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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

vendredi 29 décembre 2023

Vendredi 29 Décembre 2023 - Prachuap (13) - Galère pour trouver un restau, et galère pour trouver le War museum

Mais qu'est-ce que les jours sont courts, je me lève à 7 h15, oui, et je n'arrive pas à faire tout ce que je voudrais faire dans la journée  et je n'arrête pas de courir d'un endroit à un autre.

Vous voyez mon hôtel, ce soir (et tout le week-end),  il est : FULLY BOOKED.



Vous voyez que j'avais entièrement raison de me caser sur un séjour long quelque part, parce, que ces fêtes de fin d'année... Et il y a un monde fou à Prachuap en ce moment. Pas des touristes occidentaux, un peu seulement, mais beaucoup, beaucoup de touristes Thaïs, des Thaïs en vacances.

Et moi aussi je suis fully booked !

Comme j'ai du mal à le quitter cet hôtel, je commence à connaitre plein de gens dans l'hôtel, je cause. C’est aussi pour ça que je n’arrive pas à faire ce que je prévois de ma journée.

Et le confort que j'ai dans ma chambre je ne vais pas le retrouver ailleurs... Sans parler de l'ambiance qu'il y a, tellement sympathique avec le personnel de l'hôtel, la jeune qui nettoie ma chambre, les filles de la réception,  et Tum  la patronne de l’hôtel, que j'ai  eu la joie  de retrouver avant-hier, et qui est une femme extraordinaire.

C'est un peu comme ce qu'était mon hôtel à George Town, une "second home".

Bonjour Prachuap.


La température est  optimale et le beau temps est présent. Le vent, oublié.


J’ai moins bien dormi, la fenêtre un peu ouverte cette nuit, jurais peut être pas du, j’ai eu un mal à la gorge sur le matin. j’ai fait un rêve désagréable, je me suis réveillée,  à 4 hres, trop tôt… mais j’ai réussi à rendormir jusqu’à 7h20, ça devient mon heure de réveil nature… Heureusement en Malaisie je prendrai une heure de plus. A 7h20 dès que j’ouvre mes rideaux, la première chose que je fais, pour voir cette magnifique vue sur la mer que j’aie, je vois déjà des gens qui marchent sur la promenade du bord de mer. Les Thais qui habitent la maison en dessous de ma fenêtre sont déjà dehors à se parler à leur porte. Les Thais se lèvent très tôt. Et ils se couchent.. tôt. L’explication que la vie s’arrête le soir a 18h30, quand toutes boutiques ferment leur rideaux, et que les rues deviennent désertes.

J’ai pris mon petit déjeuner dans ma chambre, quartiers de pamplemousse, café, et silices raisin bread.
Mais je me suis habillée ensuite plus vite que d’habitude pour pouvoir descendre dans le hall prendre un café supplémentaire. Ce n’est pas un vrai petit déjeuner, c’est juste du café en poudre, et du thé en sachets, parfois des petites bananes. Moi j’ai besoin de prendre mon café dès que je me réveille, je déteste devoir prendre ma douche avant de boire mon café et devoir m’habiller pour descendre prendre un petit déjeuner… en public.

Je me suis dit aussi que c’était l’occasion de causer avec d’autres occupants de l’hôtel, car beaucoup prennent un vrai petit déjeuner, qui est une option en extra. On m’a dit qu’on pouvait aussi manger à l’hôtel, je ne le savais pas, mais certains le font, notamment le midi.

Alors après mon early morning coffee, je descends prendre un autre café. Évidemment comme c’est une première, je demande  aux hommes assis à côté.. c’est ça l’eau chaude ?. Et je m’installe à une autre table à côté. Des échanges commencent, en anglais bien sûr. Je les ai bien sûr déjà croisés plusieurs fois.

Eh bien je suis restée discuter avec eux jusqu’à… midi ! L’un est Sri Lankais, vivant en Suède depuis des années, parce que c’est la qui a pu obtenir son statut de résident facilement, et aujourd’hui à la retraite, il passe je ne sais plus, 4 mois ou 6 mois ici à Prachuap. Comment ? Visa de retraité. Il se rappelle de quelques mots de français, il a été à l’Alliance française de Colombo, et c’est à Paris qu’il est allé directement quand il a quitté le Sri Lanka.

L’autre est Allemand, pareil, à la retraite, je ne sais pas combien de mois il reste, mais il reste longtemps…

Au cours de notre discussion, je raconte que le seul problème à Prachuap pour moi c’est que je ne sais faire ni vélo ni moto et que pour aller jusqu’à la plage c’est très très dur et fatiguant. Le Sri Lankais déclare que lui non plus ne sait faire ni vélo ni moto. L’Allemand, lui, a loué une moto.

Je voudrais aller au War Museum

 Je leur dis que justement je voulais depuis longtemps aller visiter le musée de la guerre, the War Museum, qui se trouve à l’intérieur de Wing 5, et que je ne peux pas parce que la dernière fois que j’ai essayé à mon premier séjour, un militaire m’a arrêtée en me disant que je ne pouvais pas y aller à pied qu’il fallait que je sois ou en vélo ou en moto.

Alors l’Allemand, m’explique le chemin à prendre. Il faut que j’aille au-delà du terrain de golf et que je tourne à gauche et je continue jusqu’à un check-point où je devrais laisser mon passeport, enfin la photocopie de mon passeport, personne ne garde son passeport sur soi, et il me donnera une carte, un laissez-passer, et au retour je donnerai la carte et je récupère mon passeport. 

Il me montre sur la carte sur son téléphone, je prends des photos.




Là, sur cette carte on voit très bien la route qui contourne le terrain de golf.


Trouver un restaurant

Il est midi, j’ai faim, si je veux aller au musée qui dans ma tête devait fermer à 16 hres ou 16h30 comme toutes les trucs de l’état et les administrations, je dois me dépêcher et je les quitte.

Il faut que je trouve un restaurant où je peux manger vite un fried rice kai, probablement, car c’est le mot qu’ils comprennent le mieux.

Je prends la rue centrale, la commerciale comme je l’appelle, je la descends, c’est celle qui conduit direct au check-point d’entrée vers Ao Manao. Il y à plusieurs restaurants locaux, simples, en bas de la rue à partir du temple. Mais je ne sais pas quelle déveine j’ai aujourd’hui, ils sont fermés, soit on ne me comprend pas,  je me casse le nez dans je ne sais combien de restaurants.

Je décide alors d’aller vers mon restaurant habituel où je mangeais de si bonnes crevettes, qui se trouve en face de l’entrée de wing5. Je passe ma tête, la patronne me voit, me reconnaît immédiatement et me fait de grands signes pour que je rentre. Oui, ça fait des jours que je n’y suis pas retournée dans ce restaurant là. 

Mais il y a un monde ! Que des Thais, en grands groupes autour des grandes tables de bois. Ça montre bien que j’avais bien choisi ce restaurant, qu’il est très prisé par les Thais. Alors que lorsque j’y allais il n’y avait presque personne. C’est ce weekend de fête qui a amené autant de Thais à Prachuap. Je fais triste mine, je demande à la jeune fille qui parle un peu l’anglais s’il est possible d’avoir mon plat habituel… elle sait… le fried rice shrimps, très rapidement car je dois partir marcher. A pied jusqu’au War Museum et qu’il risque de fermer à 16 hres. Bon il est déjà 14 h passées il faut dire.

On me dit de m’assoir. Mais évidemment ce n’est pas moi que l’on sert en premier, et c’est normal, je. viens d’arriver et il y a toutes ce multiples tables qui ont avant moi commandé. Et les Thais ce n’est pas un fried Rice qu’ils commandent quand ils vont au restaurant en groupes, croyez moi…

Je comprends bien que je vais devoir attendre, j’interpelle la jeuné fille, elle me dit oui oui, mais sa mère me dit non celui pas pour vous. Je sais que j’ai commandé, je suis embarrassée, je ne peux pas attendre, ça pose un problème si je pars ? On me dit que non. Pour dire que mon fried Rice, il n’était pas en train d’être préparé…

J’ai très très faim, je ne peux absolument pas entreprendre ma marche à pied en crevant de faim, sans avoir quelque chose dans le ventre.Je remonte donc la rue en regardant à nouveau ce qui est ouvert. Mais pourquoi autant de restaurants fermés, week-end de fête je présume… je demande lá… non ils ne font pas de fried Rice. Ou alors ils ne me comprennent pas. Pourtant c’est pas compliqué à dire fried rice. Et d’habitude on me comprend ! J’ai  beau même utiliser mon traducteur,  on me dit… mimi…. Ou lá, on me dit qu’il y a des nouilles ou de la soupe,,, non, je ne veux pas ça, j’aime pas.

J’ai fini par trouver ! Un restau où il n’y avait personne, espoir d’être vite servie. Fried Rice kai, oui, 50 bahts. Quick ? Oui. J’ai même eu la petite soupe à la citronnelle, et tout ça a été… très bon.

 

Il est presque 14 hres

Quand je repars vers le check-point... Je pense pouvoir arriver au musée vers 14h30, 35. C’est bon. J’inscris « museum » sur le cahier !

Il fait chaud, pas plein soleil, il y a une légère couverture nuageuse et cela m’arrange. Mais quand même je m’équipe, chapeau lunettes. Je suis quand même trempée malgré le ciel un peu gris.


Après avoir parcouru un bon chemin à pied, un tuk-tuk familial s’arrête et me propose un lift. C’est un couple thaï et leur petit garçon adorable qui me regarde éberlué, moi avec mes lunettes noires et mon chapeau ! 

Je leur explique, je ne vais pas à la plage, pas à la "beach", mais au musée, et qu'il faudrait qu’ils m’arrêtent après le terrain de golf, un coin où il y a route sur la gauche. Oui, en thaï  en anglais, mais ils me comprennent.

Mais on a dépassé le terrain de golf depuis un moment, je pense que je suis trop loin... J’ai vu un poste de police, plusieurs autour d’une grande table, sous un auvent, je vais aller m’informer. Je demande à ces sympathiques gens de m’arrêter. Ils étaient adorables. 

Je marche en arrière jusqu’à ce poste de policiers. C’est écrit Police, alors !
Longue conversation. Ils ne parlent pas anglais. Joce avec ses quelques mots de Thai, puis le téléphone et Google traducteur…

Eux me disent que je ne peux pas marcher a pied jusqu’au musée (comme la dernière fois…), et ensuite l’un regarde son internet et me dit : museum closed, rénovation ! Je n’en crois pas un mot, et je leur dis que je veux aller voir de mes yeux. Dites moi où se trouve cette route sur la gauche après le terrain de golfe... L’un me dit que je dois marcher en arrière, l’autre me dit que je dois marcher par devant… À la fin, c’est par devant que je dois aller…

Bon, ok, j’avance. Pourtant j’ai dépassé le golf depuis longtemps… et là j’arrive rapidement à la Grande marre d’eau qui se trouve juste avant l’hôtel de luxe, donc le chemin qui mène à la plage.

Je reviens en arrière, je retrouve les policiers et je leur dis non non non c’est pas par-là par-là on va à la plage. Moi, chan mai paî Beach ! Et alors un autre garde encore son Internet et me dis si si il faut marcher straight on, puis tourner à gauche. 

À contrecœur, je recommence. J’arrive à l’étendue d’eau et en effet il y a un virage sur la gauche et une route qui va vers la mère. Au point où j’ai l’habitude d’arriver mais d’habitude je continue vers la droite vers la plage et là je vois que la route continue aussi vers la gauche et ressemble énormément à la photo que j’ai prise du plan que m’a montré l’allemand, je prends donc cette route je ne l’aurais jamais prise si l’allemand ne me l’avait pas expliqué en détail, car c’est une route avec des virages insensés, et il n’y a pas d’espace pour marcher pour un piéton. Je dois marcher sur l’herbe. Et faire très attention aux voitures, évidemment, qui roulent comme des fous.

En effet, la route n’est pas de très longue distance, l’Allemand m’avait parlé de 200 m, quoi.
J’arrive à un endroit de loisirs, il y a des tables des gens, j’ai compris par la suite que c’était la l’entrée du terrain de golf. Mais je demande, et personne ne sait ce qu’est le War Museum… Enfin un monsieur connaît. Il me dit de continuer la route et que je vais y arriver. Donc je continue la route. Et en effet je vois au loin un check point avec une guérite, Youpi !

J’étais toute contente d’y être arrivée. Mais le  militaire me tdit You cannot walk !  et ça recommence….
You must be vehicled. Ensuite, il me dit Museum closed. Une voiture de Thais et la femme semble comprendre mon anglais je lui pose la question et elle me dit que le militaire dit que le musée est fermé. Je lui demande alors en anglais pourquoi est-il fermé il y a des travaux elle pose la question militaire qui répond  museum in rénovation. Je demande jusqu’à quand. Le militaire répond indeterminated.

Et voilà les gars au poste de police, ils avaient raison. Le musée est fermé et je n’ai pas le droit d’y aller à pied..

Je reprends donc le chemin à l’envers.






Je retrouve les policiers et je leur répète ce que le militaire m’a dit, donc ils avaient raison. Je suis quand même très contente d’être arrivée jusqu’au bout. C’était pas évident.

Aucun véhicule ne m’a pris à son bord sur mon chemin de retour. Mais la chaleur était déjà tombée. C’était beaucoup moins dur. Il est presque quatre heures.

De retour à l’entrée de wing 5, je photographie cette carte où je vois que la route que m’a indiquée l’allemand n’est pas là plus courte. Sans doute facile quand on est à moto comme lui, mais à pied il semble qu’il vaut mieux tourner vers la gauche tout de suite à l’entrée là où on arrive sur la photo du roi. Ça me paraît plus court.




Sur mon chemin en ville, un bel arbuste fleuri.


Je rentre à ma chambre, et je vois au loin un skateboard. Dingue, Super.
Vous voyez, c’est cette voile blanche, au loin sur la gauche.





Au marché du week-end

Vers 6 hres je ressors vers le marché qui a lieu le weekend le long de la jetée. C'est un grand marché de nuit qui se tient sur une portion de la rue du front de mer qui va de la montagne Khao Chong Krachok au Saranwithee Bridge (le nom de la jetée).  

En sortant je croise le Canadien qui loge à l’hôtel, avec un petit paquet du marché. De l’ananas, coupés en morceaux dans un sachet plastique, me montre t-il. Il y a beaucoup de monde me dit il. Mais je n’y vais pas cette fois-ci pour prendre des photos mais pour m’acheter à manger, car je n’ai rien pour ce soir dans mon frigo.

En effet c’est la foule. Je prends ces photos pour envoyer à mes amis brésiliens pour leur montrer que le marché ici c’est comme le carnaval dans les rues de Bahia. Sauf qu’ici il n’y a pas de danger ici d’être serré serré. Et avancer au milieu d’une foule, moi j’ai l’expérience, je sais faire.




Quand même une petite photo traditionnelle, les insectes…


Ces photos qui suivent c’est pour vous montrer ma folie des motos. Personne ne circule plus à pied dans cette ville. Des le plus jeune âge, ils roulent en moto, permis ou pas permis. Pour le plus petit déplacement ils prennent la moto. Et après c’est la voiture. Je peux vous assurer que marcher à pied comme je le fais est très dangereux. Il n’y a pas de trottoirs adaptés au piéton, c’est simple. Et les trottoirs sont embarrassés par des tonnes de choses, il faut monter, descendre, marcher sur la chaussée où roulent les voitures.

Là en suivant la promenade le long de la mer c’est beaucoup mieux, au moins il y a un large trottoir. Mais il y a quand même motos et voitures qui y circulent au milieu.


Mon dîner

J’ai retrouvé sur le marché ma petite vendeuse qui fabrique ces rouleaux de printemps miniatures que j'adore. Elle me reconnait bien sûr maintenant et j'ai droit à de grands sourires.

Je me suis régalée encore ce soir. 
La sauce verte très très spicy (mais pas autant que le wasabi...), j'ai tout mangé. 



Mon installation pour recharger mes trois appareils en même temps.
Le 3 ème, un mobile, vous ne le voyez pas parce que prends la photo avec.


Et là mon installation pour arriver à avoir l’obscurité complète dans ma chambre, dont j’ai besoin…
Les pinces à linge… parce que sinon, les rideaux, sur les côtés toute la lumière passe, et à 6 hres….. !!!

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