Ah oui, j'avais oublié qu'on a changé d'année. La journée du 1er janvier a été tellement peu mémorable.
De Kampot à Sihanoukville
Nous avons pris, hier, entre Kampot et Sihanoukville (que j'appelle comme tout le monde Sihanouk), un minibus, réservé aux touristes (10 places). Il n'y a pas de ligne de bus entre les deux villes. Il y a des taxis collectifs (à 4$), mais avec le risque de ne pas le remplir ou de devoir payer les places restantes, ce qui reviendrait plus cher.
Le départ était prévu à 11 h30 de notre hôtel et le minibus est à l'heure. On fait le tour de la ville de Kampot (bonne occasion de re-visiter et de découvrir des coins où on n'était pas allé) et on se trouve à 9 voyageurs avec le chauffeur, il y a une place laissée libre. On quitte vraiment la ville à midi et quart.
On longe pas mal de temps la montagne sur notre droite, et on voit très bien, tout en haut, pendant pas mal de temps, la silhouette du Bokor. (ne pas oublier qu'il est situé à 500 m de haut).
La route est pas mal cahoteuse au début, avant de rejoindre la route principale, celle qui relie Phnom Penh à Sihanouk et qui est lisse. Il est 13 hres quand on passe sur cette grand-route, et les cocotiers apparaissent vite. Le soleil aussi.
À la recherche d'une guesthouse
L'arrivée sur Sihanouk n'est pas très jolie, puisqu'on arrive par le côté du port, qui parait immense. C'est en effet un très grand port. Puis nous entrons dans le centre de la ville, moderne, sans intérêt, pour ensuite emprunter la route parallèle à la mer qui dessert les hôtels, et les plages principales.
On n'avait pas de guest house de réservée, on a galéré hier car tout était complet. On est arrivé trop tard, il faut arriver vers 10 /11 hres pour trouver des chambres vides, et nous c'était 14h30 à cause de l'horaire unique du transport de Kampot. On aura mis deux heures pour arriver.
Le minibus dépose chaque voyageur à la guest-house de son choix (ça c'est un avantage par rapport au taxi collectif).
Nous décidons d'aller, alors que nous n'avons rien réservé, au Susaday guest-house, tenu par des Français, mais il n'y a pas de place.
Nous allons ensuite voir au Manguier, dans la rue parallèle, et là nous disons au chauffeur de nous laisser là, car il y a d'autres passagers à déposer. Nous n'aurons pas non plus de place au Manguier, et nous passerons plusieurs heures à arpenter le bloc de maisons et à visiter toutes les guests du coin.
On a passé quand même plus d'une heure à chercher, car toutes les guests françaises étaient pleines.
Bref, nous trouverons des chambres dans une guest khmère, très correcte, des gens très gentils, la Lucky Guesthouse, qui seulement n'avait pas le jardin des autres. Les enfants, grands, parlent l'anglais.
La Lucky Guest house |
(à part des travaux dans la maison voisine les deux derniers jours, mais ça, c'est sans arrêt au Cambodge).
C'est là que nous avons logé toute cette semaine.
On commence notre séjour de repos. Sihanoukville n'est pas si désagréable que je pensais. On est situé tout au bout de la grande baie, à Ocheuteal, et c'est plutôt tranquille.
De son nom khmer : Kompong Som, Sihanoukville est la plus célèbre station balnéaire du Cambodge. On est à 240 km au sud de Phnom Penh, et c'est le lieu de week-end de beaucoup de gens, expats comme Cambodgiens, surout vennat de Phnom Penh. La station a été développée au milieu des années 1950 par le prince Sihanouk. Et le village de Kompong Som est devenu un complexe portuaire ultra moderne.
Les Américains l'ont bombardé pendant la guerre, les Khmers rouges sont passés par là, les Russes, les Polonais, et les Vietnamiens. la ville n'est ressortie de sa torpeur qu'en 1992, lorsque le 1er bataillon de parachutistes français y a été déployé.
La ville est très déployée. Pas encore de très hauts buildings. Une dizaine de kilomètres de plages de sable, mais ça se construit.
Le lendemain de notre arrivée, le vieux marché avait été incendiée (incendie criminel nous dit-on). Dès le lendemain les Cambodgiens remontaient leurs marchandises.
Des pêcheurs, des cocotiers. Une eau claire, transparente, mais pas bleue. On n'est pas là dans les lagons bleus rêvés par beaucoup d'entre nous. Cependant l'eau est chaude et très propice pour la baignade, pas très profonde, parfois quelques vaguelettes quand il y a du vent, mais plutôt très calme.
On va passer les six jours prochains à se relaxer. Et on ne va pas aller à Koh Chang en Thaïlande, on fait notre séjour balnéaire ici, on remontera ensuite direct vers Bangkok.
Bonjour Jocelyne,
RépondreSupprimerJ'ai suivi ton parcours et je vois que tout roule jusqu'à présent...
Je suis très contente que tu te plaises bien à Sihanoukville, mais pourquoi ne pas aller voir Catherine qui se trouve à SERENDIPITY BEACH ?
Quoique ses dernières nouvelles datent du 19 décembre et je ne sais pas si elle est toujours dans le coin..
Profite bien de la plage car chez nous c'est le froid!!!!
Bisous
c est fait, je vois Catherine presque tous les jours
RépondreSupprimerBonjour joce!
RépondreSupprimerAH! le susaday, Content pour valton et dom que ce soit frequenté...Ils le meritent tant ils sont sympas et dans des prix trés doux...Une bonne adresse sur sihan, j'y serai fin fevrier! Cordialement