Départ de Koh Bulon
Ce matin, je quitte Koh Bulon pour Pak Bara, la pier, le continent. C'est plutôt un petit village, de pêcheurs, sur le continent, qui est devenu connu, parce que c'est la jetée d'embarquement des speed boats pour toutes ces iles du parc de Tarutao où je suis allée.
Ce matin, je quitte Koh Bulon pour Pak Bara, la pier, le continent. C'est plutôt un petit village, de pêcheurs, sur le continent, qui est devenu connu, parce que c'est la jetée d'embarquement des speed boats pour toutes ces iles du parc de Tarutao où je suis allée.
Au fait, je n'en ai pas fait mention, mais je n'avais dit que j'avais abandonné l'idée d'aller sur l'ile de Tarutao pour une bonne raison : c'est qu'on m'avait dit qu'il y avait pas mal de sand flies, et ça a été re-confirmé par d'autres rencontres... Même sur Koh Bulon, j'ai quand même été piquée un peu piquée par des sand flies, ou des mouches, je ne sais pas, mais en tout cas, pas des moustiques. Sur Bulon, c'était pas aussi pire que mon état l'an dernier, juste un peu.
J'ai été réveillée cette nuit par le froid. Mais à un point que je me suis levée pour prendre de l'interieur de mon sac, ma veste polaire. Je ne l'ai pas enfilée, trop chaud, mais je m'en suis servie comme couverture.
Je suis allée prendre mon petit dej vers 9 hres. Banana Pancake et café. Mac m'a dit qu'il viendrait prendre mon bagage à ma chambre à 10h20. Le speed boat est prévu pour 11 hres. J'étais prête très en avance. J'ai retiré ma chaussette élastique qui protégeait ma cheville, car je dois passer dans l'eau pour monter à bord du longtail. Mac m'a dit que je devais aller sur la plage du Bulon Resort et pas sur la plage du Pansand comme c'était prévu, car la mer y était trop agitée ce matin. Bon...
Je suis allée rejoindre sur cette plage d'autres personnes qui attendaient aussi le longtail boat, ou qui arrivaient avec leurs bagages. Mais les miens de bagages toujours pas là. J'étais inquiète. Il était 10h30. On nous a dit que le speed boat avait 20 mn de retard, aussi. Bon. C'est ensuite que j'ai vu ma petite valise arriver dans un petit chariot. Et on a attendu encore. Mac lui même est arrivé. Il était en communication avec son téléphone.
On nous a embarqués sur le longtail boat. On était pas mal de voyageurs quand même. On a longé la baie de Panka Noi, celle où il y a les pecheurs et la mangrove. Maintenant je la connais cette ile ! On a fait le tour de l'ile. La mer n'était pas houleuse du tout. Ça a permis de voir toute cette côte avec des falaises, où on n'a pas accès en marchant.
Et puis, on est allé jusqu'à la baie de Panka Yai, et j'en étais sure, on allait prendre au passage Domi et Christian qui logeaient là. Et on l'a fait. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé sur le longtail boat unique, commun, qui partait vers le speed boat, alors qu'on croyait qu'on allait seulement se retrouver à bord du speed boat.
Les voilà qui accourent avec leur lourd bagage sur la plage.
Tout était tres synchronisé en horaires car dès qu'on s'est trouvé un peu au dela de l'ile, au niveau des gros bateaux de pêche qui stationnaient.
..... Le speed boat blanc est apparu au loin, comme une vedette, on n'attendait que lui.
Il y a eu un longtail vide qui est allé à sa rencontre, et a pris à son bord les passagers qui descendaient à Koh Bulon. Au moins ça n'a pas été la pagaille comme quand on est arrivé, où ceux qui montaient bousculaient ceux qui descendaient.
Ensuite, notre longtail s'est approché du speed boat, déjà bien rempli de passagers. Je redoutais énormément le passage du longtail vers le speed. J'avais pas vécu ça bien à l'aller. Mais, là, le speed boat n'était pas aussi grand que celui qu'on avait eu à l'aller, où il y avait une partie devant en plein air. Celui-ci, il n'y avait qu'une seule partie, recouverte, derrière le chauffeur et son aide.
Donc, plus petit, il n'y avait pas de décalage de niveau entre les deux bateaux, je n'ai pas eu à escalader le speed boat comme je le craignais, j'ai juste eu à passer au même niveau, presque, d'un bateau à l'autre. Pour les bagages, ce sont les gars qui s'en occupent.
A bord du ferry speed boat
VIDÉO
J'ai voyagé aux côtés de mon petit copain, le petit garçon thai (2 ans) qui était au Marina Resort, et de sa maman. Il était trop trognon.
On est arrivé à Pak Bara à midi 5 minutes. Là, il y a une pier, une jetée.
Terminés, les accostages de bateau à bateau en pleine mer. ... C'est vrai que je m'y étais habituée, à part celui de Bulon qui m'avait bien foutu la trouille.
Pak Bara
On n'a pas réservé d'hôtel, mais on a une adresse donnée par Fabrice, le gars français qui tient l'échoppe de muffins à Bulon. C'est le Happy House, et Domi, tout de suite demande le chemin. Cet hôtel-là, il n'est pas dans les guides, mais bien indiqué par une grande pancarte dans la rue principale. On tourne à gauche, et ensuite deuxième à gauche, exactement comme Fabrice nous avait expliqué. C'est dans cet hôtel-là que lui, il descend quand il va à Pakbara. Et il est très bien cet hôtel, et pas cher.
Le Happy House, il est très bien. Le proprio ne parle que thai et très très peu d'anglais. On a des chambres à l'étage à 300 bahts avec ventilo. Il y a une belle clim moderne, mais c'est 100 bahts de plus. On a dit qu'on ne l'utiliserait pas. La chambre est très bien, avec deux fenêtres, l'hôtel donne sur un soi très calme, campagnard.
On va faire un tour de ville, oh ! la ville, c'est une rue !
On va jusqu'à la jetée : des speed boats, des bateaux de pêche.
On découvre un restau qui offre le Wifi. Du coup, je vais chercher mon ordi, et je mange un "fried rice", il est 14 hres, je crève la dalle. J'y reste jusqu'à bien 16 hres.
Puis je retourne vers mon hôtel. Sur le chemin, une fille me propose de m'emmener en samlo. Ce n'est vraiment pas loin, mais elle m'a reconnue, elle est de la boutique du coin. On ne passe pas inaperçu, il n'y a personne ici comme touristes. Juste des passagers d'une nuit de passage comme nous.
Il me prend l'idee d'explorer la ruelle qui est dans la continuation de celle de l'hôtel. Et là, je tombe dans le vrai centre de la vie thai de Pak Bara. C'est par là que les gens vivent, pas dans la rue principale ou en bordure de la jetée.
Je retrouve une nature luxuriante, des maisons, des petites échoppes, des petits restaus de peu de tables, familiaux, une vendeuse de gasoline à la bouteille pour les motobikes, des enfants.
Je passe sur les étals de poissons. Ah oui, ici on est pêcheurs !
Les bateaux, on en voit dans les jardins.
Je sympathise avec les villageois. Eh ! je marche seule dans les rues, c'est pas courant. Tout le monde ici circule en samlo (l'idéal pour les familles), ou en motobike. Le village apparait être musulman, pas mal de femmes portent le voile noir sur les cheveux. Les hommes, certains aussi sont en tenue musulmane traditionnel et portent le petit chapeau.
A un moment, je blague avec des habitants (en thai) et une fille me dit "guesthouse". Je lui fais comprendre que j'ai deja une chambre. Et là, je découvre que le gars qui est à ses côtés, avec deux petits enfants, c'est justement le patron de ma guesthouse, que je n'avais pas reconnu.
Je continue le chemin, qui donne dans la rue principale au bout. Et dans la "main road", je tombe sur Domi et Christian venant en sens inverse. Ils veulent aller vers la plage qui est censée se trouver au bout, au bout de cette longue main road. Il paraît que le patron de l'hôtel leur a dit, ou fait comprendre, qu'il a vu "votre amie en train de prendre des photos"... Je marche un peu avec eux, mais très vite, cette longue rue toute droite et pleine de circulation me lasse, je décide de les lâcher.
Sur mon chemin, je tombe sur un couple de Français, qui sont arrivés plus tard, et qui logent à une autre guesthouse, la "Best Guesthouse", mentionnée dans mon guide, et qui se situe un peu plus loin dans la rue principale. Du coup, on discute, puis ils m'invitent à continuer sur la terrasse de leur bungalow. C'est un hôtel de bungalows à 450 bahts, avec air conditionné. Mais en visitant leur chambre je la trouve plus chaude que la mienne. Et il n'y a qu'une seule petite fenêtre. On reste là, à discuter un moment sur nos parcours. Puis je rentre à l'hotel.
Les gens sont chaleureux et accueillants. Beaucoup de petites supérettes familiales, de vendeurs de fruits, de petits gâteaux thai, ça change des îles, retour à la civilisation, à la consommation....
Je me suis douchée, puis ai appelé le téléphone de Domy. A deux fois entre 19 hres et 19h30, personne ne m'a répondu. Je me suis dit qu'ils avaient peut être décidé de rester dîner à la plage, et j'ai décidé d'aller dîner seule dans la rue principale. Il est écrit dans mon guide qu'à 22h30, Pakbara dort. Si je veux dîner, je dois dîner tôt. En effet, quand j'arrive à 19h30 dans la rue principale, c'est déjà presque le couvre feu, les boutiques ferment leur rideau de fer.
VIDÉO
Le restau internet reste ouvert, et je m'y installe. Ensuite arrive un couple de jeunes Français de Saint Laurent du Var, croisé quand j'ai quitté mon hôtel, ils y logent, et ils viennent d'y arriver. Et ensuite arrive Christian, et Domi suit. Ils ne sont pas restés à la plage, c'était bourré de moustiques. Par contre, ils ont aimé l'ambiance thai, les vendeuses de pancakes au coco... Et Domy ne s'est pas baignée. L'eau n'est pas si belle que dans les iles.
J'ai pris un "Panang curry chicken" à 80 bahts, pas terrible. J'avais demandé pas trop épicé et du coup il n'était pas épicé du tout. Avec un riz et une small Leo, trop chaude, ça m'a fait 135 bahts.
C'est vrai qu'ici tout est bien moins cher que dans les îles.
Il était 21 hres quand je m'en suis retournée, et je me suis mise sur l'ordinateur (sans Internet bien sûr).