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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 31 décembre 2023

Dimanche 31 Décembre 2023 - Prachuap (15) - Changement d'hotel

Je dois changer d'hôtel

Aujourd'hui je dois changer d'hôtel car ma chambre n’était plus disponible pour cette nuit du 31 et l’hôtel full booked. C'est très embêtant de changer d'hôtel, check-out à midi et de devoir attendre deux heures sans chambre car le check-in dans tous les hôtels il est à... 14 hres  Je vais laisser mes bagages dans une salle de l'hôtel en attendant.

Ah oui, hier une musique tonitruante s'est fait entendre par le bord de mer vers 22 hres. Fenêtres fermées... Probablement un bar. De la musique techno, c'était pas agréable. Alors que tout le temps que je suis restée dans cette chambre c’était d'un calme absolu. Début de la fête déjà, c'est la fin de l'année... A 23 h30 le niveau sonore à été baissé. Mais on entendait toujours la boîte à rythme. A minuit et quart le bruit a complètement cessé et plus un seul bruit.

Je ne ferai rien aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, le dimanche, les villes de povince de la Thaïlande sont mortes. La plupart des magasins sont fermés, il est difficile même de trouver un restaurant ouvert. Je me souviens que la première fois que je suis arrivé à Prachuap, c'était un dimanche de 2018, et j'étais complètement démoralisée. Mais ensuite j'ai eu le temps d'apprécier cette ville.

Réveillée à 5 hres et quelque, re-réveillée à 6 h et que, levée à 7h20  comme dab.

Dernier petit déjeuner dans ma chambre.






J'ai fait ma valise. Oh la la comme elle est lourde ! J'ai acheté tellement de produits à Prachuap pour la suite de mon voyage. Produits d'hygiène... parce qu'en Malaisie tout va être bien plus cher. Et ici à Prachuap tout est tellement pas cher, et beaucoup moins cher qu'ailleurs en Thaïlande. Alors mes flacons sont pleins ! J'ai des produits en double exemplaires... 

Je suis descendue prévenir que je check-out et que je rendrai ma clé un peu avant midi. La jeune de la réception croyait que je ne quittais l’hôtel que demain… elle se trompait.



Je suis tombée évidement sur touts les gens que je connais ici. Le matin ils sont en général à traîner en bas dans le hall, ils ne sortent souvent que pour déjeuner. Et j'ai papoté... avec le couple de Français de Normandie, grands voyageurs aussi, qui sont venus comme moi aussi sans cesse en Thaïlande depuis ces dernières années. J'ai retrouvé Cyril le Srilankais Suédois, et l'Allemand, Inge, qui m'a proposé de m’accompagner et de porter ma valise jusqu'à mon nouvel hôtel à 15 hres, le Canadien anglophone, et un couple Canadien anglophone aussi. J’ai énormément de mal à comprendre cet accent anglais Canadien.
 
J'ai pris in deuxième café en bas à l'hôtel. 

J'ai descendu mes bagages dans la salle au rez de chaussée prévue pour ça. J'ai fait mes adieux, ou mon au revoir, à Tum, en la remerciant pour son hôtel, my second home... Et je suis allée à la recherche d'un restaurant pas trop éloigné parce qu'il fait chaud.

A la recherche d'un restaurant.. le dimanche

Je n'ai pas trouvé de restaurant, et comme le couple de Canadiens m'avait parlé d'un restau dans le sens opposé après un croisement de rue, je suis repartie dans ce sens là. Le restau est ouvert, et surprise, eux y sont attablés.  Je suis donc restée avec eux à leur table pour déjeuner. 

Mais plat très décevant.  Il n'y avait pas de fried rice mais beaucoup de plats avec du porc, et même du canard,  et moi je n'aime pas ça. J'ai donc pris du fried chicken with rice. Mais le poulet était en morceaux avec la peau grillée. Beurk. J’ai détachées la peau des petits morceaux de poulet avec ma fourchette et ma cuillère, je ne peux pas manger la peau ! Pas cher 40 bahts, mais pas bon. En plus ils m'ont invitée, j'étais très gênée de me faire offrir mon repas.

Bye bye mon hôtel

Retour à l'hôtel.  Dernier coup d'œil sur la mer. 
J'attends 14 hres. Le wifi est excellent près de la réception,  j'en profite pour avancer mon blog



Bye bye la belle terrasse sur la mer.


Mon nouvel hôtel

A 14 hres, je pars accompagnée de Inge vers mon nouvel hôtel. J'avais déjà payé la première nuit pour bloquer ma réservation, je paye immédiatement à l'avance comme on me l’avais demandé, ma 2 ème nuit. Ok, on monte à la chambre. La chambre 504 que j’ai visitée quand j’ai réservé, que j'avais bien choisie (à cause de la vue sur la mer). Une vue immense magnifique et j’étais d’accord pour payer 1000 bahts, prix exceptionnel, prix plus cher de fin d’année pour avoir "cette" chambre. J’ai même fait inscrire le numéro sur le reçu de paiement pour être sure de l’avoir.

Je serai dans ce bâtiment-là

Le gars me montre une clé à crans, tout ce que je déteste, pour ouvrir la porte. Et je n’y arrive pas. Il y a bien le système à carte, mais il semble qu’il est cassé. J’ai beau essayé et essayé je n’y arrive pas. Il faut forcer pour la faire tourner, je n’ai pas cette force pour la faire tourner.

Je dis au gars de l’hôtel que ce n’est pas possible, que je suis seule dans cette chambre, que je vais rentrer tard ce soir, faire des allés-retours en journée. Je ne peux pas me trouver bloquée à l’extérieur de ma chambre à chaque fois. Et encore moins la nuit à 1 hre du matin, en rentrant seule.

Le gars me propose alors de changer de chambre, il me montre la chambre d’à côté là 503. Seulement, ce n’est plus du tout la même chambre, la vue donne beaucoup plus sur le côté droit, donc pas la vue sur la mer, et très proche de la grande rue principale commerçante, la Salacheep, celle qui est très, très bruyante.

Pas question de prendre cette chambre, en plus elle ne me semble un peu plus petite.. Je dis que c’est la 504 que j’ai réservée, que j’ai payé parce que je voulais cette chambre-là, et qu’il se débrouille pour que le système par carte fonctionne comme dans toutes les chambres de l’hôtel. Pour l’instant, la chambre que j’ai réservée, elle n’est pas "ready" à être occupée comme elle le devait. Je lui demande d’appeler immédiatement le réparateur pour venir réparer le système de carte de la porte d’entrée.

Il me dit qu’il va appeler le réparateur qui va pouvoir venir demain après-midi. Ah non, je ne vais pas rester dans cette chambre alors que je vais rentrer tard cette nuit, et qu'il y a de grandes chances que je n’arrive pas ouvrir la porte et que je reste bloquée en dehors de ma chambre. Je lui ai dit qu’il doit appeler le réparateur immédiatement et qu’il doit venir réparer immédiatement. Il me dit qu’il va l’appeler et qu’il va arriver dans 10 minutes, et que j’attende en bas à la réception. Ce que je fais.

En effet, j’ai vu un mec arriver assez vite et monter avec le gars de l’hôtel dans l’ascenseur, et j'ai pensé que ce pouvait être le réparateur. A 3 hres, je m’adresse aux filles de la réception et je leur demande ce qu’il en est. Je rappelle qu'elles ne parlent pas très bien, même pas du tout, l’anglais, il n'y en a qu'une qui se débrouille un peu mieux, mais... avec Google Trad, et qui m’écrit le réparateur est là. Très Bien, j’attends à la réception. Je ne vois pas passer que des couples de Thaïs, il n'y a aucun client occidental dans cet hôtel.

Il est trois heures bien passées, je n’ai toujours pas ma chambre. Et une des filles me dit « ça va mettre plus de temps pour être réparé je peux vous proposer une autre chambre ». Je commence à penser que ma chambre je ne l’aurai jamais et qu’il faut que j’écoute sa proposition. Elle me dit c’est une chambre au deuxième étage… Sic… moi je voulais avoir une vue panoramique du haut… et elle continue "Je vous fais une ristourne de 400 bahts".

L’offre est intéressante 800 € au lieu de 1000 € la chambre. Ça me servira pour d’autres situations. Je vais voir la chambre. Je craignais qu’elle donne sur le mur d’en face, mais non elle donne sur la petite rue, le petit soi que j’ai l’habitude de prendre, sur des maisons traditionnelles anciennes. La vue ? On voit les petites montagnes mais on ne voit pas la mer. 

Mais bon je me dis il est déjà fait 3 hres, presque 16 hres, je vais sortir ce soir, je n’ai que demain à passer dans cette chambre puisque après-demain j’ai un train à 11h40 et qu’à 11 hres je serai partie, je ne profiterai même pas de de la matinée jusqu’à midi comme j’aurais pu le faire. Et puis j’ai quand même profité pendant 15 jours d’une vue extraordinaire sur la mer dans mon premier hôtel... 

Ma chambre

La chambre, comme elle est juste en dessous de celle que j’avais au cinquième, elle ne donne pas sur la rue commerçante, donc elle est calme. Alors je suis d’accord pour la proposition.  Et à la réception, elle me rend 400 baht en billets, de la main à la main.


La vue de mon balcon au 2 ème étage. Pas mal tout de même…



La petite rue sur laquelle je donne




Quant à ma chambre, rien à redire. 

Il y a tout le confort, la clim, la grande fenêtre qui s’ouvre, le frigidaire, la télévision que je j’allume jamais...
Les différences avec la chambre de mon ancien hôtel c’est qu'elle est carrée et elle semble beaucoup plus petite, alors que mon ancienne chambre faisait plus appartement et pour y vivre sur une durée longue, c’était beaucoup plus agréable. Là c’est un peu trop ramassé. Il y manque un table et une chaise ou un fauteuil, et deux cintres c’est un peu peu… et puis il n’y a aucune penderie, placard. C’est pour cela que ça fait vraiment chambre d’hôtel de passage. 

Oui le lit c’est King King size !!!


Les +, les - ...

Il y a des interrupteurs de lumière partout, je cours d’un endroit à l’autre pour allumer les lumières.
Il n’y a pas de safety box dans la chambre, ça c’est un problème tout au moins pour des séjours plus long que deux nuits. Il n’y a pas de sèche-cheveux, ça c’est pas trop un problème puisque j’emporte mon propre sèche-cheveux. 

Un avantage, il y a de l'eau chaude au lavabo, ce qui est rare, et c’est bien pratique pour laver le linge. Car moi je lave mes vêtements de la journée, j’en ai pas beaucoup, chaque soir et ça sèche dans la nuit. Et puis je compte faire une laundry une fois toutes les deux semaines à peu près pour les nettoyer à fond, donc l’eau chaude, c’est pas mal quand même.



Ce genre de lavabo à pente, c’est galère pour laver

Quand j’ai vu cette douche, j’ai pensé que l’eau chaude était un système collectif, je ne me suis pas inquiétée. Mais quand je me suis retrouvée seule et que j’ai voulu tester l’eau chaude, y avait pas d’eau chaude... Je suis donc descendue à la réception à nouveau. Je leur dit dit j’ai pas d’eau chaude à la douche…. 

 

Le gars est remonté avec moi, et figurez-vous que le chauffe eau, qui d’habitude se trouve au-dessus des robinets de la douche... Eh bien, là, il était situé en dessous du lavabo, presque par terre. Il fallait se mettre à quatre pattes pour pouvoir régler l’arrivée de la chaleur de l’eau. Jamais vu ça !

Bon, au final elle est quand même bien cette chambre, j’ai pas à me plaindre. La clim marche super bien, très moderne, silencieuse, et le wifi est excellent dans la chambre. Simplement que si je devais passer un séjour assez long, je préfère nettement être dans mon ancien hôtel, parce qu’ici ça fait trop chambre d’hôtel.

Samedi 30 Décembre 2023 - Prachuap (14) - C’est mon dernier jour dans cet hôtel

Eh oui, puisque demain je dois déménager d’hôtel puisque le mien est complet, et je pouvais pas garder ma chambre en ce jour du 31 décembre.

J’ai été réveillée tôt comme dab, dans les 6 hres et je n’ai pas rendormi. Je me suis levée à 7h15.
Comme dab, petit déjeuner, je traîne, internet, rangement… À 11 hres je descends dans le hall prendre un 2 ème café, une petite banane…

Mes connaissances sont déjà là autour des tables, à papoter, à regarder leur Internet… Je discute avec l’Allemand, il s'appelle Inge (ça se prononce Ingi). Il m’explique une chose intéressante, comment lui arrive à rester 3 mois ici. Il arrive par le Cambodge parce que le Cambodge est beaucoup plus souple pour les visas.

Lui, il arrive par un vol Francfort / Siem Reap avec juste le transit à l’aéroport de Suvarnabhumi, sans s’arrêter en Thaïlande. Il y a seulement deux aéroports internationaux au Cambodge, Phnom Penh et Siem Reap. A l’arrivée à l’aéroport de Siem Reap il peut prendre un visa, mais il refuse de prendre le visa touristique, il dit qu’il va dès le lendemain faire une demande de visa O, c’est un visa d’un an, sans autorisation de travail, avec entrées indéfinies. Le lendemain il va dans une agence de voyage et demande à ce qu’on lui fasse la demande. Il a son visa en quelques quatre jours.

Puis il passe en Thaïlande sans visa avec une autorisation de séjour, 30 jours.
Avant la fin de ses 30 jours il va dans un bureau d’immigration demander une extension de séjour de 30 jours. Ce qui lui fait déjà deux mois en Thaïlande. Il ressors, il re rentre… bref quelle magouille. C’est tout de même bien regrettable que la Thaïlande nous oblige à magouiller toujours autant pour pouvoir rester dans ce pays alors que dans tant d’autres, il y a des autorisations de séjour de 3 mois, sans visa, je pense notamment aux pays d’Amérique du Sud, ou même pour la Malaisie.    

Il me dit aussi que si il y a tant de monde en ce moment, ce sont tous les Thais qui, nés ici, ont fait leur vie à Bangkok, y travaillent, et reviennent pour passer les fêtes en famille. Comme partout… Ici on ne fête pas Noël, mais le jour de l’an, et les enfants sont en vacances scolaires également. Ce ne sont donc pas les touristes étrangers qui remplissent les hôtels mais les Thais, car ils ne logent pas dans leur famille, pas d’espace.

Il me dit aussi qu’il va y avoir un « show » demain à l’hôtel. Un show ? Quel genre de show ? Il me dit un karaoké. Ouah, peut être que je l’ai échappé belle, je n’y serai plus…

Je pensais aller à la plage à Ao Manao, non que j’en meurs d’envie parce que jusqu’à présent je n’ai toujours pas pu y trouver la plage de sable découverte comme l’année d’avant, et je ne me baigne pas vu la quantité de vagues. Mais bon, demain si  je veux pouvoir tenir jusqu’à minuit, je ne vais sûrement pas aller à la plage, cela me crève de trop. Et le 1er janvier non plus, parce que je vais voyager le lendemain, et j’aurai plein de choses à préparer. Je vais alors commencer un épisode de sauts de puce jusqu’à Langkawi, où je vais à nouveau me poser.

A la recherche d’un restaurant

Donc, je me retrouve à midi, avec le maillot de bain en dessous de mes vêtements, à la recherche d’un restaurant pour attendre un peu que le soleil baisse. Malheureusement je me trouve acculée à la même difficulté qu’hier pour trouver un restaurant. Sur mon chemin, beaucoup sont fermés, celui où j’avais déjeuné hier et qui n’était pas mal, je reconnais la femme qui m’a cuisiné mon plat, et… elle était écroulée en train de dormir, et aucun client á l’intérieur du restau… Les quelques rares que je vois ouverts, sont plein de monde. Je déteste attendre d’être servie quand je suis toute seule a ma table.

Je  tente quand même mon restau préféré, face à Wing 5, celui où je mangeais les si bonnes crevettes, je jette un coup d’œil, il est encore bourré, bourré de monde. Que de Thaïs.

Il faut dire que j’en ai marre de marcher, il fait un soleil de plomb. Je vois celui qui fait le coin, que je sais y avoir mangé une fois autrefois, et que j’avais eu un bilan très négatif, mais il n’y a personne d’attablé, et il y a le couple présent pour cuisiner.

Je suis trempée par la transpiration, j’ai rarement eu les vêtements lors d’un voyage aussi mouillés que ça, dès que je sors. La sueur coule réellement sur mes bras.

Je demande. Oui on peut me cuisiner un "fried rice kai". Je ne me préoccupe même pas le prix, c’est pareil partout. Ils sont aimables, ils cuisinent sous mes yeux. Le plat est sympa. Pas de petite soupe par contre.



Mais au fur et à mesure que je mange, je me rends compte qu’il n’y a pas un seul morceau de poulet même mini. Que des œufs. Je le signale tout haut au patron, « mimi kai ! ». « sorry sorry… » me dit il, j’avais compris avec des œufs… Quand même il n’y a que lui qui ne me comprendrait pas quand je prononce "kai" !

Et voila que quand je vais payer, il me dit 50 bahts. Ah ça non, maintenant je les connais bien les prix à Prachuap. Je lui dis "mi mi kai" ! Il me montre deux œufs, il a mis deux œufs. Mais je m’en fous, les œufs c’est pas le même prix que le poulet ! Je lui tends 40 bahts et j’estime que c’était le juste prix. Je ne supporte pas qu’on essaye de me tromper comme cela.

Alors voilà le monsieur en question et le restaurant, où je vous déconseille d’aller. C’est le restau qui fait exactement le coin de la Suk-Suk Road, ma rue, tout au bout, quand on va pour prendre la courbe vers le check-point. Et dire que lors de mon précédent voyage je l’avais déjà déconseillé, eh bien, cela s’est re-confirmé.




Tellement déçue je ne suis pas restée longtemps dans ce restaurant, et je me trouve sans force pour affronter la marche sous le soleil brûlant de… 13h15… C’est trop tôt. Je ne sais pas que faire. J’ai déjà beaucoup marché sous le soleil et j’en ai marre. Je reprends le chemin de l’hôtel en passant pas le bord de mer.

De retour à l'hôtel

Je tombe à l’hôtel sur toutes mes connaissances (au masculin) autour d’une table à discuter. J’ai l’impression qu’ils passent une grande partie de leurs journées à l’hôtel, sans sortir. A part le soir, ils vont au restaurant.

Je commence à comprendre s’ils restent des mois depuis des années ici. Moi aussi je commence à être à court d’idées pour faire quelque chose. J’en ai fait beaucoup. Avant c’était le vent qui m’empêchait de marcher, maintenant c’est la forte chaleur. Dans le fond, c’est sans doute une bonne chose que cette obligation à sortir de Thaïlande, va me pousser à partir et voir d’autres villes, parce que je m'encroute....

Pour l’instant il y a encore le 31, et le 1er janvier à passer. Et je pense que ce n’est pas le pire endroit pour y vivre ces jours là. Je pense avoir fait un bon choix.

Je suis restée dans ma chambre, à la clim, j’en avais bien besoin, Cela m’a permis de rattraper un peu mon blog. Je dois admettre que je dois prendre le rythme des pays tropicaux quand la chaleur est forte, me reposer à l’heure la plus forte, faire comme tout le monde fait. C’est être raisonnable.

Il est 16 hres et je ne vois de ma fenêtre personne marcher sur la promenade du bord de mer, il doit faire encore très chaud.

L’internet ne me donne que 32/33°, c’est pas encore la fournaise…

Ressortir faire des courses

Il est un peu plus de 16 heures. Je décide de sortir faire quelques courses, prendre l’air surtout à une température plus clémente. Il fait super bon le soir, et la nuit, du, quoi, 26°.

Je veux essayer de me trouver un supplément de mon protecteur solaire, qui diminue, une marque que je vais acheté en Thaïlande qui est très bien. Je rentre chez Watson, c’est le magasin de produits de beautés, local, de la ville. Je trouve en effet la marque de mon protecteur solaire mais en +50, pas en +30. Après tout, je mon corps n’a  pas pris le soleil depuis tellement longtemps, et déjà j’ai un dos… rouge, pas trop mais un peu. Alors à pour la protection 50. 184 bahts. 4,76 €.

Il faut dire qu’ils ont leur propre marque, Watson, c’est un peu comme un Yves Rocher. Mais j’ai préféré acheter la marque dont j’étais satisfaite.


Autre achat chez Watson. J’avais besoin d’un crayon a sourcils, les miens ont diminué. Alors j’opte pour la proposition de la vendeuse d'acheter dans leur marque, tellement bon marché, 45 bahts le crayon, 1,19 €, une promo. Le hic c’est de trouver la bonne couleur, il n’y a pas de tester… Naturel brown ou l’autre, le  brown foncé ? La fille me conseille le brun naturel. Et heureusement que j’ai acheté celui -à, car il est déjà bien… foncé.

J’ai fait cette photo pour vous montrer quelque chose de très original. Au bout du crayon se trouve un mini taille-crayons, ça je n’ai jamais vu en France. Il y a aussi la petite brosse pour brosser les sourcils mais ça nous l’avons également.


Vous voyez le taille crayon ?

La boutique où ils vendent les mini scooters électriques. Ils sont génial.
Un monsieur dans mon hôtel s’est renseigné, ça coûte 400 Euros.


Je ne veux pas aller au marché du week-end de la jetée, il y avait trop de foule hier. Je me rends compte que c’est un marché un peu trop pour touristes. Je ne parle pas de touristes étrangers, mais des ThaÏs également, et surtout. Et j’ai trouvé que les prix étaient plus chers que la normale, c’est du… pour touristes... Je décide donc moi d’aller de nouveau au marché de la gare qui est un vrai marché.

Au marché de la gare 

Je cherche des concombres, le légume le plus pratique que moi je puisse acheter, manger comme ça, sans aucune préparation. Et ils étaient devenus tellement chers à Paris à mon supermarché que je n’en achetais plus, ou très rare, alors que j’adore.



Alors là je suis tombée….. vous savez combien m’a couté ce concombre, ils s’achètent au poids, ils sont pesés… Eh bien 7 bahts. 19 centimes d’euro. En France j’aurais payé au moins 1€40.


Voilà quelques légumes bizarroïdes que je découvre sur le marché dont je ne connais pas le nom.
Donc à vous de me dire ce que c’est.

Non ça, ce n’est pas du concombre


Il dort, mais dort ! Au milieu d’une boutique (et des paquets de gâteaux..)
Il ne m’a même pas sentie.


Je suis invitée pour le dîner du réveillon !

Je rentre par le fond de ma rue, et qui me rattrape, Stéphane, à vélo comme toujours.  Depuis qu’on a fait connaissance je n'arrête pas de tomber sur lui dans la rue. Il était là pour s’acheter son plat préféré, préparé sur place, dans la rue, et qu'il emporte dans un sachet en plastique vers soin homestay. Lui il peut manger ainsi parce qu’il est dans un homestay où il y a un jardin et une cuisine. Moi je ne me vois pas manger ça dans ma chambre, je risquerais de saloper tout… Déjà que j’arrive à manger des trucs parfois frais dans ma chambre, mais, froids.

Et puis il me dit qu’à son homestay, ils ont décidé de faire un dîner demain soir avant d’aller au feu d’artifice. « Si tu veux, tu viens… il faut juste me le dire pour qu’on ajuste l’achat de la nourriture ». 

Bien sûr que j’ai envie de venir. Qu’est ce que j’emporte ? Ce que tu vas boire. Chacun apporte ce qu’il boit et on se partage les frais de la nourriture. Cela me rappelle des souvenirs du Brésil, c’est comme cela qu’on faisait pour « nos » fêtes… "Tu amènes ce que tu bois"… Et voilà, mon réveillon est marqué, je suis très contente. C'est mieux que le karaoké prévu à mon hôtel…

De la tristesse à le quitter cet hôtel !

Mon dîner ce soir, du grignotage. Je dois terminer la nourriture fraîche que j’ai encore dans le frigo puisque je déménage demain je ne dois pas avoir trop de choses à transbahuter. J’irai acheter ce dont j’ai besoin pour deux jours dès que je serai installée dans mon nouvel hôtel.

J’ai la tristesse de partir. Cette chambre est devenue ma maison. J’ai surtout aimé sa grande surface, et tout pour y vivre normalement. Et puis, ben, oui, cette vue, que j’ai à chaque fois tellement de mal à quitter.



vendredi 29 décembre 2023

Vendredi 29 Décembre 2023 - Prachuap (13) - Galère pour trouver un restau, et galère pour trouver le War museum

Mais qu'est-ce que les jours sont courts, je me lève à 7 h15, oui, et je n'arrive pas à faire tout ce que je voudrais faire dans la journée  et je n'arrête pas de courir d'un endroit à un autre.

Vous voyez mon hôtel, ce soir (et tout le week-end),  il est : FULLY BOOKED.



Vous voyez que j'avais entièrement raison de me caser sur un séjour long quelque part, parce, que ces fêtes de fin d'année... Et il y a un monde fou à Prachuap en ce moment. Pas des touristes occidentaux, un peu seulement, mais beaucoup, beaucoup de touristes Thaïs, des Thaïs en vacances.

Et moi aussi je suis fully booked !

Comme j'ai du mal à le quitter cet hôtel, je commence à connaitre plein de gens dans l'hôtel, je cause. C’est aussi pour ça que je n’arrive pas à faire ce que je prévois de ma journée.

Et le confort que j'ai dans ma chambre je ne vais pas le retrouver ailleurs... Sans parler de l'ambiance qu'il y a, tellement sympathique avec le personnel de l'hôtel, la jeune qui nettoie ma chambre, les filles de la réception,  et Tum  la patronne de l’hôtel, que j'ai  eu la joie  de retrouver avant-hier, et qui est une femme extraordinaire.

C'est un peu comme ce qu'était mon hôtel à George Town, une "second home".

Bonjour Prachuap.


La température est  optimale et le beau temps est présent. Le vent, oublié.


J’ai moins bien dormi, la fenêtre un peu ouverte cette nuit, jurais peut être pas du, j’ai eu un mal à la gorge sur le matin. j’ai fait un rêve désagréable, je me suis réveillée,  à 4 hres, trop tôt… mais j’ai réussi à rendormir jusqu’à 7h20, ça devient mon heure de réveil nature… Heureusement en Malaisie je prendrai une heure de plus. A 7h20 dès que j’ouvre mes rideaux, la première chose que je fais, pour voir cette magnifique vue sur la mer que j’aie, je vois déjà des gens qui marchent sur la promenade du bord de mer. Les Thais qui habitent la maison en dessous de ma fenêtre sont déjà dehors à se parler à leur porte. Les Thais se lèvent très tôt. Et ils se couchent.. tôt. L’explication que la vie s’arrête le soir a 18h30, quand toutes boutiques ferment leur rideaux, et que les rues deviennent désertes.

J’ai pris mon petit déjeuner dans ma chambre, quartiers de pamplemousse, café, et silices raisin bread.
Mais je me suis habillée ensuite plus vite que d’habitude pour pouvoir descendre dans le hall prendre un café supplémentaire. Ce n’est pas un vrai petit déjeuner, c’est juste du café en poudre, et du thé en sachets, parfois des petites bananes. Moi j’ai besoin de prendre mon café dès que je me réveille, je déteste devoir prendre ma douche avant de boire mon café et devoir m’habiller pour descendre prendre un petit déjeuner… en public.

Je me suis dit aussi que c’était l’occasion de causer avec d’autres occupants de l’hôtel, car beaucoup prennent un vrai petit déjeuner, qui est une option en extra. On m’a dit qu’on pouvait aussi manger à l’hôtel, je ne le savais pas, mais certains le font, notamment le midi.

Alors après mon early morning coffee, je descends prendre un autre café. Évidemment comme c’est une première, je demande  aux hommes assis à côté.. c’est ça l’eau chaude ?. Et je m’installe à une autre table à côté. Des échanges commencent, en anglais bien sûr. Je les ai bien sûr déjà croisés plusieurs fois.

Eh bien je suis restée discuter avec eux jusqu’à… midi ! L’un est Sri Lankais, vivant en Suède depuis des années, parce que c’est la qui a pu obtenir son statut de résident facilement, et aujourd’hui à la retraite, il passe je ne sais plus, 4 mois ou 6 mois ici à Prachuap. Comment ? Visa de retraité. Il se rappelle de quelques mots de français, il a été à l’Alliance française de Colombo, et c’est à Paris qu’il est allé directement quand il a quitté le Sri Lanka.

L’autre est Allemand, pareil, à la retraite, je ne sais pas combien de mois il reste, mais il reste longtemps…

Au cours de notre discussion, je raconte que le seul problème à Prachuap pour moi c’est que je ne sais faire ni vélo ni moto et que pour aller jusqu’à la plage c’est très très dur et fatiguant. Le Sri Lankais déclare que lui non plus ne sait faire ni vélo ni moto. L’Allemand, lui, a loué une moto.

Je voudrais aller au War Museum

 Je leur dis que justement je voulais depuis longtemps aller visiter le musée de la guerre, the War Museum, qui se trouve à l’intérieur de Wing 5, et que je ne peux pas parce que la dernière fois que j’ai essayé à mon premier séjour, un militaire m’a arrêtée en me disant que je ne pouvais pas y aller à pied qu’il fallait que je sois ou en vélo ou en moto.

Alors l’Allemand, m’explique le chemin à prendre. Il faut que j’aille au-delà du terrain de golf et que je tourne à gauche et je continue jusqu’à un check-point où je devrais laisser mon passeport, enfin la photocopie de mon passeport, personne ne garde son passeport sur soi, et il me donnera une carte, un laissez-passer, et au retour je donnerai la carte et je récupère mon passeport. 

Il me montre sur la carte sur son téléphone, je prends des photos.




Là, sur cette carte on voit très bien la route qui contourne le terrain de golf.


Trouver un restaurant

Il est midi, j’ai faim, si je veux aller au musée qui dans ma tête devait fermer à 16 hres ou 16h30 comme toutes les trucs de l’état et les administrations, je dois me dépêcher et je les quitte.

Il faut que je trouve un restaurant où je peux manger vite un fried rice kai, probablement, car c’est le mot qu’ils comprennent le mieux.

Je prends la rue centrale, la commerciale comme je l’appelle, je la descends, c’est celle qui conduit direct au check-point d’entrée vers Ao Manao. Il y à plusieurs restaurants locaux, simples, en bas de la rue à partir du temple. Mais je ne sais pas quelle déveine j’ai aujourd’hui, ils sont fermés, soit on ne me comprend pas,  je me casse le nez dans je ne sais combien de restaurants.

Je décide alors d’aller vers mon restaurant habituel où je mangeais de si bonnes crevettes, qui se trouve en face de l’entrée de wing5. Je passe ma tête, la patronne me voit, me reconnaît immédiatement et me fait de grands signes pour que je rentre. Oui, ça fait des jours que je n’y suis pas retournée dans ce restaurant là. 

Mais il y a un monde ! Que des Thais, en grands groupes autour des grandes tables de bois. Ça montre bien que j’avais bien choisi ce restaurant, qu’il est très prisé par les Thais. Alors que lorsque j’y allais il n’y avait presque personne. C’est ce weekend de fête qui a amené autant de Thais à Prachuap. Je fais triste mine, je demande à la jeune fille qui parle un peu l’anglais s’il est possible d’avoir mon plat habituel… elle sait… le fried rice shrimps, très rapidement car je dois partir marcher. A pied jusqu’au War Museum et qu’il risque de fermer à 16 hres. Bon il est déjà 14 h passées il faut dire.

On me dit de m’assoir. Mais évidemment ce n’est pas moi que l’on sert en premier, et c’est normal, je. viens d’arriver et il y a toutes ce multiples tables qui ont avant moi commandé. Et les Thais ce n’est pas un fried Rice qu’ils commandent quand ils vont au restaurant en groupes, croyez moi…

Je comprends bien que je vais devoir attendre, j’interpelle la jeuné fille, elle me dit oui oui, mais sa mère me dit non celui pas pour vous. Je sais que j’ai commandé, je suis embarrassée, je ne peux pas attendre, ça pose un problème si je pars ? On me dit que non. Pour dire que mon fried Rice, il n’était pas en train d’être préparé…

J’ai très très faim, je ne peux absolument pas entreprendre ma marche à pied en crevant de faim, sans avoir quelque chose dans le ventre.Je remonte donc la rue en regardant à nouveau ce qui est ouvert. Mais pourquoi autant de restaurants fermés, week-end de fête je présume… je demande lá… non ils ne font pas de fried Rice. Ou alors ils ne me comprennent pas. Pourtant c’est pas compliqué à dire fried rice. Et d’habitude on me comprend ! J’ai  beau même utiliser mon traducteur,  on me dit… mimi…. Ou lá, on me dit qu’il y a des nouilles ou de la soupe,,, non, je ne veux pas ça, j’aime pas.

J’ai fini par trouver ! Un restau où il n’y avait personne, espoir d’être vite servie. Fried Rice kai, oui, 50 bahts. Quick ? Oui. J’ai même eu la petite soupe à la citronnelle, et tout ça a été… très bon.

 

Il est presque 14 hres

Quand je repars vers le check-point... Je pense pouvoir arriver au musée vers 14h30, 35. C’est bon. J’inscris « museum » sur le cahier !

Il fait chaud, pas plein soleil, il y a une légère couverture nuageuse et cela m’arrange. Mais quand même je m’équipe, chapeau lunettes. Je suis quand même trempée malgré le ciel un peu gris.


Après avoir parcouru un bon chemin à pied, un tuk-tuk familial s’arrête et me propose un lift. C’est un couple thaï et leur petit garçon adorable qui me regarde éberlué, moi avec mes lunettes noires et mon chapeau ! 

Je leur explique, je ne vais pas à la plage, pas à la "beach", mais au musée, et qu'il faudrait qu’ils m’arrêtent après le terrain de golf, un coin où il y a route sur la gauche. Oui, en thaï  en anglais, mais ils me comprennent.

Mais on a dépassé le terrain de golf depuis un moment, je pense que je suis trop loin... J’ai vu un poste de police, plusieurs autour d’une grande table, sous un auvent, je vais aller m’informer. Je demande à ces sympathiques gens de m’arrêter. Ils étaient adorables. 

Je marche en arrière jusqu’à ce poste de policiers. C’est écrit Police, alors !
Longue conversation. Ils ne parlent pas anglais. Joce avec ses quelques mots de Thai, puis le téléphone et Google traducteur…

Eux me disent que je ne peux pas marcher a pied jusqu’au musée (comme la dernière fois…), et ensuite l’un regarde son internet et me dit : museum closed, rénovation ! Je n’en crois pas un mot, et je leur dis que je veux aller voir de mes yeux. Dites moi où se trouve cette route sur la gauche après le terrain de golfe... L’un me dit que je dois marcher en arrière, l’autre me dit que je dois marcher par devant… À la fin, c’est par devant que je dois aller…

Bon, ok, j’avance. Pourtant j’ai dépassé le golf depuis longtemps… et là j’arrive rapidement à la Grande marre d’eau qui se trouve juste avant l’hôtel de luxe, donc le chemin qui mène à la plage.

Je reviens en arrière, je retrouve les policiers et je leur dis non non non c’est pas par-là par-là on va à la plage. Moi, chan mai paî Beach ! Et alors un autre garde encore son Internet et me dis si si il faut marcher straight on, puis tourner à gauche. 

À contrecœur, je recommence. J’arrive à l’étendue d’eau et en effet il y a un virage sur la gauche et une route qui va vers la mère. Au point où j’ai l’habitude d’arriver mais d’habitude je continue vers la droite vers la plage et là je vois que la route continue aussi vers la gauche et ressemble énormément à la photo que j’ai prise du plan que m’a montré l’allemand, je prends donc cette route je ne l’aurais jamais prise si l’allemand ne me l’avait pas expliqué en détail, car c’est une route avec des virages insensés, et il n’y a pas d’espace pour marcher pour un piéton. Je dois marcher sur l’herbe. Et faire très attention aux voitures, évidemment, qui roulent comme des fous.

En effet, la route n’est pas de très longue distance, l’Allemand m’avait parlé de 200 m, quoi.
J’arrive à un endroit de loisirs, il y a des tables des gens, j’ai compris par la suite que c’était la l’entrée du terrain de golf. Mais je demande, et personne ne sait ce qu’est le War Museum… Enfin un monsieur connaît. Il me dit de continuer la route et que je vais y arriver. Donc je continue la route. Et en effet je vois au loin un check point avec une guérite, Youpi !

J’étais toute contente d’y être arrivée. Mais le  militaire me tdit You cannot walk !  et ça recommence….
You must be vehicled. Ensuite, il me dit Museum closed. Une voiture de Thais et la femme semble comprendre mon anglais je lui pose la question et elle me dit que le militaire dit que le musée est fermé. Je lui demande alors en anglais pourquoi est-il fermé il y a des travaux elle pose la question militaire qui répond  museum in rénovation. Je demande jusqu’à quand. Le militaire répond indeterminated.

Et voilà les gars au poste de police, ils avaient raison. Le musée est fermé et je n’ai pas le droit d’y aller à pied..

Je reprends donc le chemin à l’envers.






Je retrouve les policiers et je leur répète ce que le militaire m’a dit, donc ils avaient raison. Je suis quand même très contente d’être arrivée jusqu’au bout. C’était pas évident.

Aucun véhicule ne m’a pris à son bord sur mon chemin de retour. Mais la chaleur était déjà tombée. C’était beaucoup moins dur. Il est presque quatre heures.

De retour à l’entrée de wing 5, je photographie cette carte où je vois que la route que m’a indiquée l’allemand n’est pas là plus courte. Sans doute facile quand on est à moto comme lui, mais à pied il semble qu’il vaut mieux tourner vers la gauche tout de suite à l’entrée là où on arrive sur la photo du roi. Ça me paraît plus court.




Sur mon chemin en ville, un bel arbuste fleuri.


Je rentre à ma chambre, et je vois au loin un skateboard. Dingue, Super.
Vous voyez, c’est cette voile blanche, au loin sur la gauche.





Au marché du week-end

Vers 6 hres je ressors vers le marché qui a lieu le weekend le long de la jetée. C'est un grand marché de nuit qui se tient sur une portion de la rue du front de mer qui va de la montagne Khao Chong Krachok au Saranwithee Bridge (le nom de la jetée).  

En sortant je croise le Canadien qui loge à l’hôtel, avec un petit paquet du marché. De l’ananas, coupés en morceaux dans un sachet plastique, me montre t-il. Il y a beaucoup de monde me dit il. Mais je n’y vais pas cette fois-ci pour prendre des photos mais pour m’acheter à manger, car je n’ai rien pour ce soir dans mon frigo.

En effet c’est la foule. Je prends ces photos pour envoyer à mes amis brésiliens pour leur montrer que le marché ici c’est comme le carnaval dans les rues de Bahia. Sauf qu’ici il n’y a pas de danger ici d’être serré serré. Et avancer au milieu d’une foule, moi j’ai l’expérience, je sais faire.




Quand même une petite photo traditionnelle, les insectes…


Ces photos qui suivent c’est pour vous montrer ma folie des motos. Personne ne circule plus à pied dans cette ville. Des le plus jeune âge, ils roulent en moto, permis ou pas permis. Pour le plus petit déplacement ils prennent la moto. Et après c’est la voiture. Je peux vous assurer que marcher à pied comme je le fais est très dangereux. Il n’y a pas de trottoirs adaptés au piéton, c’est simple. Et les trottoirs sont embarrassés par des tonnes de choses, il faut monter, descendre, marcher sur la chaussée où roulent les voitures.

Là en suivant la promenade le long de la mer c’est beaucoup mieux, au moins il y a un large trottoir. Mais il y a quand même motos et voitures qui y circulent au milieu.


Mon dîner

J’ai retrouvé sur le marché ma petite vendeuse qui fabrique ces rouleaux de printemps miniatures que j'adore. Elle me reconnait bien sûr maintenant et j'ai droit à de grands sourires.

Je me suis régalée encore ce soir. 
La sauce verte très très spicy (mais pas autant que le wasabi...), j'ai tout mangé. 



Mon installation pour recharger mes trois appareils en même temps.
Le 3 ème, un mobile, vous ne le voyez pas parce que prends la photo avec.


Et là mon installation pour arriver à avoir l’obscurité complète dans ma chambre, dont j’ai besoin…
Les pinces à linge… parce que sinon, les rideaux, sur les côtés toute la lumière passe, et à 6 hres….. !!!