Jeudi 27 Janvier 2011 - Koh Bulon (2)

Oui, j'ai bien dormi. L'électricité est coupée à minuit, donc plus de ces lumières qui éclairent les bungalows et les chemins dans tout les Resorts. On arrive enfin à avoir le noir complet dehors.

J'ai eu froid, sur le petit matin, un réveil vers les 5 hres. C'est que les fenêtres, comme j'ai dit, n'ont pas de vitres, alors ... et il ne fait pas chaud du tout la nuit.  J'ai demandé ce matin à la réception une couverture, mais il semble qu'ils n'en n'ont pas. Heureusement que j'ai mon sac à viande en soie. Non, il n'y a pas de drap de dessus ici, non plus, comme dans presque tous les hôtels où on a couché. Et pourtant ici, c'est du haut de gamme. Mais c'est la coutume thai, pas de drap de dessus.

Je me suis rendormie après 5 hres, mais j'ai quand même été réveillée dans les 7 hres. Des bruits de moteurs. J'ai cru que c'était des speed boats, dès 8 hres, mais je crois que ce sont les bruits des véhicules qui circulent sur l'unique route de l'île, à gauche de mon bungalow. Je ne suis pourtant pas sur la route, mais, quand même, je les entends. Il n'y a pas trop de longtail boats ici. Ils sont sur la plage du Bulon Resort, et comme il n'y a que deux lignes de bateaux speed boat dans la matinée pour Bulon, celui qui vient de Koh Lanta / Koh Muk et celui qui vient de Line...

Il fait soleil au matin, et comme je suis à l'est, la végétation est très lumineuse.

Devant chez moi le matin avec le soleil

Je vais prendre mon petit déjeuner. Une crêpe avec des rondelles de bananes dedans, différente des crêpes de petit déjeuner passés. Elle est roulée, pas assez cuite, et plus fine. 50 bahts. Plus un café très bon, à 25 bahts. Petit déjeuner à 75 bahts, moins cher que les 90 bahts de chez Dong à Lipe.

Je vais en fait équilibrer le coût élevé du bungalow en faisant attention à mes dépenses nourriture, et ça sera bon comme ça. J'en suis à 850 bahts pour le logement, (négocié), 75 bahts pour le petit dej, qq 50 bahts de grignotage dans la journée avec des bouteilles d'eau, (la bouteille de 500 ml de drinkable water est à 10 bahts) et moins de 200 bahts pour le repas du soir. Je dois marcher ici à moins de 1200 bahts par jour. Je reste donc très bien dans mon budget.

C'est qu'on n'a rien à faire dans cette île. On ne prend pas de transports, on ne sort pas dans des restaus, des cafés, il doit y avoir "un" Internet café au Bulon Resort, mais je n'y vais pas, parce qu'il est cher, 3 bahts la minute. Je mange un vrai repas thai le soir, et qui n'est pas énorme, car au Marina c'est des petites portions. Et une petite bière par soir. Une small Chang (à noter que la bouteille est 10 bahts plus chère que la "can" au restau du Marina).

Je suis allée ensuite vite à la plage. Il fait soleil et comme c'est la plage de l'est, j'imagine que c'est le matin le meilleur moment. Je ne suis pas allée à la plage du Bulon Resort, mais à celle qui est juste en face, dans le prolongement de notre hôtel, en traversant le terrain de sport de l'école. Elle est encore plus belle, mais elle rejoint en fait vers la gauche la plage du Bulon Resort.

J'ai marché jusqu'à plus à droite, à l'entrée du Pansand Resort, l'hôtel le plus cher de l'île. Eh bien, pour l'hôtel le plus cher de l'île, la plage est dégueu. Et je l'avais lu. La mer découvre plein de pierres, impossible de se baigner en face du Resort.

Regardez la plage du plus cher hôtel de l'île : plage de pierres à marée basse du Pansant Resort

Il y a un peu de gens sur le plage, mais ce n'est pas la foule. La mer est avec des vagues. Mais j'arrive quand même à me baigner, à deux reprises. Il y a des vagues, certes, mais les vagues ne sont pas trop violentes. La plage de sable blanc, immense, pas remplie de gens, est très bien, et c'est vrai, elle ressemble un peu à celle de l'Andaman Resort à Koh Lipe.

Ma plage en face, sable blanc

Je profite bien, je prends des photos, je me baigne, je bronze. Mais pas longtemps.

 

Le ciel se couvre, des gouttelettes commencent à tomber, je plie bagages, et très vite c'est la grosse pluie qui tombe. Je dois courir, et me couvrir de mon paréo, qui sert a tout, pour me réfugier sous le restaurant de mon resort. La pluie tombe bien mais pas trop longtemps.

Domy et Christian sont sur le point de partir de l'hôtel, pour un autre hôtel, plus bon marché, de l'autre côté de l'île. Moi je n'avais pas du tout envie d'aller me poster sur cette baie là où ils vont, la Panka Yoi. Je suis sure que Domi,  elle aime bien ici, le Marina, mais ils ont, eux, encore deux mois à voyager en Asie. Pour moi, c'est la fin du voyage pour cette année, plus que 8 jours, et je rentre chez moi.

Koh Bulon, ça ressemble (vu du ciel) à ça. On voit bien la frange de sable blanc, à l'est, et on voit bien où se trouvent les plus belles plages.

Je reste donc toute seule dans mon Marina Resort. J'y passe 5 nuits. 5 nuits de calme, de relax, et seule. Pas si mal. Mon bungalow est en plein au milieu des palmiers et des arbres, J'ai l'impression d'avoir une chambre dans les arbres. Le lieu est magnifique. Je vais traîner, glander, écrire sur l'ordi.

La pluie s'est arrêtée, et je repars vers la plage. On est très près de la plage, c'est bien pratique. Le ciel est encore sombre, la mer aussi.

Je m'étale un peu sur mon paréo, mais pas longtemps. Voilà les quelques gouttes de pluie qui recommencent, et se mettent à tomber encore très fort. Je traverse vite, vite, le Bulon Resort, au niveau duquel je me trouvais, et je rentre dans mon bungalow.

VIDÉO

Pas de chance ici avec la météo ! Ce n'est pas de la pluie continuelle, mais des averses. Et jusqu'à présent on n'avait pas été embêté par la pluie.

J'ai traîné au bungalow, sur ma terrasse. Il a replu, encore et encore. Des pluies courtes mais qui mouillent bien. Et puis ça s'arrête, le soleil ré-apparaît, et ça repleut.

Il n y a pas grand chose à faire à part aller à la plage, ou marcher par la route qui traverse l'île. Ah, je ne vous ai pas dit, l'île est musulmane. Certaines femmes portent un petit voile noir, mais pas beaucoup.
A Bulon, il n y a pas les Chao Lay, le peuple des Gitans de la mer, qui sont installés à Koh Lipe. Les gitans de la mer, eux, ne sont pas Musulmans.

Il était déjà 14 hres passées, quand j'ai eu envie de grignoter quelque chose. Et cette envie s'est immédiatement dirigée dans ma tête vers la vendeuse de roti que j'avais vue sur le chemin hier. J'ai décidé de partir donc faire ma balade en forêt, par la route, le chemin, qui monte derrière les bungalows.

Ma vendeuse de roti

Ma vendeuse avait recouvert sa plaque de cuisson, mais elle est apparue dès qu'elle m a vue. Elle m'a même dit qu'hier elle m'a vue passer quand j'ai visité les bungalows qui sont juste derrière. Je lui ai demandé si elle pouvait me préparer un rôti à l'oeuf, mais bien cuit, et pas trop gras. Je n'avais pas envie d'avoir un rôti graisseux et un oeuf sur le plat frit au milieu avec un jaune non cuit.

Eh bien ça a été parfait. Elle a pris une boule de pâte déjà prête. Elle l'a étalée. C'est une pâte très fine. Puis elle a étalé un oeuf battu sur la pâte. Elle a fait cuir la crêpe ronde sur la plaque, puis a replié la pâte en quatre sur son contenu. Elle m'a demandé si je voulais salé ou sucré. Bizarre pour moi d'imaginer de l'oeuf sucré.

VIDÉO

Elle m'a dit que c'était un peu long parce que sa plaque n'était pas chaude. Mais j'ai le temps, et je préfère bien cuit. Puis, comme elles le font toutes, elle a coupé le carré de roti en petits rectangles pour que cela soit plus facile à manger, et m'a donné une fourchette. 

Ce fut mon déjeuner, tardif, pour 25 bahts. (1/2 euro)

Mon roti

Il y a une pancarte devant son échoppe. J'ai lu qu'ils proposent une excursion en bateau, dans des îlots avoisinants, 4 plages : White Rock / Bulon Rang / Bulon Bamboo / Bulon Chicken. La location du bateau est à 1500 bahts, pour 4/5 heures, et il faut un minimum de personnes de 5 et un maximum de 7. Voilà  moi je suis toute seule ! Et en plus il pleut !

J'ai continué mon chemin. J'ai réussi à demander une carte à ma réception. Ca aide un peu, quand même, même si j'ai le dessin de l'île bien en tête maintenant.

Je vais très vite maintenant jusqu'au Chalae Resort, qui est l'hôtel de bungalows simples, bien central. 

La première fois cela m'a paru très long, maintenant très court.

J'avais décidé de marcher par le chemin qui conduit au sud de l'île, vers Ao Muang, autrement appelée Mango Bay. Je me suis fait indiquer la direction au milieu des maisons. Oui, je tourne un peu en rond, mais c'est tellement facile de retrouver sa direction au milieu de cette forêt.

Tout le monde sait que je ne me débrouille pas très bien en forêt. Et j'ai décidé là de partir marcher seule, parce que c'est tout petit, parce que, l'on croise des gens, des villageois ou des touristes, qu'au bout il y a toujours la mer, une baie ou une autre, et que même au milieu des arbres je n'ai pas l'impression d'être perdue.

Mais pourquoi je me fais encore piquer par les moustiques chaque fois que je vais marcher, alors que je me mets pourtant du repellent sur les jambes et les bras !

Je suis passée devant un autre hôtel de bungalows très simples. Je pensais que c'était Sulaida, mais ce n'est pas ce nom-là, c'est Sulaina, quelque chose comme ça. Il y a un restau en terrasse et une petite boutique.

Là, je suis au coeur du village, des maisons de ci, de là, certaines très belles et modernes, d'autres, un peu laissées à l'abandon, et pas vraiment regroupées.

Ensuite on passe devant un ensemble de bungalows qui s'appelle Jungle Resort, et qui est plus que précaire comme cabanes. Mais j'ai ensuite rencontré des gens qui y logeaient, 150 bahts et 250 bahts les tarifs, et ils ont dit que c'était très bien, très propre. Sauf qu'on est au coeur de l'île et pas sur la plage.

  

J'avais lu sur le blog des carnets de Misha, qui avait aussi fait un séjour sur Koh Bulon, qu'il fallait traverser une forêt d'hévéas pour parvenir à cette baie, au sud. C'est bien cela. On entre dans une forêt magnifique, le sentier est bien tracé, et on traverse une énorme plantation d'hévéas avec les bols attachés aux troncs, encore remplis de latex. C'est très chouette.

La plantation d'hévéas

 

Je ne vois pas beaucoup d'oiseaux par contre. Elle avait raconté qu'elle avait vu des beaux calaos. Moi, rien du tout. Cependant, quand je suis sur ma terrasse de mon bungalow, qu'est ce que j'entends leurs chants étranges. Ah là, je viens de voir plusieurs oiseaux au corps blanc et aux ailes grises. Qu'est ce que c'est ?

Ensuite deux sentiers se présentaient à moi. Et heureusement un groupe de... Français est apparu par l'un des sentiers. Ils m ont dit que celui d'où ils venaient conduisait à la mer et à des maisons de pêcheurs, et que l' autre conduisait aussi à la mer. J'ai choisi de prendre celui d'où ils venaient.

Sur la carte, ces chemins semblent être très longs, mais à chaque fois on me disait en 5 minutes vous y êtes.

VIDÉO

Je suis arrivée très vite au bout du chemin, à la mer, et là où se trouvent les maisons de pêcheurs, les nasses, les filets, et là, pas de très grande propreté. Ils étaient en train de ranger les filets et j'ai filmé. J'ai été très bien accueillie, alors que je savais qu'un groupe de Français venait justement de passer par là, eux aussi.

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VIDÉO

Sur le retour je suis repassée par le petit restau/bungalows et la petite boutique, et j'ai acheté ma première robe de ce voyage, à un prix défiant tous les Koh Phi Phi ou Koh Lipe, cad 150 bahts, pour des modèles similaires. J'ai essayé les robes en soutien gorge de maillot de bain devant un petit groupe de villageoises qui m'aidaient à choisir la couleur qui m'allait le mieux, et dont certaines portaient le voile noir. Ce fut rires et bon enfant entre femmes.

Je suis ensuite passée par le petit supermarché où j'étais hier, et j'ai acheté deux bananes, pesées, pour 15 bahts et une eau à 10 bahts.

Au retour, la côte au niveau du bar des rastas, au Rock Bar, est toujours hard à prendre. Ça monte et ça redescend. C'est là que ça monte le plus.

J'ai eu de la chance car, à peine arrivée au niveau des bungalows de mon resort, il s'est mis à pleuvoir très fort, et en quelques secondes mon T-shirt a été tout mouillé. J'ai couru jusqu'à mon bungalow. Il a plu, et après ça s'est vite arrêté.

Il ne fait vraiment pas beau depuis que je suis sur Bulon. Je n'ai pas de chance alors qu'il a fait pratiquement toujours beau pendant tout mon voyage. Mais Bulon me procure beaucoup de joie, parce que je ne me retrouve pas être dans cette Thaïlande touristique. C'est une île qui a une très belle plage, OK, mais la mer a des vagues, et le temps est à la pluie. C'est une île qui a une forêt magnifique et qui par sa petitesse, permet de marcher dans forêt forêt sans se perdre. Et c'est une île où les villageois sont très accueillants, très cool. Les rencontres avec les gens, les petits mots de ci, de là, c'est un vrai grand plaisir.

C'est une énorme différence avec Koh Lipe. J'ai aimé Koh Lipe. Pour la plage, la mer, et la distraction (je ne dis pas la fête), c'est super.

Mais Koh Bulon, c'est un retour à une autre Thaïlande, à un calme magnifique et à une nature belle et accessible. On ne fait rien, ou pas grand chose de ses journées. On n'entend pas beaucoup de bruit, même s'il y a quelques nuisances comme les samlos sur la route, ou les tracteurs de ramassage des ordures sur la route, ou les quelques longtail boats sur la mer, mais si peu, comparé à Lipe, où, là, ils sont vraiment la principale nuisance sonore.

Bulon, malgré cela, reste calme. Il n'y a pas beaucoup de population. Et les touristes qui y sont sont calmes aussi, parlent bas.

Au final, je suis très contente de terminer par cinq jours sur cette île où il n y a rien à faire. Koh Bulon me donne l'envie d'écrire, de parler d'elle. Mais l'absence de l'électricité sur l'île, me limite, vu que ma batterie d'ordi ne dure que 2 hres 1/2. Après, il faut que j'attende 18 hres, quand l'électricité est mise en marche sur l'île,  pour tout remettre en charge.

J'écris sur ma terrasse. Il n'était que 15h30 quand je suis revenue. C'est très calme. Domi et Christian n'occupent plus le bungalow voisin, et il est reste inoccupé toute l'après-midi. J'ai la sensation d'être seule au milieu des arbres, si ce n'est les Français du bungalow d'en dessous que j'entends parler dans leur salle de bain.

Quand même, qu'est ce que je suis contente d'avoir mon ordinateur avec moi. Cela m'occupe beaucoup quand je me retrouve seule. Je peux écrire. Je peux travailler mes photos. Un grand merci à ceux qui m'ont sauvé la vie avant de partir de Paris et qui m'ont permis qu'il marche. Je connais maintenant les manipulations à faire à l'ouverture par coeur, cela va très vite. Il n'y a que le clavier qui me casse un peu les pieds, car il passe sans cesse du qwert anglais à l'azerty français et vice-versa, et je dois faire "Shift / Alt" chaque fois que j'ouvre un nouveau type de fichier.

Je suis sur sur ma terrasse, et il continue à pleuviotter.

VIDÉO

Pas étonnant que cette forêt soit si belle et luxuriante. Je ne m'imaginais pas que Koh Bulon avait un climat British avec la chaleur en plus, et encore, il ne fait vraiment pas si chaud que cela.
Bon je suis en short et t-shirt à bretelles, quand même ...

Il a plu jusqu'au soir. A 19 hres je me suis décidée a aller dîner. Il ne pleuvait plus.

Dîner seule

Attendre son plat sans rien faire, ce n'est pas très agréable. J'étais la seule, seule à sa table. Mais il faut bien le faire. J'ai commandé un plat facile, thai, en espérant que ça aille vite. Du "chicken basil leaves", du riz, une small Chang. Eh bien j'ai attendu 45 mn, interminables, à ne rien faire, à croiser les bras. Mon plat est arrivé. Ici, c'est portion très petite pour tout, et je dois dire qu'au niveau culinaire, ce n'est pas la meilleure préparation que j'ai eue. Le "chicken basil leaves" du restau "Family" à Lipe, était excellent, oui, bien que je n'aimais pas ce restaurant, et en grande quantité, en comparaison.

Je me suis donc mangé mon plat à toute vitesse, j'avais faim, et il n'y avait pas beaucoup à manger. Ça m'a coûté 90 bahts + 20 de riz et 60 de bière. Je croyais qu'elle était à 50, mais je crois que je me suis encore fait avoir, ils m'ont donnée la bouteille qui est plus chère et pas la can. Ici, ils grappillent 10 bahts de toutes les façons, sur tout, je vais faire attention. Hier, déjà ils avaient fait une erreur dans l'addition que je n'ai pas osé mentionner, parce que ce n'était que 10 bahts.

Une fois mon dîner terminé, mes voisins de table, un couple, m'ont adressé la parole, ou c'est moi, je ne sais plus. Et c'est comme cela que, moi qui m'étais dit que je pourrais me regarder un film sur mon ordi ce soir, en profitant de l'électricité, j'ai été amenée à discuter toute la soirée, enfin jusqu'à 21h 30, avec mes voisins de table. Ils étaient Suédois, avaient 60 ans, qu'ils allaient d'ailleurs fêter très prochainement dans la prochaine île, à Koh Lipe, en compagnie de leur famille qui les rejoignait. Ils avaient étudié le Français en seconde langue en Suède, ce qui m a bien étonnée, et ils étaient content, je crois, de pouvoir parler français avec moi. Lui était artiste peintre et graphiste, et elle, directrice de galerie de peinture, à Stockholm. Ils logeaient au Bulon Resort, une chambre à 1300 bahts, et étaient venus ici changer un peu de restaurant. La discussion a été très intéressante, avec des gens très cultivés, et ça a été très agréable.

A 21h30, ils s'en sont retournés dans leur hôtel, et moi, vers ma chambre. Je n'avais plus envie de regarder un film, il était trop tard. Et quelle fut ma surprise de découvrir que quelqu'un était entré dans ma chambre ...

Un chat !!! Voilà ce que c'est que d'avoir des fenêtres qui n'ont pas de vitres !!!

Il se trouvait très bien, là, sur mon plancher. Je l'ai attrapé par le corps et je l'ai mis dehors sur la terrasse. Mais il est revenu de plus belle. Par où ? Par quelle fenêtre !!! Je l'ai alors attrapé de nouveau et je l'ai mis cette fois-ci en bas de l'escalier. En espérant qu'il n'allait pas réapparaître. Heureusement que j'ai la moustiquaire autour du lit. Je trouve qu'ils auraient au moins pu mettre des moustiquaires au fenêtres dans ce resort, au moins, s'ils ne voulaient pas y mettre des carreaux.

Je me suis couchée pas très tard, dans les 22 hres, sous la moustiquaire. Je n'arrive pas à coincer les rideaux des fenêtres pour que l'air ne pénètre pas autant, le vent soulève les rideaux sans cesse.

Le chat n'est pas ré-apparu.