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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 28 janvier 2024

Samedi 27 Janvier 2024 - De Nakhon Si Thammarat à Khanom

Trop contente de quitter cette ville de Nakhon Si Thammarat et la manager détestable de cet hôtel "The Inka". Ce matin il ne pleut pas, ouf !


Je pars pour Khanom

Oui j'ai abandonné d'aller directement à Koh Phan Gan, pas trouvé de logement abordable.

Pour trouver un logement à Khanom, là aussi, difficile, bien trop cher. Je ne trouvais rien. J'ai fini par trouver... un homestay ! 500 bahts la nuit. Oui c'est pas cher ! On verra bien... Pas trouvé dans mes prix moyens. La photo du bungalow était pas mal.

 

Toujours aussi compliqué de trouver un transport dans cette ville

J'avais demandé hier au moto driver qui est toujours au coin de ma ruelle de m'emmener à la bus-station, ce matin, mais il n'est pas là. Je demande à la gérante de me trouver un autre. Elle veut m'appeler un taxi...

Non non non, et 30 mn d'attente. Non non. Mon minibus ils m'ont dit que c'était à 30 de chaque heure,  je veux prendre celui de 9h30, partir, partir de cette ville. Elle finit, après avoir appelé plusieurs numéros par arriver à ce qu'un moto taxi se pointe devant l'hôtel.

Ma valise hyper lourde maintenant je n'hésite plus en moto taxi, je la place entre le dos du conducteur de moto et mon ventre. 40 bahts, c'est le prix que j'ai déjà payé pour aller à la bus station.
 
A la station des minivans

J'arrive en quoi, 5 mn à la bus station. Là je suis prise en mains... Khanom, guichet n°10, 100 bahts. 
Je savais tout ça,  j'étais venue l'autre jour prendre toutes les infos à la gare routière car il n'y avait aucun moyen autre d'avoir des infos dans cette ville.


Je demande que l'on me conduise au bon endroit là où se trouve le minibus.
Il est justement en train de se garer et de décharger ses passagers.

Et là, le chauffeur me dit... 10 heures !!!!
Je ne félicite pas le guichet des tickets pour l'exactitude des horaires ! C'était bien la peine que je me sois déplacée avant pour me renseigner sur les horaires, et que ce matin je me dépêche !


Que cela ne tienne, je suis à la gare des minibus. J'ai mon ticket et je suis assise face au minibus (et face aux toilettes de la gare...) en train de surveiller les déplacements de mon chauffeur, qui certainement est en train de prendre son repos entre deux trajets.

Khanom, c'est bien ce qui est écrit sur le devant de mon minibus.




J'en profite pour commencer à écrire cet article,
ça me fait passer le temps, j'ai des données mobiles.


De Nakhon à Khanom

Bon, le trajet est annoncé pour une durée de 2 heures. C'est un minibus pas un minivan, c'est bien plus grand. Au moins six rangées.

A 9h45 je vois mon chauffeur s'approcher. Des gens chargent de gros paquets à bord du minibus mais ne montent pas à bord. Je comprends encore une fois qu'il va servir de postier.

Je monte à bord, il me demande mon ticket  enfin ma carte, c'est une carte.
On part à 10 heures PILE. J'ai pris une place à l'avant, derrière les paquets, près de la fenêtre.



On n'est que trois pour l'instant, moi et une femme assise plus en arrière, et un homme.

 
L'air clim est fort. Bien plus fort que dans mes minivans précédents.
Mais j'ai toujours à portée de main mon foulard et même au cas où, un pull dans mon petit sac à dos au cas où. Il fait soleil et près de ma fenêtre je me réchauffe in peu. Le trajet n'est que de 2 heures, en principe...




Mais regardez ce ciel bleu !!!! Enfin !!!
Qu'est ce que je vais être bien à la plage !


Une clim de malade dans le minibus



VIDÉOS


Je vous l'ai dit qu'il fait glacial dans le minibus, ça tousse par derrière...


On est là à l'embranchement de Sichon, où j'avais penser aller, avant. Mais comme on m'a dit que la mer n'était pas aussi bien qu'à Khanom, j'ai changé d'avis et j'ai décidé d'aller à Khanom.

Il y a une route nationale de Nakhon à Surat Thani et des embranchements comme ça, tout du long, perpendiculaires qui vont vers les villages du bord de mer.




Arrivée à Khanom

A 13h30 le minibus a tourné à droite et pris la route qui va à Khanom. 
Il est presque midi, on me dépose là, au milieu du village devant cette boutique, où il n'y a personne, en plein centre de Khanom. Pas âme qui vive.





La dernière fois, le minivan m'avait également déposée en plein milieu de cette rue de village. La station des minivans est plus loin, en dehors du village, et il semble que c'est plus proche d'atteindre les resorts au bord de la plage depuis le village que depuis la station des minivans.
Je regarde mon MapsMe... Mais toujours pas de moyen de transport à l'horizon.





Enfin un homme à moto s'arrête, me demande où je vais, il me dit qu'il va prévenir le patron de mon logement,  c'est un ami... Il me dit qu'il revient que je dois attendre.

"Wait", vous ne pouvez pas ignorer ce mot en Thaïlande...

En effet, peu de temps après une moto vient me prendre, c'est pas gratuit, c'est 60 bahts. On charge ma valise comme dab entre le dos du conducteur et mon ventre, et on part pour un trajet qui m'a paru très, très long. La moto me paraissait très petite et j'avais les jambes bien coincées.

Je loge dans un... homestay !

Arrivée à mon... homestay, acheté sur Agoda, 500 bahts la nuit. C'est tout ce que j'ai trouvé d'abordable sur Agoda, le reste était hors de prix. J'ai réservé deux nuits et j'ai dû payer cash en arrivant, annulation non autorisée, petit prix... etc. Les proprios, un homme âgé et sa fille, ne parlent pas l'anglais. Google Translation...





Un peu déconvenue, c'est très rudimentaire. 



Je suis au R4, c'est le premier... et.... près de la route...






Ça paraît grand comme ça sur les photos mais c'est trompeur, c'est que j'ai photographié en grand angle. C'est tout petit. Ok, j'ai connu pire dans le passé de mes voyages, je crois que le pire bambou hut que j'ai eu, ça a été à Bottle Bay. 

Voilà ma chambre à Khanom. Ah ! c'est qu'il y a tout le modernisme : clim, TV, le frigo, un ventilo en plus, une salle de bain avec chauffe-eau. Et même une bouilloire, que je n'utiliserai pas parce qu'elle n'est pas très propre.



Mais question rangements pour les vêtements, c'est autre chose !
Aucune armoire, aucune étagère, juste un porte-manteau et tout est par terre...


Voilà ! J'ai réservé sur Agoda et payé deux nuits non remboursables bien sûr... Il n'y a pas d'autres occupants.
Je me retrouve dans un endroit paumé, dans un bungalow petit où je suis à quatre pattes, où je dois mettre mes affaires par terre.

J'ai immédiatement  demandé à voir la plage. On y accède par ce chemin et en traversant des broussailles.   


 
La plage ?  Il n'y a même plus de plage, pas de sable, la mer monte et est très haute. Et  elle est démontée.

Je vais rester mes deux nuits et puis je pars, je le sais déjà en arrivant. Je pourrais bien sûr trouver un autre logement mais si la mer est démontée comme ça, c'est pas la peine. Il ne pleut pas c'est juste couvert avec un petit peu de rayons de soleil.

Trouver un restaurant
  
Je demande où il y a un restaurant. La fille essaye de me le montrer en passant par la plage. Y aller par la plage c'est pas possible, la mer est haute. On passe alors par la route. Cela me semble à perpète à pied. 
J'arrive en fait à un autre resort, enfin, un  groupement de bungalows et qui fait restaurant.



Il donne sur la mer. La mer, oui, elle est jolie, d'un beau bleu. Mais impossible de s'y baigner...



 VIDÉO 


J'ai commandé du basil leaves chicken. Il était très bon et très pimenté ! 60 bahts.
Et avec un œuf sur le plat + 10 bahts et un soda water 15 bahts...
J'en ai eu pour 90 bahts. Acceptable.


Je demande à la fille du restaurant si je peux voir un bungalow puisqu'ils ont des bungalows...
700 bahts et le matelas posé par terre et l'eau... froide à la douche !  Alors, pire que le mien ! Et plus cher aussi.
Ça c'est le nom de ce resort-là de bungalows.


Je reprends la route (à pied).




Il y a une "plage publique"

Je vois cette pancarte, et curieuse, je prends l'allée qui va vers... la plage publique.



Et ça construit encore...



Je découvre qu'il y a un autre restaurant, à côté de la plage publique. Il est vide.


Il y a donc deux restaurants accessibles, au moins le midi, je verrai pour la nuit.
Ensuite je trouve une toute petite supérette, enfin très mini, où j'ai pu acheter une can de Chang à 50 bahts.
Je n'y ai rien trouvé à manger (à part des chips...).

Je retrouve mon homestay. Ah, il est bien indiqué, il y en a des pancartes ! 
Evidemment... il faut le trouver, caché dans la forêt...






En rentrant je tombe sur un "compatriote", européen. On discute. Ils sont trois, ils viennent d'arriver dans le bungalow d'à côté du mien, trois Allemands, 60/70 ans, deux frères et un ami. Ils ont acheté en ligne eux aussi.

Ça m'a fait du bien de ne pas être là seule occupante de ce homestay isolé. D'avoir des voisins, oh comme ça me fait du bien.
 
Reste plus que la plage à découvrir... à marée basse.. 

La plage

Ça commence mal... tous ces déchets en bordure de plage.






La mer a commencé à descendre, et là c'est devenu super beau, super sauvage, mais il y a des vagues très violentes. J'ai marché là, tout au long d'un bout à l'autre de la plage. J'ai croisé une famille mixte Allemande, et à part eux, je n'ai vu que des Thaïs, sûrement en séjour plage comme moi. Pas beaucoup de monde.




Encore des déchets. Il paraît que c'est le mauvais temps des jours précédents, et la tempête probablement, qui a ramené tous les déchets de la mer sur la plage. Point d'interrogation.
En tout cas, c'est un désastre tous ces détritus.








VIDÉOS
























Je suis tellement contente de les avoir achetés mes plastiques de plage
à Nakhon Si Thammarat C'est très pratique et très confortable.


Comme j'étais incapable de retrouver mon chemin depuis la plage jusqu'à mon homestay, parce que le chemin embroussaillé qui y conduit n'est pas visible du tout depuis la plage, je suis rentrée par la route à partir de l'escalier de la plage publique.




Retour à mon homestay
 
C'est la vue des bungalows par derrière, côté salle de bain


Quand on pénètre, c'est sûr, c'est très joli le jardin.









VIDÉO 


Ça c'est mon bungalow. 


J'ai bien marché quand même !




Je me fais mon apéro chips sur la terrasse.
Et j'enchaîne avec mes sandwichs fromage/concombre.
Le soleil se couche, la nuit tombe.



Et la catastrophe ! Power cut !

Je venais de terminer mon dîner, j'étais encore sur ma terrasse, et voilà qu'il vient de m'arriver un de ces trucs ! Eh bien il y a eu, soudainement une.. power-cut,  complète. Noir complet.

Heureusement que ma valise n'était pas fermée à clé, j'ai pu retrouver à tâtons dans le noir ma lampe électrique, elle même dans une pochette de rangement... zippée...

On ne voyait plus rien, rien du tout, et je suis en plein milieu de la nature. J'ai réussi à marcher avec ma lampe + la lampe de mon smartphone jusqu'à l'endroit où je pensais qu'habitait le proprio. J'ai frappé à une porte que je croyais être la maison du propriétaire et, c'était la maison d'un client comme moi. Chance, un Thaï de Bangkok en déplacement professionnel ici et qui parlait couramment anglais. Il m'a servi d'interlocuteur parce que le proprio, lui, ne parle que le thaÏ. 

J’ai su alors que c'était une power cut de tout le quartier et pas de l'hôtel, enfin "hôtel" c'est beaucoup dire, c'est un homestay officiellement. Et que ça arrivait parfois. Le hic c'est que dans de telles conditions d'inconfort comme je suis dans ce bungalow, ça a été terrible. Plus de clim, plus de lumière. On ne sait plus par où se déplacer. Un truc comme ça, c'est bien la première fois que ça m'arrive. Pourtant j'en ai déjà vécu des powercuts en voyage, mais pas en pleine nature comme cela.

Maintenant, ouf, c'est reparti l'électricité. Je garde ma lampe à portée de main. Plus d'électricité ça voulait dire plus de clim dans une petite pièce complètement fermée, les fenêtres sont barricadées par du bois, mais il y a des trous dans les moustiquaires des fenêtres et entre les planches de bois, et plus de possibilité d'appareil électrique contre les moustiques. Et j'ai été piquée aujourd'hui, je suis en pleine forêt... Le frigo qui dégivre et toute l'eau qui coule. Je n'ai jamais vécu ça !

Je n'ai plus de wifi maintenant, ce qui ne m'étonne pas, quand il y a une coupure comme ça électrique, il faut en général tout rebooter.... Je fonctionne donc avec mes data téléphone, mais je n'ai plus l'illimité, je verrai demain, là je me suis mise au lit. 

Je crois que j'ai une grenouille qui a lancé sa chanson à côté de mon bungalow. La première fois que j'avais entendu ce bruit dans le passé, qu'est-ce que j'ai pu avoir peur, c'est très fort et effrayant. Je pense que c'est une grenouille. 

Je ne vais pas rester plus que les deux nuits que j'ai payées. En plus je suis à côté de la route et j'entends toutes les voitures. C'est ça les bonnes offres d'Agoda, ils donnent les plus mauvaises chambres quand on a un prix cassé.

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