Mardi 2 Janvier 2018 - De Khong Chiam à Ubon, et à Si Saket - Une ville à fuir

Départ de Khong Chiam

J'ai bien dormi jusqu'à presque 6 hres. C'est qu'hier je me suis endormie bien plus tôt vers 22h 45.
J'étais la première au petit dej à 8 hres tapants. Le toaster n'était pas branché, j'ai dû fouiller derrière pour trouver pourquoi il ne marchait pas. J'ai cherché la confiture... Il n'y avait nobody !

Le gars de l'hôtel a proposé de nous emmener dans sa voiture jusqu'à la station des minibus blancs qui vont à Ubon. Ils sont en haut de la rue principale... là où nous sommes arrivés. 1 km, et on hésitait entre y aller à pied en faisant rouler nos valises ou appeler un tuk-tuk. La proposition de nous emmener a donc été bienvenue. Ils sont adorables dans cette famille au Ban Kiangnam hôtel. Je vous conseille leur guesthouse, j'y étais très bien.

On part pour Si Saket. On doit passer par Ubon Ratchathani et changer de bus.

Pourquoi  on va à Si Saket ? Pour visiter une quantité de ruines de l’époque khmère, mais aussi le Wat Lan Kuad, ce temple construit avec des bouteilles en verre de bière Heineken, plus de 1 500 000 bouteilles. 

Il y a aussi le Wat Kamphaeng Yai, le Wat Don Tuan. Des temples plus proches, d'après la carte, de Si Saket que de Ubon Ratchathani. 

On sait qu'on ne pourra pas aller jusqu'au Preah Vihear, lieu d’affrontements récurrents entre la Thaïlande et le Cambodge qui ne parviennent pas à s'entendre sur la souveraineté des lieux. Ce n'était toujours pas réalisable, pas accessible à partir de la Thaïlande, donc je ne l'avais pas au programme.

Il y a aussi des cascades : la Tham Khun Sri waterfall, la Phu La-ô, la Sumrongkeate waterfall.

Minibus pour Ubon Ratchathani

La veille en allant visiter le  temple au grand escalier j'avais noté les horaires de départ du minibus. 

Il y en a toutes les 40 mn. Quand on est arrivé le prochain devait partir à 9h 30. C'était écrit. 

Eh bien non ! Il est bien parti à 9h 20.

Et il était plein. On a même dû se bagarrer pour y entrer. Il y avait dans le fond du minibus un gars étalé sur deux sièges. Je voyais bien qu'il y avait deux sièges. Je le lui ai fait comprendre en thaï. Et je me suis presque assise sur ses genoux pour le faire se déplacer sur un seul siège. On a forcé pour entrer nos deux valises. Il n'y avait que nous avec des bagages, les Thaïs n'ont pas de bagages.
  

Une jeune fille thaïe a cédé sa place sur le côté car le gars était assis "entre deux sièges". Et elle est venue s'asseoir à côté de moi... "entre deux sièges". Elle parlait bien l'anglais. Elle m'a dit qu'elle allait à Si Saket elle aussi. Elle étudie l'anglais à l'université de Si Saket. Eh oui il y a une université.

Le minibus à mis 1 heure 30 comme prévu. Il ne s'est pas arrêté sur la route pour prendre des gens parce qu'on était harchi bourré.

Par contre quand on est passé devant un barrage policier j'ai vu tous les passagers faire en même temps le même geste : attacher leur ceinture. Et ma voisine à saisi "ma" ceinture et me l'a passée.  C'est que les ceintures sont obligatoires mais personne ne les met. L'amende est de 600 bahts je crois. Dès le barrage passé tous les passagers ont défait leurs ceintures...

Quand on est arrivé à la gare routière d'Ubon, la jeune fille nous a pris par la main et nous a guidés vers le bon bus pour Si Saket.  Le bus est parti à 11h 10 et coûte 43 bahts par personne.

Dans le bus entre Ubon Ratchathani et Si Saket

Un bus très moderne, confortable mais où il y avait un bruit de moteur dingue.

La charmante jeune fille qui nous a bien aidés.

Les embouteillages en arrivant sur Si Saket.

   

Arrivée à la gare routière de Si Saket

D'abord direction les toilettes... 3 bahts comme dab mais même pas de papier ni de savon. Puis je me dirige vers les guichets pour récupérer les horaires des bus pour Surin, ma prochaine ville étape. C'est un minibus blanc qui part toutes les 20 mn. Il coûte 70 bahts.

Dure l'arrivée. Il est midi. Pas de songteos ici. Que des... des rickshaw, je ne connais pas d'autre mot, des hommes qui tirent en pédalant sur un vélo... Comme en Inde.

Mais avec nos deux valises c'est complètement impossible.

On nous dit d'aller sur la grande rue devant et qu'on trouvera un moyen de locomotion.

Il fait le plein soleil. On marche. On roule les valises sur des trottoirs où il faut descendre et remonter sans cesse. Moi je roule carrément sur la chaussée.

Pas de "rickshaw". Que des taxis dans cette ville. On finit par en arrêter un. Il y a déjà un moine assis à l'intérieur. Mais qu'à cela ne tienne, le chauffeur s'arrête. Il y a bien écrit "taxi meter" sur le haut de taxi, qu'à cela ne tienne, il nous propose 60 bahts pour nous deux pour nous conduire à notre hôtel.

Le Boon Siri Boutique Hotel

On n'a pas de réservation, bien entendu. On a juste choisi théoriquement en se servant des guides et des sites web. Le Boon Siri Boutique Hotel... Oui un boutique hôtel... Au fait c'est quoi exactement un boutique hôtel ?

"You have booking"... no no no...

La fille à la réception regarde son cahier... Pas de problème il y a des chambres. On va visiter. Très bien.

L'originalité de cet hôtel c'est qu'il n'y a pas d'ascenseur et que le prix des chambres augmente en descendant d'étage. Oui vous avez bien lu. Il y a 4 étages mais ils comptent le rez de chaussée comme étage n°1 donc 3 étages.

450 bahts au dernier étage.  Et 60 bahts de plus au 3 ème et ainsi de suite.

Et sur les marches... Le nombre de calories que vous perdez en montant.

Et voilà on a choisi une chambre au 4 ème étage, le dernier étage. 

Le 1er escalier des chambres

30 calories de perdues... seulement...

Ma chambre

Digne d'un 4 étoiles. Et d'une blancheur !

  En plus la vue est bien dégagée... et je donne sur l'arrière, sur les toits...

Un "4 étoiles"...  Mais j'ai trouvé cette bestiole que j'ai tuée sur mon drap...

A la recherche de nourriture

On part à la recherche d'un restau. On est situé près de la voie ferrée qu'on traverse.

Oui il y a le train dans cette ville.  Mais il ne passe pas souvent.

Un marché longe les rails. Rien à manger. On continue par les grandes artères bruyantes (beaucoup de trafic)... On demande sans cesse où l'on peut manger... Les gens ne comprennent pas l'anglais. Il y a plus de boutiques de fringues que des restaurants.

On nous indique le centre commercial. Un truc... Plazza...

KFC !!!!

L'horreur ! Nourriture insipide... 

Je ne trouve pour moi manger qu'un petit cornet de frites, on me donne des serviettes en papier...
Mais en demandant "tomato ketchup"... on me donne de la ketchup !

Je crève toujours de faim en sortant du KFC...
Je m'achète dans le shopping un gâteau feuilleté à la crème d'amandes.
Un genre croissant aux amandes.

Voilà dans la rue les fameux "rickshaw" qui servent de moyens
de locomotion dans cette ville.

A la recherche d'un loueur de moto

On part à la recherche d'une location de moto pour demain pour aller visiter les temples... 

80 km  de route quand même.

Déjà, à la réception, la fille nous a dit qu'il n'y avait pas de loueurs de motos ici à Si Saket. On nous a dit qu'il n'y avait que des taxis. Un taxi à 1500 bahts au moins, trop cher à deux.

On s'évertue à chercher une moto, car si pas de moto, pas de visite de temples.  

Donc on cherche, on demande... On s'épuise. Pas de loueur nous dit-on encore parce que "ville pas touristique"... Ah la bonne affaire !!!

On essaye de voir chez les vendeurs de motos. 

Non non non ils ne font pas de locations, ils vendent ou vendent en leasing.

Au final : on n'a pas trouvé de moto !

Si Saket a été une erreur de parcours

Une étape pour rien. Une ville bruyante sans charme aucun et beaucoup de bruit de trafic dans les avenues.

Raz le bol je passe le reste du temps dans ma chambre sur internet et mon blog.

Où aller dîner ?

Il semble bien qu'il n'y a pas de restaus locaux dans le quartier de l'hôtel, l'expérience de cet après midi me l'a montré. J'ai donc demandé à la réception et ils m'ont dit de marcher vers la gauche. (oui j'avais marché vers la droite cet aprem...)

Et j'ai trouvé un restaurant gargote pas très loin. Ils ont pu me faire un "fried rice" avec une omelette accompagné d'une petite soupe. 40 bahts. 

Une femme qui passait dans ce restaurant pour y acheter du "take away" m'a abordée dans un anglais parfait pour me demander si elle pouvait m'aider. Mais je m'étais déjà bien débrouillée avec mon thaï...  

Elle me dit qu'elle est de Bangkok (évidemment il n'y a que ces gens là qui parlent anglais ici !), et qu'elle est ici pour faire des recherches à l'université. Il semble que cette université d'ici est bien importante.

Je m'en  reviens à mon hôtel.