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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

vendredi 11 janvier 2008

Le vol de retour sur Paris, une galère de plus - Vendredi 11 Janvier 2008

Eh bien je croyais que mon voyage entre Sihanoukville et Bangkok serait la dernière cerise empoisonnée sur le gâteau. Mais non, l'autre cerise empoisonnée je viens de la manger :

MON RETOUR EN AVION VERS PARIS

La Compagnie c'était Sri Lankan. Tout devait être parfait : un vol de 3 hres entre Bangkok et Colombo, et ensuite un transit de 1h45, pour un vol entre Colombo et Paris de 11 hres, ce qui nous permettait de bien dormir dans l'avion.


On a eu un vol de Bangkok parfait à Colombo (sauf qu'il a fallu 1hre 1/2 en taxi pour rejoindre l'aéroport, tant il y a des embouteillages a Bangkok. Il y a des feux rouges qui s'éternisent. On a mis une heure rien que pour traverser Bangkok, à partir de notre guest house à Khao San.

Il faut dire qu'à Kao San, on est très loin de l'aéroport, le nouveau, au sud-est, Suvarnabhumi, et qu'on doit traverser toute la ville du nord au sud. On avait opté pour le supplément route rapide, mais il faut savoir que la route rapide (à péage) c'est seulement quand on a traversé la ville qu'on l'emprunte. Alors à partir de là, oui ça roule. On pensait mettre 1 hre et ça a été 1hre 1/2. Heureusement j'avais prévu d'arriver à l'aéroport 3 hres en avance, on est arrivé 2 h1/2, avant l'heure du vol et ça n'a pas été de trop, pas de queue au check-in mais 30 mn de queue pour passer à la police.

Une nuit en transit à Colombo 

Mais c'est au transit a Colombo que ça s'est corsé : dans l'avion, j'ai regardé ma prochaine carte d'embarquement, et j'ai bizarrement lu : 5h45. J'ai commencé à me poser des questions.

Notre vol Colombo - Paris en transit, au lieu de partir à 0h45 du matin (ce qui nous faisait un court transit) a été retardé jusqu'à 6 h05 du mat, parce qu'il venait de Dubai et c'est à Dubai qu'il avait pris ce retard.

On était beaucoup de gens dans la même situation, certains venant de Bangkok, d'autres des Maldives. La Sri Lankan nous a juste offert une boisson et deux sandwiches, (comme on n'a pas le droit de garder ses bouteilles d'eau à bord des avions). On a demandé à aller dans la salle de "l'exécutif lounge", pour nous reposer, ils n'ont pas voulu. J'ai ensuite rencontré certains qui y sont allés : il fallait payer 7 $ et ils m'ont dit que les sièges étaient nuls, qu'ils n'ont même pas pu s'allonger.

Nuit passée sur les sièges inconfortables de l'aéroport de Colombo, sans dormir (peur de ne pas me réveiller).

Aux aurores il y a beaucoup de monde qui arpente dans l'aéroport. Les Sri Lankais parlent fort, et il y avait un grand écran plat qui diffusait des programmes vidéos. Donc, boulquies, et masque. Je n'ai pas dormi, alors que parfois j'y étais, à deux doigts, de m'endormir, même dans cette position inconfortable, mais j'avais peur de ne pas me réveiller, donc ...

On a décollé à 6h20, et on est arrivé à Paris à 12h35 au lieu de 7 h 45. Il y avait plein de gens qui avaient des billets de train et des PREMS, et des avions en correspondance.

Paris

Tout le monde était dans un sale état. À l'arrivée, j'ai vu, au travers de la vitre qui nous séparent, les passagers et l'équipage qui devaient sans doute attendre l'arrivée de notre avion pour embarquer eux-même. Eh bien que pour eux aussi ça a été 7 hres d'attente.

Moi je suis vernie, je suis à Paris, je connais l'aéroport CDG 1 par coeur, et je sais que le bus AF c'est porte 36, et j'avais mon billet retour en main...  J'ai sauté dans le bus qui était prêt à partir, puis dans un taxi, et j'ai été chez moi en 1 hre. Pas de trafic à cette heure- là, je n'ai jamais été aussi vite en rentrant de Roissy.

jeudi 10 janvier 2008

Départ de Bangkok ce soir - Jeudi 10 Janvier 2008

Il doit faire 33 degrés à Bangkok. Je viens de quitter ma chambre, et je glande en ville jusqu'à 17 hres, heure pour laquelle j'ai commande le taxi à l'hôtel pour l'aéroport. Hier soir j'ai réussi à retrouver Marie-Eve qui enseigne l'anglais ici. Pas facile de lui téléphoner sur son portable local quand on est touriste dans une ville étrangère et qu'on n'a pas de téléphone, ni de carte pour téléphone public, car pas besoin au cours de mon voyage. Mais j'y suis arrivée et j'ai été très contente qu'on puisse se rencontrer et dîner dans un restau choisi par elle, végétarien, derrière la Khao San Road. Le soir en revenant vers l'hôtel, la Khao San Road c'était vraiment le Carnaval.



Bien dormi dans ma superbe chambre, et réveillée à 5 hres moins 20, comme dab.



Mais du temps j'en ai plein la journée aujourd'hui. Le ciel est tout bleu ce matin par rapport à hier où c'était tout gris bien que chaud évidemment. J'ai regardé sur l'internet et il doit faire 12 degrés à Paris demain en journée, c'est pas si terrible que quand je suis partie en décembre. Je reviens une fois de plus avec un bon rhume, attrapé bien évidemment avec la clim du minibus thaïlandais ou je suis restée bien 6 hres. Une crève au début du voyage et une crève en fin de voyage. Et évidemment je ne dors jamais ni avec clim ni avec le fan, même si je les ai. Le ventilo, y a eu toujours dans toutes les guests. La clim c'est complètement inutile en cette saison.

Je n'ai pas vu grand chose de Bangkok, question monuments. Hier c'était pas de chance, car souhaitant aller au Palais royal, on m'a appris que la soeur du roi venant de décider, le palais était fermé le matin, à cause des funérailles, et que pour le visiter il faudrait, l'après midi, porter des vêtements noirs et blancs, une chemise à manches, couvrant les hanches, une jupe aux mollets ou pantalon, et aussi des chaussures fermées avec chaussettes. La barbe, il fait une chaleur ... et je n'ai pas emporté ma garde-robe de deuil en voyage routard.



J'abandonne le Palais royal à l'intérieur de sa muraille, surtout que tous mes vêtements sont empaquetés dans mes sacs dans la salle garde-bagages de l'hôtel, et en plus mes chaussures de marche sont trempées vu que je les ai passées sous le robinet, tellement elles étaient couvertes de terre, et que depuis 2 jours ça ne sèche pas ! je me demande d'ailleurs avec quelles chaussures je vais débarquer à Paris par 10/12 degrés car en dehors de mes chaussures de marche, je n'ai plus que des sandales scratch.

mercredi 9 janvier 2008

Bangkok - la Thailande est en deuil - Mercredi 9 Janvier 2008

Journée entière à Bangkok. Je pensais visiter (plutôt re-visiter car je ne m'en souviens plus du tout) le Palais Royal. En demandant quelques infos à la réception de ma guest, on m'apprend que je dois porter des couleurs blanc ou noir, car la Thaïlande est en deuil. La soeur du roi vient de décéder, et on est en pleines cérémonies de funérailles au Palais Royal.





Je cite :
"L’adulée princesse Galyani Vadhana qui est la sœur du roi de Thaïlande et la grande amie de la France, a disparu mercredi dernier des suites d'un cancer alors qu’elle était âgée de 84 ans."

"La Thaïlande a ordonné un deuil national de 15 jours pendant lequel toutes les manifestations seront suspendues."

"Le roi Bhumibol Adulyadej, restait très proche de sa sœur aînée à qui il rendait visite tous les jours. Hospitalisée fin juin à l'hôpital Siriraj de Bangkok, elle avait été élevée à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur en date du 25 décembre pour son rôle dans la promotion de la langue française en Thaïlande et, pour l'amitié qu'elle a sans cesse manifestée à la France."

Ayant fait ses études en Suisse comme son frère le roi de Thaïlande, la princesse maîtrisait cinq langues et avait débuté sa vie professionnelle en tant que professeur de français à l'université Chulalongkorn de Bangkok. Après une interruption de 10 ans environ, elle avait pris la direction fin 1969 du département de français à l'université Thammasat et avait administré l'Association des professeurs de français en Thaïlande. Elle s'était remariée deux fois et était mère d’une fille unique."

Arrivée aux approches du Palais Royal, on m'informe que le Palais est fermé jusqu'à 14 hres, que de toute façon, je ne suis pas habillée correctement, que je devrais porter du noir et blanc, des manches longues, une jupe aux mollets, et une tunique a mi-cuisses, des chaussures couvrantes et des chaussettes.

Pas mes sandales scratch...

Mais voila, en voyage de baroudeuse, je n'emporte ni noir ni blanc, ni chaussures habillées etc etc...


C'est impressionnant de voir cette population tout en noir et blanc, des décorations noires et blanc sur tous les édifices publics, les avenues. Je ne me suis jamais trouvée dans un pays qui respecte un deuil national à ce point.

Toute l'enceinte du Palais Royal a été fermée à la visite, cause de cérémonies de funérailles, présence du Roi. Tout le quartier était très surveillé et entouré par des barrières. Il y avait foule dans le secteur. Les voitures de télévision y étaient stationnées.



Ma copine qui est prof expat à Bangkok, portait elle aussi des vêtements de deuil, gris, obligatoires. Elle m'a dit qu'elle devrait s'habiller en sombre jusqu'en mars. À la télévision, les présentateurs sont en noir et blanc également.

Un trajet horrible hier entre Siahnoukville et Bangkok - Mercredi 9 janvier 2008

Je suis à Bangkok, suis arrivée hier soir très tard

Le parcours entre Sihanoukville et Bangkok a été AFFREUX.

Je me suis réveillée vers les 5 hres comme dab à cause des coqs. J'ai quitté la guest house de Sihanouk à 7 hres. En moto doup avec ma valise, mes deux sacs à dos sur la moto.

Le 1er bus partait à 7h45 de Sihanouk, à l'heure. Attention les places sont attribuées dans l'ordre d'arrivée et ils ont mis des tabourets dans l'allée centrale pour palier au manque de sièges.

Je suis arrivée à Bangkok à plus de 21h30, presque 22 hres.

De Sihanoukville à la frontière



On change je ne sais plus combien de fois de bus.
On passe quatre rivières (deux ont des ponts, et deux... il faut prendre des barges)








Mais à chaque fois, il faut prendre ses bagages du bus, les porter et marcher jusqu'à la barque ou l'autre bus de l'autre côté du pont, et remettre ses bagages dans le nouveau bus.




J'ai du porter mes bagages, j'avais les mains blessées, presque en ampoules, tellement c'était lourd. J'ai réussi deux fois à trouver une charrette et j'ai donné un pourboire. Mais j'ai du beaucoup marcher avec.


Ensuite, on passe la frontière (un peu plus loin que la ville de Koh Kong qu'on traverse). 
Sortie et Entrée.  
Ça prend du temps, il y a la queue.


Le pire c'est qu'on a trimbalé un homme saoul depuis 8 hres du matin, qui demandait sans cesse pipi, et qui achetait des bières à chaque arrêt. On a du l'attendre 1 hre à Trat, parce que ce monsieur avait son billet pour Bangkok et qu'il n avait pas été foutu de monter dans le bon minibus. C'est le gars avec les lunettes sur la photo.



En Thaïlande

A partir de la frontière thaïlandaise, c'est en minibus de 10 passagers qu'on circule. A la frontière on attend le minibus, bref on a perdu du temps.

Sur l'autoroute thai on s'est arrêté pour manger, parce que les Suédoises qui étaient dans le minibus crevaient la dalle. On a perdu encore du temps.

Et nous, on n'avait pas réservé, enfin, j'avais essayé mais pas réussi à parler au téléphone correctement de Sihanouk, ils ne me comprenaient pas, donc pas de chambre réservée. On a fait presque 14 hres de voyage, je n'en pouvais plus, une vraie loque, plus l'angoisse de ne pas trouver de chambre confortable à cette heure d'arrivée tardive.

J'ai aussi attrapé froid dans le minibus climatisé côté Thaïlande, tout en me protégeant.

Le New Siam 3 était full. Ils nous ont mis au New Siam 2, pas loin, qui est cent fois mieux. Je le conseille. Voir ma rubrique "mes hôtels en Thaïlande".
Une journée pour se balader à Bangkok, et avion demain soir.

lundi 7 janvier 2008

Les filles seules en voyage au Cambodge, y a pas, c'est un pays pour hommes


Je tenais à faire ce petit topo : dire que si j'avais voyage seule au Cambodge eh bien ça aurait été dur. Car je n'ai au cours de ce voyage pas rencontré aucune fille de mon âge, avec qui j'aurais eventuellement pu partager un bout de parcours.

J'ai rencontré une nana indianisante, en penjabi... pas mon genre de compagne de voyage. J'ai rencontré deux nanas de mon âge mais c'était deux copines qui voyageaient ensemble, pas besoin d'une autre personne. J'ai rencontré une fois une fille de 30 ans, belge, qui parcourait seule l'Asie sur 4 mois, et une fois une très jeune anglaise, à peine 20/25 ans, qui voyageait seule aussi.

Pour vous dire le Cambodge est un pays pour les mecs. c'est évident. Des hommes qui partent sur plusieurs mois à travers l'Asie, des "sans boulot", des "qui lâchent leur boulot", et plein de vieux qui se trouvent des nanas locales.

À Sihanouk, j'en ai même marre de voir ces vieux bedonnant avec de jeunes Cambodgiennes, ça me rend vraiment mal. Et il y en un a un sacré nombre.

Si un jour, mes gars ne dînent pas avec moi par ex, à l'hôtel, déjà le serveur, (qui me connait) s'étonne que je suis seule pour dîner !

Vous voyez un peu si j'avais été seule dans les hôtels ! Bref, je ne sens pas que cela soit très bien vu.

Je rentre demain vers Bangkok, en 11 hres de bus '"environs", ça va être épique.

Je suis contente de rentrer à Paris. Je tourne en rond maintenant à Sihanoukville. Plage, plage, mais rien à découvrir. J'ai eu mon séjour balneaire, ça me va.

dimanche 6 janvier 2008

De Sihanoukville (3) Dimanche 6 Janvier 2008 - A Ochheuteal beach et à Otres beach

Bon, j'ai du temps. C'est vrai que faire du séjour balnéaire dans une ville où il n'y a rien à visiter, ça laisse beaucoup de temps libre, car on ne reste pas à la plage toute la journée.

Hier et aujourd'hui, on est allé au bout de la plage d'Ochheuteal,dans la gargote d'Antoine, pour se baigner. Il suffit de marcher 40 minutes par la plage (ou plus vite, en moto, par la piste) pour atteindre l'extrémité de Ochheuteal.

Puis un peu plus loin, Otres Beach. Son nom vient de l'huitre. Et j'en ai trouvé dans le sable. Un peu déçue par Otres Beach que j'imaginais plus déserte : déjà bon nombre de gargottes existent côte à côte.

Car les plages de Sihanouville sont assez "peuplée", bars et restaus sur le sable, c'est imbuvable. Il faut donc marcher plus loin.








À Otres beach, je me suis payée une petite diarrhée en buvant une petite bouteille d'eau purifiée (drinking water) dans une gargote khmère. Mais déjà ça me semble être passé avec le Tiorfan, c'était pas grave.

Pas fait grand chose. Je commence un peu à m'ennuyer. Mais encore seulement deux jours et il faut remonter sur Bangkok, pour le vol de retour qui est le 10 janvier. Je serai à Paris le vendredi 11.

samedi 5 janvier 2008

De Sihanoukville (2) Samedi 5 janvier 2008 - "Chez Antoine" à Ocheuteal Beach

Je suis dans un internet café. Face à moi, la mer. C'est notre 3 ème jour à Sihanoukville. Pas grand chose à raconter, car on se laisse vivre avec l'air du temps. De la plage pontuée par des orgies de poisson, barracuda, espadon, ou langoustines, (ou calamar et sèches, le délice des gars, pas de moi) grillés au barbecue sur la plage le soir, à la lumière des guirlandes de petites lampes.

Chez Antoine, Ocheuteal Beach

Nous avons trouvé une gargotte, "Chez Antoine", tout au bout de la plage d'Ocheuteal, ou nous passons la journée. Il n'y a pas beaucoup de monde, c'est à 40 minutes à pied par la plage du lieu où l'on séjourne. Donc plutôt calme (mais là aussi il y a parfois des travaux, on construit partout).



Il y a quelques pêcheurs tout à côté.


Les gars ont loué deux motos Honda, et ils m'emmènent avec eux. Parce que sans moto, on est assez coincé dans cette ville. Et on y va en moto, sauf une fois j'y suis allée par la plage.


Le bord de mer où nous restons, en ville, à Ocheuteal, est envahi de bars, restaus de plage.



Et aussi de mendiants. Ça c'est l'inconvenient de Sihanouk, je le savais.
On dîne le soir et on a des mendiants qui se postent devant la table, avec tous leurs malheurs, handicapts, et nous demandent de l'argent. comme disait quelqu'un : on compatit, mais dîner comme ça tous les soirs, c'est un peu dur, pour tout le monde.

Susaday Guesthouse

Les gens qui tiennent notre guest sont des Français, très sympas. On occupe 3 chambres sur les 6 que possède la guest. L'eau est froide à la douche, je le rappelle, mais je m'y suis habituée, faut bien, c'est presque général dans ce pays au moins dans la classe de guest-houses où l'on va. Je prends ma douche en fin d après midi, après la plage, et l'eau est dégourdie.




On a en ce moment au bord de la mer un temps un peu mitigé, très beau le matin jusqu'à 13 hres, et après, ça se couvre, le vent se lève un petit peu. Mais on vit surtout le matin sous les tropiques et on a beau temps pour se baigner dans une mer bien sûr ... très chaude. Quant à la chaleur, je m'y suis habituée comme si j'allais la vivre jusque toujours. Il fait une chaleur exquise, juste ce qu'il faut (si je dis ça, vous me connaissez, c'est qu il fait chaud.

On a (enfin ça vient plutôt des gars) décidé de ne pas aller en Thaïlande pour la fin, parce que la Thaïlande c'est fini, tout comme Capri c'est fini. Le Cambodge, c'est encore une atmosphere sympa, pas trop, trop de monde. Pas mal de vieux quand même, cependant, avec des nénettes locales, ça c'est déjà comme la Thaïlande, et d'ici 2/3 ans, je vous le dis, le Cambodge c'est fini. Pour l'instant on a rencontré une population super super sympa, pas d' insécurité, et c'est encore préservé.

Voila les news de ce séjour balnéaire qui termine notre voyage.

La mer chaude, les poissons grilles sur la plage, une jolie guest house, et rien à faire.



jeudi 3 janvier 2008

De Sihanoukville (1) Jeudi 3 Janvier 2008



On est arrivé hier à Sihanoukville. 

Ah oui, j'avais oublié qu'on a changé d'année. La journée du 1er janvier a été tellement peu mémorable.

De Kampot à Sihanoukville 

Nous avons pris, hier, entre Kampot et Sihanoukville (que j'appelle comme tout le monde Sihanouk), un minibus, réservé aux touristes (10 places). Il n'y a pas de ligne de bus entre les deux villes. Il y a des taxis collectifs (à 4$), mais avec le risque de ne pas le remplir ou de devoir payer les places restantes, ce qui reviendrait plus cher.

Le minibus qui va chercher les touristes dans toutes les guest-houses de Kampot (on y passe bien une heure à tourner) et ça coûte 6,50 $ par personne. 

Le plus marrant c'est le
"no loud khmer music"
et "no crazy overtaking".


Le temps semble pourri, et on part à la mer !!!!

Le départ était prévu à 11 h30 de notre hôtel et le minibus est à l'heure. On fait le tour de la ville de Kampot (bonne occasion de re-visiter et de découvrir des coins où on n'était pas allé) et on se trouve à 9 voyageurs avec le chauffeur, il y a une place laissée libre.  On quitte vraiment la ville à midi et quart.

On longe pas mal de temps la montagne sur notre droite, et on voit très bien, tout en haut, pendant pas mal de temps, la silhouette du Bokor. (ne pas oublier qu'il est situé à 500 m de haut).



La route est pas mal cahoteuse au début, avant de rejoindre la route principale, celle qui relie Phnom Penh à Sihanouk et qui est lisse. Il est 13 hres quand on passe sur cette grand-route, et les cocotiers apparaissent vite. Le soleil aussi.


À la recherche d'une guesthouse

L'arrivée sur Sihanouk n'est pas très jolie, puisqu'on arrive par le côté du port, qui parait immense. C'est en effet un très grand port. Puis nous entrons dans le centre de la ville, moderne, sans intérêt, pour ensuite emprunter la route parallèle à la mer qui dessert les hôtels, et les plages principales.

On n'avait pas de guest house de réservée, on a galéré hier car tout était complet. On est arrivé trop tard, il faut arriver vers 10 /11 hres pour trouver des chambres vides, et nous c'était 14h30 à cause de l'horaire unique du transport de Kampot. On aura mis deux heures pour arriver.

Le minibus dépose chaque voyageur à la guest-house de son choix (ça c'est un avantage par rapport au taxi collectif).

Nous décidons d'aller, alors que nous n'avons rien réservé, au Susaday guest-house, tenu par des Français, mais il n'y a pas de place.

Nous allons ensuite voir au Manguier, dans la rue parallèle, et là nous disons au chauffeur de nous laisser là, car il y a d'autres passagers à déposer. Nous n'aurons pas non plus de place au Manguier, et nous passerons plusieurs heures à arpenter le bloc de maisons et à visiter toutes les guests du coin.

On a passé quand même plus d'une heure à chercher, car toutes les guests françaises étaient pleines.

Bref, nous trouverons des chambres dans une guest khmère, très correcte, des gens très gentils, la Lucky Guesthouse, qui seulement n'avait pas le jardin des autres. Les enfants, grands, parlent l'anglais.

La  Lucky Guest house

Le lendemain, donc, ce matin, nous arriverons à avoir 3 chambres au Susaday pour cinq nuits, jusqu'au 8 janvier, c'est parfait, chez des Français très sympas, et cela a été très bien.
(à part des travaux dans la maison voisine les deux derniers jours, mais ça, c'est sans arrêt au Cambodge).


La Susasay Guest House

C'est là que nous avons logé toute cette semaine.





Sihanoukville

On commence notre séjour de repos. Sihanoukville n'est pas si désagréable que je pensais. On est situé tout au bout de la grande baie, à Ocheuteal, et c'est plutôt tranquille.

De son nom khmer : Kompong Som, Sihanoukville est la plus célèbre station balnéaire du Cambodge. On est à 240 km au sud de Phnom Penh, et c'est le lieu de week-end de beaucoup de gens, expats comme Cambodgiens, surout vennat de Phnom Penh. La station a été développée au milieu des années 1950 par le prince Sihanouk. Et le village de Kompong Som est devenu un complexe portuaire ultra moderne.

Les Américains l'ont bombardé pendant la guerre, les Khmers rouges sont passés par là, les Russes, les Polonais, et les Vietnamiens. la ville n'est ressortie de sa torpeur qu'en 1992, lorsque le 1er bataillon de parachutistes français y a été déployé.

La ville est très déployée. Pas encore de très hauts buildings. Une dizaine de kilomètres de plages de sable, mais ça se construit.

Le lendemain de notre arrivée, le vieux marché avait été incendiée (incendie criminel nous dit-on). Dès le lendemain les Cambodgiens remontaient leurs marchandises.

Des pêcheurs, des cocotiers. Une eau claire, transparente, mais pas bleue. On n'est pas là dans les lagons bleus rêvés par beaucoup d'entre nous. Cependant l'eau est chaude et très propice pour la baignade, pas très profonde, parfois quelques vaguelettes quand il y a du vent, mais plutôt très calme.




On va passer les six jours prochains à se relaxer. Et on ne va pas aller à Koh Chang en Thaïlande, on fait notre séjour balnéaire ici, on remontera ensuite direct vers Bangkok.