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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

vendredi 31 décembre 2010

Vendredi 31 Décembre 2010 - Phuket (2) - Le Réveillon à Kamala

Qu'est ce que j'ai bien dormi, aussitôt couchée hier soir. Jusqu'à 8 hres 15 à peu près. Je n'ai pas été réveillée ni par l'appel du muezzin, comme l'an dernier, ni par les coqs, on est au milieu des maisons des Thaïs, mais très vite par une salve de pétards. C'est l'habitude au moment des fêtes. L'an dernier ça a été pareil. Il y a aussi des lancements de feux d'artifices, un peu chaque jour...

J'ai pris un petit déjeuner sur la terrasse, avec ce que on avait emporté de la veille.

Voilà la vue qu'on a de la terrasse de la maison. 





Le temps est toujours aussi cata. Il ne pleut que de temps en temps mais c'est completement nuageux et obscure. Cela ne donne pas du tout envie, en tout cas pour moi, d'aller à la plage ou me baigner. Si c'est comme ça dans tout le sud, on ne va pas rigoler.

Alors allons voir... Patong !

On a traîné un peu, puis, on a décidé d'aller voir Patong. Eh oui, je n'y suis jamais allée, ni mes deux autres compagnons non plus. Ce n'est pas moi qui en avais le plus envie, faut dire. Mais, faut bien voir ça une fois dans sa vie !

Alors voilà quelques images de Patong. On a déjeuné là bas, d'un pad thai, on est allé voir les Malls, le Carrefour. Voilà ce que ça donne Patong :



A l'intérieur des shoppings, il y a d'immenses salons de beauté.




Puis on est rentré. Le temps est toujours moche. Domi et Christian ont décidé d'aller à la plage de Kamala. Moi j'ai décidé de rester pour compléter mon blog, en retard de trois jours. Claude est parti vers l'aéroport de Phuket, chercher un autre couple qui va venir séjourner dans sa maison.

La nuit est tombée et je commence à être attaquee par les moustiques. Eh oui, si à Bangkok il n'y en avait pas, ici, il y en a.

Oui ce soir, c'est Réveillon ... si l'on peut dire. On va aller diner chez le Suisse, au "Oh la la", rien d'extraordinaire. Mais au moins, je ne suis pas seule, et je suis pas à Paris en train de déprimer en ces jours catas de fêtes de fin d année.

Le Réveillon du 31

Un couple est arrivé dans la maison de Claude. Ils sont très sympas, Mathilde et Bruno. Claude avait donc deja réservé le repas de réveillon à sa façon, chez Robert, le Suisse du "Oh La La", parce qu'il y avait au menu du réveillon, une côte de boeuf !

Seulement, personne d'entre nous ne souhaitait manger à la Française, ni faire un Réveillon à la Française, et Mathilde, tout comme moi, ne mange pas de viande rouge, ah ah ah !

On est donc allé chez le Suisse, mais à part Claude, nous, on a tous mangé thaï. Mais rien de spécial, Réveillon ou pas ..... moi je me suis prise un curry rouge de poulet avec du riz. Il n'y avait absolument aucune ambiance.

Voilà où l'on a fait notre Réveillon
On a ensuite filé vers la plage. Il était presque minuit. Et là, ça a été super. Il y avait beaucoup de monde, des Thaïs, et des touristes, et des feux d'artifice sur toute la baie, et sur toutes les autres baies qu'on voyait tout autour.

Les lanternes thaïes

On a pratiqué une coutume très thaïe : le lancer de lanternes vers le ciel. On avait des lanternes de papier blanc, un peu comme une petite montgolfières. A l'intérieur, on attache, au milieu, une ruban de carton blanc imbibé d'alcool. On enflamme avec un briquet. Il faut que le feu prenne bien, et l'air chaud gonfle la lanterne, tout comme les montgolfières. On retient la lanterne et quand on sent qu'elle se soulève d'elle-même, on la lâche, et elle s'envole vers le ciel. Au moment de la lâcher, on fait un voeu. Plus la lanterne s'envole haut et loin, plus le voeu aura de chances d'être exaucé.

Il y avait des centaines de lanternes qui s'envolaient vers le ciel, magnifique.





Bon, ce n'est pas du tout facile à faire pour que ça marche. J'ai essayé de lancer ma première lanterne... Manque de pot, le papier tout autour, sous un coup de vent, s'est enflammé et la lanterne a atterri dans le sable. Très mauvaise chance pour l'année qui arrive. On m'a raconté, un exemple, l'histoire d'une femme, une année, qui n'arrivait à lancer aucune de ses lanternes, l'une après l'autre, et elle est décédée l'année même dans un accident de voiture.

Mais... j'ai lancé une seconde lanterne, et celle-là, elle est montée haut, très haut dans le ciel, elle est allée rejoindre les centaines autres lanternes dans le ciel, jusqu'à ce que je la perde du regard.
Donc ça va, j'ai réussi.


Pour les Thaïlandais, les lanternes volantes représentent une forme de connaissance, et leur lumière qui s'élève est à même de les guider sur le chemin de leur vie. A l'origine, la tradition des lanternes volantes vient du nord de la Thaïlande, où elles étaient traditionnellement lâchées durant le festival de la pleine lune (yee peng festival). Le lâcher de lanternes est devenu un véritable phénomène de société au Royaume-Uni, Etats-Unis et Brésil. Et les lanternes sont souvent confondues avec des OVNI...

Mai Thai

Ensuite, nous sommes allés boire un cocktail, dans une des petites gargotes, sur la plage, là où on était. J'ai pris un MaiTai, humm, délicieux, à base de rhum, de curaçao, de jus de grenadine etc. Ça doit avoir une origine à Hawai.

On est quand même rentrés à la maison à 2 hres passées du matin. J'ai eu du mal à dormir, j'avais passé ma bonne heure, et vers 4 hres du mat, j'ai eu droit à un concert des coqs.

jeudi 30 décembre 2010

Jeudi 30 Décembre 2010 - De Surat Thani à Phuket (1)

Ce n'était pas un bus... direct !

Réveil à 4h15. Et à 4h45, on nous dit de descendre et de changer de bus !!!!!!!!

A l'agence de Bangkok je m'étais bien refait préciser : le bus est bien "DIRECT" ??? on va directement à Phuket  ??? Oui oui, m'avait-dit la fille. Et voilà que ce sont ceux qui vont vers Koh Lanta qui restent dans le bus et tous les autres descendent et doivent attendre un autre bus pour continuer.

Surat Thani

On est à Surat Thani. On nous rebadge... un sticker... PHUKET !!!  Et là, on attend...

On a pu acheter un café, 40 bahts, aller au pipi-room, payant, mais on n'a pas payé, ah non, hein ! Et on a attendu, alors que c'était encore la nuit. J'avais dormi quand même quelques six heures, je n'étais pas trop mal. Christian avait dormi aussi (les hommes, vous savez, ça dort partout), mais Domi n'a pas fermé l'oeil dans le bus.

Voilà, on est à Surat Thani en train d'attendre. Il doit être 4/5 hres du matin.

On est donc monté dans un nouveau bus, vers les 8 hres du matin, oui on avait bien attendu. C'était un bus tout à fait local, qui allait vers Phuket en passant par Phan Nga. On s'est arrêté une, deux fois, une première fois dans une gare routière de Surat, et une autre fois dans la gare routière à la sortie de la gare ferroviaire, qui se trouve à 20 km de Surat. Oui, très simple tout ça. On a récupéré des touristes qui, eux, étaient descendus du train de nuit à Surat Thani, et devaient continuer leur trajet du train vers un bus. Et tout le monde a donc été réuni, afin de remplir ce bus-là.

J'ai voyagé aux côtés d'une jeune Sud Africaine qui vit à Los Angeles et travaille à Hollywood, et qui allait passer cinq jours dans un hôtel de Phuket.

Le bus en plus, s'arrêtait sans cesse sur la route pour prendre des Thaïs. Un "pinga-pinga" comme on dit au Brésil. Donc, on n'était pas prêts d'arriver !

Il faisait froid, encore plus froid que dans le bus de nuit, où je n'avais pas mis la polaire. Là, si.

Mais regardez la tronche !

Ma première photo du voyage, j'ai une vraie sale tête ! Je suis frigorifiée.



La tête ! quelqu'un qui n'a pas beaucoup dormi ...
Je suis frigorifiée avec la clim...
Eh bien ce n'est pas 12 hres de transport qu'on a eu, comme l'agence de Bangkok nous avait annoncé. Car on est arrivé à Phuket Town à midi et quelque... c'est à dire 16 heures de voyage ! Et moi c'était depuis 16h30, la veille, que j'avais quitté mon hôtel de Bangkok !

Phuket

A l'arrivée à Phuket Town, une chaleur humide dingue. En plus on est très fatigué, on traîne nos bagages... qui roulent, heureusement, heureusement que j'ai abandonné avant de partir de Paris, l'idée de voyager avec un gros sac à dos. Au moins, la valise, ça roule par les rues.

On doit loger dans la maison de Claude, à Kamala Beach. Je connais Kamala, mais pas sa nouvelle maison. On veut manger quelque chose, faire quelques courses, de l'eau, des trucs pour le petit dej, je sais que chez Claude il n'y a jamais rien en réserve. Au moins qu'on ait un petit dej. demain.

J'ai eu du mal à me reconnaître au début car on est sorti par l'arrière de la gare routière. Le temps n'est pas beau du tout, du tout, alors qu'il faisait très beau à Bangkok. C'est très nuageux, humide, chaud, et presque pluvieux.

Et puis, j'ai reconnu la ville. Ayant l'intention d'aller jusqu'à Kamala par un songteo, on se dirige vers la rue que je connais bien, celle de mon hôtel de l'an passé, le Thavorn. Et voilà qu'une dame d'une agence de voyage, qui par hasard sortait dans la rue, m'interpelle "oh, vous étiez déjà ici..." me dit-elle en anglais. Eh oui, j'étais allée dans son agence prendre des infos l'an dernier, et on avait pas mal discuté...


Le Centre de Phuket Town
Puis nous trouvons un petit restau local pour déjeuner, simplement. Nous allons acheter de l'eau, des gâteaux, et nous nous dirigeons vers la gare des songteos, à l'entrée du marché. Tout roule, je trouve le bon songteo, qui va à Kamala, le tarif est de 40 bahts comme l'an dernier. On s'installe, il va partir dans cinq minutes.

Le stationnement des songteos 

Je me dis alors que j'allais peut-être prévenir Claude que nous allions bientôt arriver. Je téléphone. Eh voila qu'il me dit "Mais je suis presque arrivé à Phuket Town, car le concessionnaire m'a téléphoné pour que j'aille chercher ma voiture, je peux vous prendre à Phuket Town"!

Et donc, on redescend vite du songteo. Un peu plus on allait arriver à Kamala, et Claude aurait été absent. 

On s'installe un peu en dehors du centre, pour que lui n'ait pas à rentrer en ville, en voiture, le traffic .... On se met dans un petit restau/café, pour l'attendre. J'étais épuisée. Il se met à pleuviotter. Je l'appelle, j'essaye de lui expliquer par téléphone l'endroit où nous sommes, mais tous les noms sont en thaï. Et lui-même, au volant de sa toute nouvelle voiture, s'égare dans Phuket Town.
Bref, on attend je ne sais pas combien de temps. Il est environ 15 hres quand Claude finit par nous retrouver. Ouf.

Déjà des embouteillages sur la route des plages, vers Patong. Si tôt que cela, c'est complètement anormal.

Kamala

On arrive à la maison. On est très éloigné du centre de Kamala, par rapport à la maison où il était l'an dernier. On ne pourra absolument pas aller nous mêmes à pied à la plage ni vers le centre. Et la météo est dreadful, mais complètement.

On s'installe. On se douche. Je suis harchi crevée comme les autres. La nuit tombe très vite surtout avec ce temps tout sombre. Puis, on va dîner dans un restau tenu par des Thais de l'Issan. Mais à part le plat traditionnel de l'Issan, à base de porc, que les hommes se choisissent, nous, les filles, nous prenons des vegetables et des crevettes.

Puis, une petite promenade dans le centre touristique qui longe la mer, avec ses hôtels, ses salons de massage, ses boutiques, et ses bars. Il pleuviotte.

On rentre vers les onze heures pour un bon dodo... Il fait quand même très chaud dans ma chambre pour m'endormir sans rien, même avec toutes les fenêtres ouvertes. On n'a pas de clim, mais des ventilos. Il n'y a pas de drap de dessus, mais une couette, et c'est un peu chaud quand même. Je mets donc en route le ventilo, qui est très bien car il a une fonction appelée "natural wind" qui laisse un temps creux entre chaque passage de vent, et c'est très bien. En plus, j'ai pu le programmer afin que le ventilo se coupe au bout d'une heure. 

Voilà ma chambre


mercredi 29 décembre 2010

Mercredi 29 Décembre 2010 - En attente du bus de nuit pour Phuket, et les embouteillages de Bangkok

Départ pour Phuket

Pour une fois je me suis forcée à me lever tôt, car demain matin, ce sera un réveil matinal hors du bus.

J'ai libéré ma chambre à 11 hres, après une dernière banana pancake. Une fois encore, bien qu'ils commencent vraiment à me connaître dans cet hôtel, ils n arrivent pas à me servir le café en même temps que le plat chaud.

J'ai mis ma valise dans la salle de garde des bagages jusqu'à cet après midi. Et depuis, je glande sur la terrasse de l'hôtel. J'ai rendez vous, 10 mn avant le départ du bus, qui part de l'agence où ont été achetés les billets. C'est un bus pour touristes, à ce que j ai compris. Il n'y avait plus de place dans aucun train, aucun bus de nuit, locaux, normaux.

Et l'agence, SR Tour, se trouve sur la rue qui longe la gare des trains Lampong, donc dans un quartier très encombre. Je pense prendre un taxi vers 16h45 / 17 hres pour arriver bien en avance à l'agence, j ai tellement peur du trafic. Les embouteillages, ils commencent dès 17h, j'ai trop l'habitude d'avoir vu ce que cela donnait autour de 18 hres.

Donc toute la journée à attendre, car j'ai un petit sac à dos très lourd, ce que j'emporte pour le voyage dans le bus, et il contient mon ordinateur. Je ne peux pas trop me promener.
J'en ai marre de cette journée qui est longue. Plus de chambre depuis 11 hres et le bus est à 19 hres.

Le départ : Les embouteillages

J'ai décidé de partir de l'hôtel, j'en avait marre de ne rien faire, et je me suis dit que j'allais être ainsi, cool, y aller doucement. Une fois de plus je suis partie ... trop tard. Le RV devant l'agence où nous devions prendre le bus, était à 19 hres.  Pas loin, dans la rue qui longe la gare des trains, de Hua Lampong, avant le quartier chinois. J'ai pris mon taxi à 16h30 très, très, en avance.

Et la merde. Je me suis trouvée en plein dans les embouteillages, oui, déjà. Le chauffeur a pris peut être une route pas la meilleure. On est passé devant le Wat Phra Keo et sa horde de cars touristiques. On s'est trouvé dans la thanon Ratchadamoen, complètement coincés, entres les voitures, les cars, les bus ... En 45 mn je n'étais toujours pas arrivée au monument de la démocratie alors que je mets 10mn à pied de mon hôtel pour y arriver.

J'étais enfermée au milieu des voitures et ressentais une grande claustrophobie. J'ai fait une belle crise de femmes à bout de nerfs et j'ai demandé au chauffeur qu'il me trouve un moto taxi. Le chauffeur thai, il ne faisait que sourire à grandes dents, et il ne comprenait rien à ce que je lui disais ... "I speak little little english"... ah oui, rien du tout... Mais à l'intonation de mes hurlements, presque pleurs (j'ai fait le grand numéro  c'est sûr,) il a compris que je gueulais fort. Je lui disais "Find me a moto-taxi !!!"

Eh bien il a réussi à m'appeler un moto taxi, qui est arrivé au milieu des voitures. Lui, le gars de la moto, il était sympa et comprenait mon anglais. J'ai chargé ma valise-cabine à l'avant, entre les jambes du chauffeur, le sac a dos sur mon dos, et nous voilà partis en slalom, avec un casque qui ne tenait pas sur ma tête, et à toute allure (il avait compris que j'allais à la gare des trains... même si j'allais prendre un bus et bien plus tard.. je ne lui ai pas dit.

Et ça a été le slalom et la vitesse je peux vous le dire. En 10mn, là je suis arrivée devant la gare. Et je me suis rendue dans l'agence de voyage.

Domi et Christian étaient déjà là, leur belle-soeur thai, (c'est elle qui avait réussi à nous trouver ces  tickets), les avaient conduits en voiture. Je me suis relaxée, j'étais enfin arrivée, mais j'ai eu une belle angoisse coincée au milieu de ces embouteillages. Pas en moto-taxi, ça, non, je suis très inconsciente, je me dis que je n'ai jamais vu encore d'accident en plein Bangkok, ils savent manoeuvrer les gars. Et j'avoue que j'adore même slalomer en moto au milieu des voitures et sur les trottoirs comme ils le font.

Je viens d'apprendre une autre nouvelle qui m'inquiète un peu : le jour de mon vol de retour, le 4 février c'est le jour du Nouvel An Chinois. Et là, je crois que je vais partir à 14 hres pour un vol à 20 hres, et attendre à l'aéroport, parce que le Nouvel An Chinois en Thaïlande, comme dans toute l'Asie, c'est une vraie folie. Comment pouvais-je savoir cela en choisissant ma date de retour !!!!

On est allé dans la gare des trains acheter un peu à manger, et à boire, car dans ce bus là, pas de service de snack, boisson, café... On a payé 1050 bahts le ticket, c'est un bus pas vraiment VIP, il y a 40 sièges et pas 32, et les sièges ne s'inclinent qu'à 25 degrés et pas à 35. On n'a trouvé de la place que dans celui-là.

Bus de nuit

Le bus devait partir à 19 hres. Il est parti à presque 20 hres. On a discuté en attendant avec un couple de Finnois qui voyageaient sur 6 mois en Asie, avec leur petite fille de 5 ans, et la poussette ! Bravo, faut le faire, et ils sont enchantés, ça se passe très bien. Eux, ils allaient vers Koh Lanta, où ils n'avaient réservé aucune guesthouse, ils allaient chercher en arrivant, et avec la poussette et la gamine !



On est monté dans ce bus qui était déjà plein au 3/4. Domi s'était débrouillée pour que l'on ait des places réservées vers l'avant. Il y avait des papiers posés sur les sièges, marqués "réservé". On a pu choisir nos sièges car il y avait de la place. Mais un siège sur deux ne s'abaissait pas correctement, ça ne marchait pas. On a donc bien fait nos choix. Il y a un Thai qui est passé en nous disant que le bus était plein, qu'il fallait se serrer, mais en fait c'était faux, il y avait de la place et on a pris chacun des doubles sièges.

Le bus est donc parti vers les 20 hres. Ça circulait bien. On nous a immédiatement projeté un film, sur un écran plat de très bonne qualité. C'était "Salt" avec Angelina Jolie. Un film récent, en anglais avec sous-titres anglais, on n'entendait pas trop bien le son, alors c'était bien de lire). Au final, j'ai bien aimé le film, un peu dur à comprendre au début, mais après c'était bien. Un film d'espionnage.

Les WC du bus je ne vous dis pas. On a tous fait de gros efforts pour y aller avant d'essayer de dormir.

A 22 hres 25, ils ont éteint les lumières. Sachant que les bus de nuit, comme les trains de nuit, arrivent toujours très très tôt, et que le jour dès 5/6hres vous réveille de toute façon...  je me suis dit, là, il faut que je dorme, même aussi tôt, si je veux dormir un peu. Petit somnifère, installation plutôt confortable puisque j'avais deux sièges et que j'ai bien baissé le dossier...  masque et boules Quies, et... j'ai dormi, oui... jusqu'à ce qu'ils rallument les lumières à... 4h 15 !!!!

La suite... jour suivant.

mardi 28 décembre 2010

Mardi 28 Décembre 2010 - Bangkok (6) - Balade au Fort Phra Sumen

J'ai été réveillée tôt. Il était dans les huit heures. Les voisins des autres chambres font beaucoup de bruit entre 8 et 9 hres. C'est l'heure des petits dejeuners et des départs. Et comme tout le monde ne possède qu'une carte pour deux pour entrer dans sa chambre, on entend sans cesse frapper aux portes voisines.
Je me suis dit que c'était l'occasion de recuperer un peu d'avantage mon décalage horaire (Chez moi ça peut durer jusqu'à deux semaines, j'ai de plus en plus de mal).

Quand je suis descendue au petit dejeuner, j'ai vu que grand nombre des chambres voisines étaient déjà aux mains des femmes de ménage, ce qui explique que les clients sont partis ce matin tot, et la raison du boucan qu ils ont fait ce matin.

J'ai dormi sans ventilateur, et j'ai bien dormi comme cela, car hier soir j'ai eu froid avec le ventilateur allumé à toute petite vitesse comme les nuits passées, et je l'ai éteint. Du coup, plus de ventilateur, plus de bruit dans la chambre, ça me permet de dormir sans boules d'oreilles, et c'est bien agréable.

La clientèle de l'hôtel est toujours aussi antipathique. Le personnel est très sympathique, mais les clients... jamais un mot...

C'est fou le nombre de gens qui sont en bas, sur la terrasse, devant leur ordinateur. La façon de voyager maintenant, c'est ça. Et moi de même.

C'est ma dernière journée cool à Bangkok, puisque demain je vais devoir rendre ma chambre à 11 hres, et vadrouiller dehors au moins jusqu'à 17 hres, puisque c'est un bus de nuit que je prends. J'ai une crainte : vais-je pouvoir entrer tout ce que j'ai déjà acheté dans mon bagage. Pas de souvenirs, pas de cadeaux, mais seulement des produits de nécessité, champoing, après-champoing, anti-moustiques, et autres. Là, je me trouve au maximum du remplissage puisque tous les flacons sont harchi full. Et c est lourd !

Je ne vais pas faire grand chose aujourd hui.

Par la suite, j'accéderai probablement moins souvent à ce blog, je n'aurai pas le wifi dans ma chambre comme ici à Bangkok.

S'il n'y a pas de photos, c'est que j'ai déjà tellement visité Bangkok, que je sors dans les rues sans mon appareil photo. J'en ai déjà fait des tonnes et des tonnes de photos par le passé.

J'AI RÉUSSI A ME CONNECTER SUR FACEBOOK CE MATIN. IL S'AGISSAIT QUE L'HORLOGE DE MON ORDI ETAIT A L'HEURE ET AU FUSEAU DE PARIS ET FACEBOOK ME REPERAIT COMME ÉTANT A BANGKOK. FACEBOOK A PENSÉ QU'ON M'AVAIT USURPÉ MON LOGGING OU MON ORDI. J'AI MIS L'HORLOGE  A L'HEURE DE BANGKOK AINSI QUE LE FUSEAU HORAIRE. SANS DOUTE IL FAUDRA Y PENSER A NOUVEAU DE RETOUR EN FRANCE.

J'ai fait ma petite promenade. J'aime beaucoup ce quartier. Dès qu'on sort du quadrilatère des touristes, on est dans des rues très populaires. J'ai fait le grand tour pour revenir par la Phra Athit et le Fort. Et je me suis lancée vers ce lieu où je n'avais jamais été alors que je passe toujours devant.

Le Fort s'appelle Phra Sumen fort, il date du 18 ème siècle, exactement de 1783, construit pour palier à d'éventuelles invasions navales. Le nom de "Phra Sumen" est le nom en thaï du Mont Meru, mythique dans la cosmologie hindu-bouddhiste.

Ce fort est octogonal, construit en briques et en stuc. Il faisait partie des 14 tours de surveillance qui ponctuaient la ville ancienne le long du Khlong Rop Krung, que l'on appelle aujourd'hui Khlong Banglamphu.  Il est le seul avec le Mahakan Fort, à être resté en état.




Le fort se trouve au milieu d'un grand parc, très beau, qui borde la rivière Chao Phraya. On voit passer les speed boat qui font le transport  local sur la rivière, et des péniches.

VIDÉOS (en Flash)



Le fort se trouve au milieu. Il me rappelle beaucoup les forts blancs coloniaux de Bahia.




VIDÉO


Il y a beaucoup de Thaïs qui s'y prélassent, s'y retrouvent. C'est le lieu de promenade de la fin de journée, les gens viennent avec les enfants, les écoliers viennent y passer un moment en sortant de l'école. C'est qu'il y fait très frais. J'avais même froid. Je ne pense pas qu'il fasse plus de 20/25 degrés en ce moment à Bangkok. Il y a ce petit vent, et près de la rivière, il se fait d autant plus sentir.

Ce monsieur pêchait dans la rivière avec une canne


VIDÉO



Embarquement des moines vers le bateau


VIDÉO


Il jonglait
VIDÉO




Une petite pagode dans le parc




Le pont suspendu


Passage d'une péniche

Devant le fort... le Hula hoop ça existe encore





Il y a plein de bancs comme ça



Et j'ai assisté au coucher du soleil sur la Chao Phraya.







lundi 27 décembre 2010

Lundi 27 Décembre 2010 - Bangkok (5) De par les klongs

Je croyais avoir surmonté le décalage horaire, eh bien, non. Hier soir, enfin cette nuit, j'ai vu 2h 30 du matin, et je ne me suis endormie que bien plus tard. Pas étonnant que je me sois réveillée à 10h45. Aussitôt, j'ai reçu un appel par téléphone de mes amis, Domi et Christian, qui allaient visiter le Wat Phra Keo et le Palais Royal, et me proposaient de les retrouver après, puisque c'était pas loin de chez moi.

Le petit déjeuner que j'ai pris seulement à 11 hres passées n'a pas eu l'air d'étonner personne ici. Les Thaïs, eux, mangent toute la journée. J'ai donc changé mon petit dej banana pancake en petit déjeuner américain, oeufs sur le plat, toasts, bacon, et café. Il me sert ainsi de déjeuner, ou de brunch comme on dit.

J'ai donc traîné un peu sur la terrasse du petit déjeuner, en lisant le guide... et en préparant des projets. Les clients du New Siam sont toujours aussi fermés sur eux-mêmes et ne vous parlent jamais, ne disent même pas un bonjour, même pas un sourire.

J'ai décidé de partir à 14h45 vers le wat, ayant plus ou moins estimé la durée habituelle d'une visite. Il est très près de chez moi, oui, mais quand même 15/20 mn à pied, mais facile, je connais bien le chemin. 

Il fait un temps splendide, grand ciel bleu, grand soleil, mais un tout petit vent, et ce n'est pas trop chaud du tout, juste bien. 

Devant l'entrée du Wat, des bus et des bus touristiques, et surtout des hordes d'Asiatiques. Même un bus du Vietnam j'ai vu. Il y a un monde fou. C'est vrai que depuis hier je me suis dit, dans les rues de Khao San, que j'avais l'impression que, tout d'un coup, plus de monde était arrivé. Des Français, j'en croise très peu. Toujours des jeunes couples de 25 ans.

Je me suis installée sur un banc rond du parc qui se trouve en face du Wat Phra Keo, et ce parc m'a paru avoir rétréci d'espace par rapport à mes derniers passages. Mais il me semble qu'il y avait une partie en travaux. J'ai téléphoné à mes amis, et quel coup de pot, ils venaient juste de sortir de leur visite, et se trouvaient déjà dans un café sur la place à gauche de l'enceinte du wat. Je les ai très facilement retrouvés. Nous avons bu un café expresso, discuté des projets. Puis vers 15 hres ils sont partis car ils avaient un rendez-vous avec le frère de Domi qui habite Bangkok..

Je suis partie, décidée à faire une boucle un peu plus grande pour m'en retourner chez moi.




J'ai longé le wat jusqu'à l'opposé, toujours autant de peuple, et surtout des Asiatiques, et j'ai emprunté la rue qui est dans le prolongement, la Thanon Lak Muang, une petite rue où se trouve le Ministère de la Défense, bien gardé, on ne peut pas marcher sur le trottoir qui la longe, c'était écrit en thai, mais j'ai bien compris. Là, dans cette rue, que des fonctionnaires badgés. Je n ai pas croisé un seul occidental touriste. 

Mon but était de rejoindre le klong, et ensuite, la Thanon Tanao qui remonte vers chez moi. J'ai rejoint le klong, et j'ai été très heureusement surprise d'y trouver un pont, qui ne figurait pas sur ma carte.

J'ai continué dans le prolongement, perpendiculairement au canal. J'ai acheté sur le chemin du nescafé pour la maison de Phuket, car à Phuket tout est cher, et là, j'ai payé 110 bahts, et du coup, j'ai eu une conversation sympa avec la dame qui tenait l'échoppe grâce à sa fille qui parlait anglais et traduisait. Un "bon voyage en Thailande" qui m'a été adressé,  m'a été très agréable.

J'ai retrouvé la Thanon Tanao et l'ai remontée. Sur l'autre trottoir, je vois un temple, je m'y suis dirigée. Mais je me suis souvenue que je l'avais déjà visité l'an dernier, et que je n'avais pas envie de recommencer.

Longeant perpendiculairement le temple, une ruelle, longeait un mini klong. Il y avait plein de pots de fleurs tout au long, comme c'est souvent le cas, et des maisons simples et traditionnelles thaïs qui le longeaient. Je me suis lancée dans  cette ruelle bordant l'eau. A un moment ne sachant pas où cela menait j'ai décidé de faire demi tour, mais une fille est venue vers moi, parlant anglais, m'a dit que je pouvais continuer, et que je retrouverais au bout Khao San, (comme si tous les touristes qu'elle croisait logeaient forcément à Khao San !). Et elle ma montré comment sortir de cette ruelle. A un moment je me suis arrêtée sur une petite place où des Thaïs discutaient sur un pont au dessus du klong. J'étais seule bien sûr. C'était très agréable de passer par un quartier d'habitations typiques comme cela.

Er voilà que je me suis retrouvée.... dans une grande rue passante, qui est parallèle à la Tanao, où je ne me serais jamais doutée qu'à un coin de cette grande rue, j'aurais trouvé un petit quartier comme cela longeant un petit klong, jamais je ne serais entrée par là de ce coté.

Il n'y a pas de photos, je n'avais pas pris mon appareil photo.

Et tout de suite, je vois... le monument de la démocratie, mon point de repère. Après, cela a été facile de remonter. Je suis passée par la Chakrabong, j'ai fait un petit détours vers la rue qui est derrière où se trouvent de nombreux restaus végétariens. J'ai retrouvé celui où j'avais l'habitude de manger, et qui n'est pas seulement végétariens, le "Number One". Il y en a même un, à coté, qui donne des cours de cuisine. Dans cette rue, des guest houses pas chères, des hostals, mais, faut voir le genre. C'est pas mal famé, mais c'est fréquenté par les voyageurs sans le fric. 

Je m'en suis retournée par la Chakrabong, la rue bordée de boutiques. Mon but était de trouver les supermarchés, des vrais, des locaux. Je suis entrée dans un, mais curieuse je voulais savoir s'ils vendaient de la pâte de curry rouge que j'achète à Paris au Bon Marche très chère. Non. J'ai continué, en ai trouvé un autre beaucoup plus grand, presqu'au coin de la Phra Sumen, en face d'un pont, et là, j'ai trouvé, à un prix dérisoire, 12 ou 13 bahts le sachet, et toutes les pâtes de curry possibles. Je n'ai pas acheté pour ne pas me charger dans mon voyage, mais au retour à Bangkok, avant le vol, je ferai mes emplettes.

J'ai aussi été contente de retrouver mon repellent thai, car partant dans les îles, je n'en ai qu'un flacon, et j'aime bien en avoir un d'avance. Je n'arrivais pas à le trouver dans les "seven eleven" tout autour.

J'ai fait le grand tour, j'ai rejoint le grand fort blanc, le Phra Sumen Fort, un fort du 18 ème, construit en 1783 pour palier à d'éventuelles invasions, c'est là où débute la Phra Athit Road.

Je crois l'avoir retrouvé mon restau de l'an dernier, ça doit bien être celui qui s'appelle "Take a seat".

Et c'est comme cela que je suis rentrée pas si tôt que cela, vers 18 hres passées.

J'ai décidé de ressortir aussitôt pour dîner. Il faut dire que les Thaïs, eux remplissaient déjà les restaus sur le trottoir à 18 hres. Et comme je ne déjeune pas, j'ai faim. 

Je suis ressortie à 18 hres 30, me disant que le temps de commander et d'attendre que l'on me prépare le plat en restau, il serait vite 19hres. Exactement ce qui a eu lieu. J'ai décidé d'aller dîner au Fours Sons, parce que j'y avait dîné l'an dernier et avait le souvenir que c'était bon. J'ai mangé un "chicken caju nuts" et du riz, et il y avait un peu de légumes variés. J'étais assise à côté de deux asiatiques, et ensuite quand ils sont partis, ce sont deux Japonais qui se sont installés, ceux-là je les reconnais facilement les Japonais. 

Je suis rentrée donc aussitôt à l'hôtel, où j'aime bien mes soirées tranquilles internet et TV5 Monde Asie, qui me donne le journal français à 22hres. Je n'aime pas traîner dans ces rues de Khao San, le soir, non que ce soit dangereux, pas du tout, mais c'est la faune qui remplit les rues et les restaus, ainsi que l'animation, la musique partout, qui me fatiguent. J'aime l'endroit pour loger mais pas pour y vivre, surtout le soir.

Je note que mon blog a reçu la visite de quelqu'un de Papeete il y a une heure. Franchement je me demande bien qui a bien pu avoir envie de lire ma journée du 26 décembre a Bangkok, et qui se trouve à Papeete. Je n'y connais personne.

Tiens, Vigneux sur Seine, Boulogne Billancourt, Ivry sur Seine, Kamala Phuket, Queon City, Quebec... je crois savoir qui c'est... Courdimanche ? Dijon ? Courleon pays de la Loire ?  je ne sais pas... Annecy, Paris, je sais peut être. Montpellier, Langkawi... c'est incroyable tous ces gens qui lisent mon blog et que je ne connais pas.

Par contre, quand c'est un visiteur de Bangkok, Krung Thep, c'est de moi qu'il s'agit... je ne sais pas ce que c'est Krung Thep. Alors j'ai cherché. Figurez-vous que c'est le nom complet de Bangkok en thai :

Krung Thep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prasit".

Ce qui signifie "Ville des Anges"...


« Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn »

Bangkok, pourrait être la contraction de "Bang Ma-Kok" qui se traduit par « lieu planté de pruniers » ;
Bang est souvent utilisé dans le nom des villes situées au bord de la mer ou d'une rivière,
Ma-kok désigne la prune de Java.

Une autre hypothèse serait en langue khmere, "Beung Kok" qui signifie  "terre inondable (beung) aux roseaux (kok)".
On en apprend dans Wikipedia...


dimanche 26 décembre 2010

Dimanche 26 Décembre 2010 - Un dimanche à Bangkok (4)

Pour la première fois j'ai réussi à m'endormir hier sans ce somnifere qui m'aidait à palier à cet horrible décalage horaire. Et j'ai super dormi jusqu'à ce que je sois réveillée par un appel sur mon portable, à 9 hres, mais c'était Domi, qui m apprenait qu'on avait enfin de la place dans un bus pour le Sud. Alors, les bonnes nouvelles, on se réveille avec le sourire.

La journée a été très belle, légèrement ventée, ce qui veut dire une chaleur très agreable. Je suis allée faire du shopping, si j'ose dire... les rues de Khao San.




C'est dingue le nombre de rues avec des boutiques sur le trottoir. 





Je connais le quartier mais, juste dès que l'on sort du quadrilatère touristique de Khao San Road, à partir de la place où il y a le stupa doré...



C'est tout un labyrinthe de boutiques, chinoises. Et bien sûr, on n y trouve rien pour nous. "Only one size", "same same"... taille 34/36, et en plus, une mode complètement chinoise. Ça leur va bien à eux, pourtant, cette mode, mais pour nous... importable !

J'ai quand meme trouvé une serviette éponge à 80 bahts. Oui, parce que comme chaque année, je voyage sans serviette de toilette, minimum bagage oblige, et voilà la 2 ème fois, sans l'avoir prévu, que je vais aller loger chez Claude, ou comme location... il n'y a pas de serviettes. Un jour ça va, mais plusieurs, plus dur. Donc je me suis acheté une serviette de bain, si je puis dire. Oui la plus fine et légère possible.

Et puis aussi, un petit paquet de lessive en poudre, à 10 bahts. C'est aussi bien que de transporter cet énorme tube, lourd de lessive liquide qu on trouve en France.

A la nuit tombée, j'ai voulu changer un peu du "fried rice crevettes" à 50 bahts, et manger un plat plus consistant, parce que, je ne mange pas le midi en ce moment, parce que je prends mon petit déjeuner vers 11 hres, et je n'ai pas faim avec ma crève. Mais alors, le soir... oui j'ai faim.




J'ai eu envie de retrouver le petit restau où j'avais l'habitude d'aller sur la Phra Athit Road, cad qui permet de sortir un peu du quadrilatère des touristes de Khao San. C'est là que j'avais rencontré ma copine Delphine, presque à mon départ, lors de mon précédent voyage. Eh bien, je ne l'ai pas retrouvé. Il y avait un truc qui s'appelle "Apple", tenu par un efféminé, et qui sert de la cuisine allemande, entre autre. Je leur ai demandé si ça avait changé de nom, ça ne leur disait rien. Après j'ai trouvé un restau qui s'appelle "Take a seat"...  est-ce que cela serait celui la ? Si ma copine Delphine lit ce message, quelle m'aide à retrouver le nom.

Alors j'ai opté pour un restau complètement Thai, ça veut dire que la serveuse parlait à peine l'anglais.

J'ai deja oublié le nom. Il y avait en plus une superbe musique d'ambiance jazz, rock latino et classique, et une bonne sono, pas trop forte.  Très bien pour cacher un peu le bruit de la circulation, car on est sur la grande avenue passante. Et aussi, des congas devant le comptoir, ce qui fait présager qu'il a de la musique live, et aussi un écran...  karaoké ???  Mais à cette heure la, c'était tranquille.

J'ai choisi un plat que j'aime bien, parce qu il y a des légumes, des poivrons, de l'ananas, du concombre cuit, le "chicken sweet and sour", plus une portion de steam rice, qui est toujours en extra dans ce genre de plat.

C'était très bien, mais ce à quoi je ne me suis pas préparée, c'est que j'étais dans un restau purement thai et que c'était très, très, tres pimenté, spicy comme ils disent. Mais j'ai supporté et tout mangé jusqu'à la moindre goutte de sauce. Cela m'a couté 90 bahts. Pas cher pour la qualité, quand on pense que la petite assiette de fried rice dans les rues touristiques est à 50 bahts.

Ce soir, seule dans ma chambre, mais que c'est bon. Ça revient plus cher mais c'est bon d'avoir sa chambre pour soi toute seule :)  :) :)

Ce soir, toujours pas de connexion à Facebook, je ne sais pas si je vais m'en tirer, s'ils ont coincé mon adresse IP ou mon logging... reconnu comme non sécurisé ???

Je n'arrive plus à me connecter sur Facebook



Depuis ce midi.

Il me dit :

"Quelqu’un a tenté de se connecter à votre compte Facebook depuis un ordinateur, un appareil mobile ou un autre lieu que nous n’avons pas reconnu."

Il faut que j'écrive des lettres chakta, sais pas quoi, ok, mais les lettres n'apparaissent pas sur mon ordi.

A la réception ils m'ont dit que parfois le gouvernement censurait Facebook à cause de..... ???

Faites-le savoir aux autres en l'inscrivant sur mon mur Facebook SVP.

Dimanche 26 Décembre 2010 - Bangkok (4)

Ça y est : billets pour le sud en mains.

Ce sera un bus de nuit, qui met 12 hres (annoncées...)




Je n'ai encore pas pris les bus de nuit en Thailande. En principe un VIP - couchettes - enfin pas comme au Brésil, complètement couchette, mais du 25 % ou du 35 %, je le dirai quand je l'aurai fait.

1050 baths. (env. 26/27 euros pour 862  km... j'ai changé mes euros à 39, 20 bahts cette année).

Départ la semaine prochaine, on part à trois, et on va loger dans la maison de Claude, avec qui j'avais passé la semaine de Noël, l'hiver dernier, à Kamala.

On passera le Réveillon de la Saint Sylvestre là bas, à plusieurs.

Samedi 25 Décembre 2010 - Bangkok (3) Le bon usage des moto-taxis

Par la Chao Phraya, la rivière qui passe à Bangkok




En fait, pas une balade mais le transport local fluvial... J'ai pris le bateau à la pier (l'embarcadère) de Phra Athit. On leur donne des numéros, ici c'est le n° 13. Je ne l'avais encore jamais fait. Ça coûte 15 bahts je crois de mémoire. C'est fou le bruit que ça fait ce bateau.

Je dois retrouver Domy et Christian, des amis connus à Paris, qui logent dans un autre quartier de Bangkok, où je n'étais, non plus jamais allée.

Ils me téléphonaient quand j'étais à bord du bateau  et je n'entendais absolument rien à cause du bruit.

Je dois descendre à Harbour, pour les retrouver, en face d'un grand shopping. On s'installe, on boit des cafés. Bonne après midi. J'ai acheté des antibiotiques et du paracétamol, moi qui n'avais pas voulu en prendre jusqu'à présent, mais c'est que je suis vraiment mal, avec cette crève que je traîne depuis la France, depuis avant mon départ, et qui n'en finit pas. J'ai l'impression dès la première prise d'antibios que ça m'a fait du bien.

A la gare de Hua Lampong

Ensuite on est allé à la gare de Hua Lampong, pour essayer d'acheter des tickets pour le train de nuit vers le sud.


Gare de Hua Lampong

Mais tout est full sur les jours de la fin de l'année et jusqu'au 5 janvier environ. C'est que les Thaïs font un pont de 4 ou 5 jours pour le 1er janvier, et ils vont .... vers les îles.

On a cherché sur les bus de nuit, dans plusieurs agences, mais pareil, full. On reverra demain.

Je me suis perdue

Ensuite on s'est séparé, et j'ai voulu faire le retour à pied, car sur la carte cela ne paraissait pas si loin... que cela. Et là je me suis perdue, enfin, j'avais ma carte, je suivais mon chemin, mais je me trouvais en plein dans des quartiers thaïs, (quartiers thai ou chinois, je ne sais pas bien) et les gens ne comprennent pas l'anglais.

J'ai fini par demander à un Thaï de m'écrire sur un papier le nom "Democracy monument" en thaï, parce que quand je prononce "Democracy monument", ils ne comprenaient pas. Mais les Thaïs, quand ils commencent à regarder une carte (ma carte de Bangkok), et à la tourner dans tous les sens, ça conduit à ce qu'ils vous envoient à contre sens, parce qu'ils ne savent pas, et que par politesse ils ne le disent pas.

Le "Democracy Monument", c'est ça. C'est mon point de repère pour me diriger. Quand j'arrive là, je sais que je suis très près de chez moi.


Democracy Monument

En moto-taxi

Au bout de tout ça, après avoir bien marché, un moto taxi s'est arrêté, et s'est proposé. Bon, c'était l'occasion, vous savez que j'adore être sur une moto, et que j'ai l'habitude de prendre les moto taxis, ou moto-doup, partout. On était en pleine heure des embouteillages, c'était le meilleur moyen pour m'en sortir. 

Il a commencé par me demander plus de 100 bahts, je l'ai envoyer promener... à 100, je l'ai encore envoyer promener, à 80 aussi, et j'ai accepté pour 70 bahts.

Mais le hic, c'est qu'il a pris la direction opposée, et je m'en suis tout de suite rendue compte, car mon chemin, je le suivais à chaque carrefour, avec beaucoup d'attention. Il a demandé à un chauffeur de taxi qui lui a dit qu'il était dans le mauvais sens... Et je suis revenue du coup à la case départ, là où j'étais avant de le prendre !

Ensuite, il m'a joué un autre coup : il s'arrête à une station d'essence, et me fait comprendre qu il a besoin d'essence, et .... que je dois payer l'essence. Alors, j'ai gueulé fermement que c'était NON. Alors il a ri, et a repris sa moto...

Après, il ne m'a plus joué de tours, il a dû comprendre, que celle-là, elle ne venait pas d'arriver à Bangkok... D'autant plus que, quand j'ai aperçu le monument de la démocratie, et enfin je me retrouvais chez moi, dans mon quartier, et je lui disais d'aller vers la droite, est-ce qu il connaissait Khao San Road (oui, il connaissait...), et de me laisser au coin de cette rue.

Je suis ainsi rentrée dans mon quartier et j'ai continué à pied.