Lundi 1er Janvier 2024 - Prachuap (16) - J’ai attrapé la crève hier

Rentrée pas très tard en fait, minuit 45 peut-être,  mais je ne me suis couchée cette nuit qu’à 2 hres moins le quart. Parce que, qu’est-ce qu’on fait un tout début de 1er janvier... on envoie ses vœux à ses amis qui sont très, très très loin. Donc rapide sélection des quelques vidéos et photos pas trop mal, et envoi par Whats'App au Brésil, à Paris, en France. OK, ça m’a pris du temps...

Je me suis réveillée assez tôt, mais j’ai re-dormi et ça m’a menée à 8 hres passées, et là, la cata, je me réveille avec le mal de gorge ! Ça y est, je l’ai la crève. La maladie de tous mes voyages, soit je l’attrape par le vent soit je l’attrape par la clim.

Hier soir j’avais pris un foulard au cas où il y aurait du vent. Je n’avais aucune idée de la température qu’il pourrait faire... à minuit, ça refroidit un peu la nuit, je n'ai encore jamais été dehors... à minuit !. Eh bien je n’ai pas mis mon foulard et, évidemment moi qui suis fragile, j’ai attrapé le mal de gorge.

Donc ce matin vraiment flagada. J’ai pris mon café avec quelques quartiers de pamplemousse, et mon pain au raisin. Et ensuite j’ai été rechercher ma teinture mère de soucis, et j’ai gargarisé ma gorge. Non, ça ne disparaît pas en une seule fois…

Je suis restée toute la matinée couchée avec ma tablette. J’ai fait un peu de recherche d’hôtels sur Langkawi, toujours pas décidé où j’allais aller, pas trouvé l’idéal. J’y reste quand même une dizaine de jours, il faut que ça soit bien. OK Et puis vers 13 heures passées, la sensation de faim est quand même arrivée.

Comme j’avais l’intention d’aller dire au revoir à mes amis du homestay (je quitte Prachuap demain matin), j’ai décidé d’aller déjeuner au restaurant que j’aime bien qui est dans cette rue là. J’ai pris le bord de mer et je tourne à cette rue. 

C’est le restaurant qui est le plus loin qui se trouve au coin, de la première rue parallèle, j’ai déjà posté des photos sur des articles passés. J’avais envie de remanger les crevettes au curry que j’avais bien aimées. La patronne semblait étonnée que je veuille ça, elle me dit "very spicy". Ah bon j’avais pas trouvé. OK c’est spicy mais ça va, c’est acceptable. J’ai trouvé ça à nouveau très bon. 50 bahts.

Je suis allé ensuite au homestay. Les amis étaient là. Je suis restée un bon moment, jusqu’à bien 15 hres. On a échangé des n°s de téléphones, des photos. Ensuite ils sont tous partis à la plage, certains à moto d’autres à vélo. 

On me dit "mais prolonge ton séjour",  je réponds "je peux pas, faut que je sorte de Thaïlande"... Et puis je ne sais pas si je souhaiterais prolonger encore mon séjour, parce que je suis assez bloquée à Prachuap, eux ils ont tous un moyen de locomotion, ils vont à la plage en quelques minutes. Ils sont étonnés que je ne sache pas aller à bicyclette, tout le monde sait aller à bicyclette, et bien non, moi pas, et pour aller à aller à la plage je dois marcher, beaucoup, et c’est exténuant.. Donc je finis par ne plus y aller, et je reste en ville, et ça devient monotone.

J’ai repris le chemin de retour par la mer. Sur la jetée, ils ont déjà tout débarrassé les installations des illuminations qui il y avait tout ces jours-ci. Ils ont fait vite, en une nuit tout est parti. La jetée est redevenue ce qu’elle était avant.

Je pensais peut-être repasser par mon précédent hôtel, revoir une dernière fois les connaissances que je m’y étais faites, mais j’ai changé d’idée. C’est fini ma vie là.

Cependant reprenant la rue, je suis arrêtée par Inge, l’Allemand, en moto, lui qui m’avait aidée dans mes déboires à l’arrivée dans mon nouvel hôtel. Suis contente de le croiser parce qu'hier il m’a donné pas mal de son temps quand j’étais embêtée à l’arrivée dans mon nouvel hôtel, et quand j’ai voulu aller le remercier hier  à son hôtel, il n’était plus là.

Je suis rentrée parce que j’avais oublié dans ma chambre mon sac pour mes courses, et je veux acheter des sandwichs pour demain midi. Demain, même topo qu'à chaque fois que je change de ville, un départ à l’heure du midi et un voyage toute la journée, donc je vais crever la dalle, je prends mes précautions.

Dans le hall de mon hôtel, j’en profite pour régler mon transport en tuk-tuk demain matin vers la gare des trains de Prachuap. Elle est dans la ville, c’est pas très loin, j’y vais normalement à pied.. quand je n’ai pas de bagages. La fille me dit qu’il n'y a aucun problème, que le transfert est inclus gratuitement dans le prix de la chambre. Dans la cour ils ont leur propre tuk-tuk. Il suffit que je descende 10 minutes avant pour le leur demander. Génial.

Je passe au Seven Eleven, j’achète deux petits sandwichs, un paquet de pain au raisin pour mon premier matin à Surat Thani. Ça m’évitera d’être obligée de sortir en arrivant le soir, car je me souviens que là où je loge à l’hôtel, il n’y avait pas de 7/11 très proche dans le coin.

J’en profite au Seven Eleven, d'essayer de m’informer sur la prolongation de ma carte Sim thaie au-delà des 30 jours. Mais d’abord la seule fille qui parle un peu anglais à la caisse ne comprend pas grand chose. Il y a un jeune couple qui entre alors dans la conversation, lui a l’air un peu plus au courant des trucs de téléphone mais il me trouve pas la solution. Il ne comprend pas mon problème, en fait il n’est pas au courant des cartes destinées aux voyageurs étrangers. Donc j’espère que dans les deux villes suivantes où je dois m’arrêter, j’espère pouvoir trouver quelqu’un qui parle anglais bien, et qu’il puisse m’orienter. C’est pas une certitude. 

Ces plantes ci dessous sont les mêmes que chez moi. Chez moi à Paris elles sont déjà pas mal, mais ici !

C’est cent fois plus encore. C’est pour ça que je les ai photographiées.

La vue de mon balcon quand le soleil commence à baisser.

Je reste couchée, je gargarise ma gorge, je mets du spray dans mes narines... Mon rhume, je le sens, évolue, je tousse même un peu.

C’est pas drôle du tout, je suis pas bien, très fatiguée, et demain je fais un transfert assez compliqué, et surtout 4 hres et demie dans un train que je sais qui sera climatisé à mort. Je suis très embêtée d’être malade.

Il est déjà 18 hres. La journée a passé vite !….

Je remarque que le ciel s’est un peu rempli de nuages. Il fait une chaleur humide.

Je repense aux nouveaux amis que je me suis faits ici et j’ai la nostalgie de partir. Cela me rappelle le film Eat, Pray, and Love. Julia Roberts dans ce film, elle se faisait des amis à chaque pays où elle séjournait, et ensuite elle les quittait pour aller ailleurs vers de nouvelles aventures.

Il est 18h30. Il fait nuit.