Mardi 16 Janvier 2024 - Langkawi (10)

Réveil tranquille ce matin. Après quelques reveils dans la nuit, 4 hres, puis 6 hres, puis 7 hres, j'ai pris mon temps et je me suis levée à 8 hres bien passées 20. Ça c'est ce que je vois de ma fenêtre de derrière. 

Petit déjeuner, le ciel est couvert mais ça fait du bien.

Ma dernière mangue du matin

J'ai passé un temps fou à essayer de booker un hôtel sur les plateformes. J'ai essayé de voir d'autres hôtels mais au final, le mien, le Pacific Residence où j'ai déjà logé une fois me semble celui que je préfère. Il est vieillot, mais je connais le quartier, alors je préfère.

Mais j'ai choisi, là, une chambre plus chère, parce que j'ai de la nourriture, un peu, qui me reste, que je vais transporter, et j'ai absolument besoin d'un frigo. Ce qui m'a fait choisir la chambre plus chère. En espérant qu'elle ne donne pas sur la rue. Encore que l'avenue, la nuit, il n'y a personne.

Et puis je n'ai réservé qu'une seule nuit. Au final, je vais essayer d'aller à Songkhla dès le lendemain. Hat Yai je connais, pas tout bien sûr,  mais c'est une ville où je ne me plais pas à traîner,  d'autant plus qu'il y a maintes occasions d'être obligée de dormir à Hat Yai parce que c'est "le" lieu de communication de tout le Sud.

Mais voilà que je n'arrivais pas à finaliser ma réservation, et ça m'a énervée !

Et quand aux conditions d'annulation, elles ne me servent à rien, car la limite c'est ce soir pour annuler, et moi, comme toujours ce que je me pose comme question... est ce que je vais bien arriver jusqu'à Hat Yai ? Et si le ferryetait cassé comme cela m'est déjà arrivé, et si les conditions météorologiques ne permettaient pas au ferry de partir, parce que si déjà il est dépendant comme ça autant des marées...

Ensuite je passé un temps fou à chercher sur Songkhla. Cest que il y a très peu de choux d'hôtels dans la vieille ville où on m'a conseillé d'aller. Et je n'ai pas trouvé l'hôtel qui me plairait.

C'est la faim qui m'a fait arrêter. Déjà je sais où je dors demain soir. Je chercherai demain soir, à la limite je débarque comme ça.  J'arriverai pas tard puisque les deux villes ne sont qu'à 20 km, 30 mn de minivan.

Je vais manger lá où j'ai mangé hier, c'était bien cuisiné. J'ai voulu essayer quelque chose de différent, et j'ai choisi un biriani poulet en demandant no bones... ils pouvaient me le faire. 20 ringgits,  un peu plus cher que le banal riz frit. C'est un plat de la cuisine indienne mais je crois que je n'en avais jamais mangé.

Les épices dont différentes,  il y a, jai senti le goût de la cardamome.C'était assez pimenté et moi j'aime. J'ai trouvé, juste, que c'était un peu trop sec.

J'aimerai bien savoir ce que c'est cette boule noire. Parce que hier Margot avait acheté un paquet de fruits inconnus, des bouées noires comme cela, on a goûté. Et je me demande si ce n'est pas ça. Mais je n'en sais rien. Donc j'ai pris la photo

J'ai continué la rue pour faire du shopping, parce qu'il me reste quelques billets de 50 ringgits. J'ai regardé une boutique de maquillage entre autre. Je regarde les pinceaux,et les rouges à lèvres. Il n'y a qu'une marque qui est malaisienne, toutes les autres, la majorité, viennent de l'étranger,l'Italie, la Turquie, étonnant. Je n'ai rien acheté.

Je les ai bien fait marrer les vendeuses parce que je cherchais où était celle qui m'avait conseillée et je ne la reconnaissais pas. Déjà que je be suis pas physionomiste, mais elles, elles portent toutes le même vêtement musulman noir, avec le voile noir qui entoure le visage. Et j'ai lancé "Mais vous vous ressemblez toutes !".

Il fait une chaleur épouvantable, encore pire aujourd'hui, sans soleil mais on est dans un four.

Sur la grande place au centre de Cenang, je tombe sur une animation.

VIDÉO

Il fait un temps gris aujourd'hui, et je veux voir, comme c'est mon dernier jour,
la plage... sous le temps gris.

VIDÉOS

Je n'ai rien trouvé d'intéressant à acheter.

Si... j'achète une balance électronique de bagage  à la  boutique duty free. 25 ringgits, 5 euros.

Et je dois suivre un cours avec la vendeuse car, ce machin là c'est compliqué comme un téléphone ou un ordinateur,  il faut comprendre le menu...

Quand ça tombe, ça tombe !

Je vais payer à la caisse, et je m'apprête à sortir et... la pluie ☔️ diluvienne. Non, je n'ai pas pris mon parapluie, mais c'est pas très utile quand il tombe une pluie aussi forte. Mais depuis plusieurs jours j'ai mis dans mon sac mon imperméable thai, ces trucs ultra fins qu'on trouve dans les 7/11.

Il faisait bien trop chaud, c'était un four, il fallait bien que ça tombe un jour.

Et je fais sensation face à tous ces étrangers qui sont en train de se protéger sous les auvents des boutique.
Moi je file, parce que je sais que je n'étais pas loin de mon hôtel.

 

Mon voisin était sur sa terrasse, je lui demande d'immortaliser le moment en me prenant en photo.

Mais quand même mon imper est bien trempé, et mes sandales aussi.

De bonnes marres d'eau.
Quand ça tombe, ça tombe

Margot m'envoie un Sms...

"Finalement tu seras arrivée et repartie avec la pluie... Bonne soirée et bon retour en Thaïlande".

Eh oui c'est vrai que la pluie m'a accueillie et me dit au revoir.

Ça me fait quelque chose de quitter un lieu où j'ai passé quand même 10 jours, où j'ai installé ma vie, mon quotidien, où les commerçants me reconnaissaient et me souriaient, où j'ai connu quelques personnes très sympa, mes deux voisins anglais notamment, ils vont me manquer. 

J'aurais très bien pu traîner encore plus ici, il y en avait parmi mes voisins qui y passent un mois, trois mois... et remonter vite sur Bangkok ensuite, il y a un aéroport à Hat Yai et un autre à Nakhon Si Thammarat, mais je commence déjà à trop sentir la routine. Plage où le soleil est trop intense, surtout l'impossibilité de nager à cause des méduses, une chaleur très dure quand même, trop chaud. Et ça commençait à être tous les jours la même chose.