Eh oui, puisque demain je dois déménager d’hôtel puisque le mien est complet, et je pouvais pas garder ma chambre en ce jour du 31 décembre.
J’ai été réveillée tôt comme dab, dans les 6 hres et je n’ai pas rendormi. Je me suis levée à 7h15.
Comme dab, petit déjeuner, je traîne, internet, rangement… À 11 hres je descends dans le hall prendre un 2 ème café, une petite banane…
Mes connaissances sont déjà là autour des tables, à papoter, à regarder leur Internet… Je discute avec l’Allemand, il s'appelle Inge (ça se prononce Ingi). Il m’explique une chose intéressante, comment lui arrive à rester 3 mois ici. Il arrive par le Cambodge parce que le Cambodge est beaucoup plus souple pour les visas.
Lui, il arrive par un vol Francfort / Siem Reap avec juste le transit à l’aéroport de Suvarnabhumi, sans s’arrêter en Thaïlande. Il y a seulement deux aéroports internationaux au Cambodge, Phnom Penh et Siem Reap. A l’arrivée à l’aéroport de Siem Reap il peut prendre un visa, mais il refuse de prendre le visa touristique, il dit qu’il va dès le lendemain faire une demande de visa O, c’est un visa d’un an, sans autorisation de travail, avec entrées indéfinies. Le lendemain il va dans une agence de voyage et demande à ce qu’on lui fasse la demande. Il a son visa en quelques quatre jours.
Puis il passe en Thaïlande sans visa avec une autorisation de séjour, 30 jours.
Avant la fin de ses 30 jours il va dans un bureau d’immigration demander une extension de séjour de 30 jours. Ce qui lui fait déjà deux mois en Thaïlande. Il ressors, il re rentre… bref quelle magouille. C’est tout de même bien regrettable que la Thaïlande nous oblige à magouiller toujours autant pour pouvoir rester dans ce pays alors que dans tant d’autres, il y a des autorisations de séjour de 3 mois, sans visa, je pense notamment aux pays d’Amérique du Sud, ou même pour la Malaisie.
Il me dit aussi que si il y a tant de monde en ce moment, ce sont tous les Thais qui, nés ici, ont fait leur vie à Bangkok, y travaillent, et reviennent pour passer les fêtes en famille. Comme partout… Ici on ne fête pas Noël, mais le jour de l’an, et les enfants sont en vacances scolaires également. Ce ne sont donc pas les touristes étrangers qui remplissent les hôtels mais les Thais, car ils ne logent pas dans leur famille, pas d’espace.
Il me dit aussi qu’il va y avoir un « show » demain à l’hôtel. Un show ? Quel genre de show ? Il me dit un karaoké. Ouah, peut être que je l’ai échappé belle, je n’y serai plus…
Je pensais aller à la plage à Ao Manao, non que j’en meurs d’envie parce que jusqu’à présent je n’ai toujours pas pu y trouver la plage de sable découverte comme l’année d’avant, et je ne me baigne pas vu la quantité de vagues. Mais bon, demain si je veux pouvoir tenir jusqu’à minuit, je ne vais sûrement pas aller à la plage, cela me crève de trop. Et le 1er janvier non plus, parce que je vais voyager le lendemain, et j’aurai plein de choses à préparer. Je vais alors commencer un épisode de sauts de puce jusqu’à Langkawi, où je vais à nouveau me poser.
A la recherche d’un restaurant
Donc, je me retrouve à midi, avec le maillot de bain en dessous de mes vêtements, à la recherche d’un restaurant pour attendre un peu que le soleil baisse. Malheureusement je me trouve acculée à la même difficulté qu’hier pour trouver un restaurant. Sur mon chemin, beaucoup sont fermés, celui où j’avais déjeuné hier et qui n’était pas mal, je reconnais la femme qui m’a cuisiné mon plat, et… elle était écroulée en train de dormir, et aucun client á l’intérieur du restau… Les quelques rares que je vois ouverts, sont plein de monde. Je déteste attendre d’être servie quand je suis toute seule a ma table.
Je tente quand même mon restau préféré, face à Wing 5, celui où je mangeais les si bonnes crevettes, je jette un coup d’œil, il est encore bourré, bourré de monde. Que de Thaïs.
Il faut dire que j’en ai marre de marcher, il fait un soleil de plomb. Je vois celui qui fait le coin, que je sais y avoir mangé une fois autrefois, et que j’avais eu un bilan très négatif, mais il n’y a personne d’attablé, et il y a le couple présent pour cuisiner.
Je suis trempée par la transpiration, j’ai rarement eu les vêtements lors d’un voyage aussi mouillés que ça, dès que je sors. La sueur coule réellement sur mes bras.
Je demande. Oui on peut me cuisiner un "fried rice kai". Je ne me préoccupe même pas le prix, c’est pareil partout. Ils sont aimables, ils cuisinent sous mes yeux. Le plat est sympa. Pas de petite soupe par contre.
Mais au fur et à mesure que je mange, je me rends compte qu’il n’y a pas un seul morceau de poulet même mini. Que des œufs. Je le signale tout haut au patron, « mimi kai ! ». « sorry sorry… » me dit il, j’avais compris avec des œufs… Quand même il n’y a que lui qui ne me comprendrait pas quand je prononce "kai" !
Et voila que quand je vais payer, il me dit 50 bahts. Ah ça non, maintenant je les connais bien les prix à Prachuap. Je lui dis "mi mi kai" ! Il me montre deux œufs, il a mis deux œufs. Mais je m’en fous, les œufs c’est pas le même prix que le poulet ! Je lui tends 40 bahts et j’estime que c’était le juste prix. Je ne supporte pas qu’on essaye de me tromper comme cela.
Alors voilà le monsieur en question et le restaurant, où je vous déconseille d’aller. C’est le restau qui fait exactement le coin de la Suk-Suk Road, ma rue, tout au bout, quand on va pour prendre la courbe vers le check-point. Et dire que lors de mon précédent voyage je l’avais déjà déconseillé, eh bien, cela s’est re-confirmé.
Tellement déçue je ne suis pas restée longtemps dans ce restaurant, et je me trouve sans force pour affronter la marche sous le soleil brûlant de… 13h15… C’est trop tôt. Je ne sais pas que faire. J’ai déjà beaucoup marché sous le soleil et j’en ai marre. Je reprends le chemin de l’hôtel en passant pas le bord de mer.
De retour à l'hôtel
Je tombe à l’hôtel sur toutes mes connaissances (au masculin) autour d’une table à discuter. J’ai l’impression qu’ils passent une grande partie de leurs journées à l’hôtel, sans sortir. A part le soir, ils vont au restaurant.
Je commence à comprendre s’ils restent des mois depuis des années ici. Moi aussi je commence à être à court d’idées pour faire quelque chose. J’en ai fait beaucoup. Avant c’était le vent qui m’empêchait de marcher, maintenant c’est la forte chaleur. Dans le fond, c’est sans doute une bonne chose que cette obligation à sortir de Thaïlande, va me pousser à partir et voir d’autres villes, parce que je m'encroute....
Pour l’instant il y a encore le 31, et le 1er janvier à passer. Et je pense que ce n’est pas le pire endroit pour y vivre ces jours là. Je pense avoir fait un bon choix.
Je suis restée dans ma chambre, à la clim, j’en avais bien besoin, Cela m’a permis de rattraper un peu mon blog. Je dois admettre que je dois prendre le rythme des pays tropicaux quand la chaleur est forte, me reposer à l’heure la plus forte, faire comme tout le monde fait. C’est être raisonnable.
Il est 16 hres et je ne vois de ma fenêtre personne marcher sur la promenade du bord de mer, il doit faire encore très chaud.
L’internet ne me donne que 32/33°, c’est pas encore la fournaise…
Ressortir faire des courses
Il est un peu plus de 16 heures. Je décide de sortir faire quelques courses, prendre l’air surtout à une température plus clémente. Il fait super bon le soir, et la nuit, du, quoi, 26°.
Je veux essayer de me trouver un supplément de mon protecteur solaire, qui diminue, une marque que je vais acheté en Thaïlande qui est très bien. Je rentre chez Watson, c’est le magasin de produits de beautés, local, de la ville. Je trouve en effet la marque de mon protecteur solaire mais en +50, pas en +30. Après tout, je mon corps n’a pas pris le soleil depuis tellement longtemps, et déjà j’ai un dos… rouge, pas trop mais un peu. Alors à pour la protection 50. 184 bahts. 4,76 €.
Il faut dire qu’ils ont leur propre marque, Watson, c’est un peu comme un Yves Rocher. Mais j’ai préféré acheter la marque dont j’étais satisfaite.
Autre achat chez Watson. J’avais besoin d’un crayon a sourcils, les miens ont diminué. Alors j’opte pour la proposition de la vendeuse d'acheter dans leur marque, tellement bon marché, 45 bahts le crayon, 1,19 €, une promo. Le hic c’est de trouver la bonne couleur, il n’y a pas de tester… Naturel brown ou l’autre, le brown foncé ? La fille me conseille le brun naturel. Et heureusement que j’ai acheté celui -à, car il est déjà bien… foncé.
J’ai fait cette photo pour vous montrer quelque chose de très original. Au bout du crayon se trouve un mini taille-crayons, ça je n’ai jamais vu en France. Il y a aussi la petite brosse pour brosser les sourcils mais ça nous l’avons également.
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Vous voyez le taille crayon ? |
La boutique où ils vendent les mini scooters électriques. Ils sont génial.
Un monsieur dans mon hôtel s’est renseigné, ça coûte 400 Euros.
Je ne veux pas aller au marché du week-end de la jetée, il y avait trop de foule hier. Je me rends compte que c’est un marché un peu trop pour touristes. Je ne parle pas de touristes étrangers, mais des ThaÏs également, et surtout. Et j’ai trouvé que les prix étaient plus chers que la normale, c’est du… pour touristes... Je décide donc moi d’aller de nouveau au marché de la gare qui est un vrai marché.
Au marché de la gare
Je cherche des concombres, le légume le plus pratique que moi je puisse acheter, manger comme ça, sans aucune préparation. Et ils étaient devenus tellement chers à Paris à mon supermarché que je n’en achetais plus, ou très rare, alors que j’adore.
Alors là je suis tombée….. vous savez combien m’a couté ce concombre, ils s’achètent au poids, ils sont pesés… Eh bien 7 bahts. 19 centimes d’euro. En France j’aurais payé au moins 1€40.
Voilà quelques légumes bizarroïdes que je découvre sur le marché dont je ne connais pas le nom.
Donc à vous de me dire ce que c’est.
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| Non ça, ce n’est pas du concombre |
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Il dort, mais dort ! Au milieu d’une boutique (et des paquets de gâteaux..)
Il ne m’a même pas sentie.
Je suis invitée pour le dîner du réveillon !
Je rentre par le fond de ma rue, et qui me rattrape, Stéphane, à vélo comme toujours. Depuis qu’on a fait connaissance je n'arrête pas de tomber sur lui dans la rue. Il était là pour s’acheter son plat préféré, préparé sur place, dans la rue, et qu'il emporte dans un sachet en plastique vers soin homestay. Lui il peut manger ainsi parce qu’il est dans un homestay où il y a un jardin et une cuisine. Moi je ne me vois pas manger ça dans ma chambre, je risquerais de saloper tout… Déjà que j’arrive à manger des trucs parfois frais dans ma chambre, mais, froids.
Et puis il me dit qu’à son homestay, ils ont décidé de faire un dîner demain soir avant d’aller au feu d’artifice. « Si tu veux, tu viens… il faut juste me le dire pour qu’on ajuste l’achat de la nourriture ».
Bien sûr que j’ai envie de venir. Qu’est ce que j’emporte ? Ce que tu vas boire. Chacun apporte ce qu’il boit et on se partage les frais de la nourriture. Cela me rappelle des souvenirs du Brésil, c’est comme cela qu’on faisait pour « nos » fêtes… "Tu amènes ce que tu bois"… Et voilà, mon réveillon est marqué, je suis très contente. C'est mieux que le karaoké prévu à mon hôtel…
De la tristesse à le quitter cet hôtel !
Mon dîner ce soir, du grignotage. Je dois terminer la nourriture fraîche que j’ai encore dans le frigo puisque je déménage demain je ne dois pas avoir trop de choses à transbahuter. J’irai acheter ce dont j’ai besoin pour deux jours dès que je serai installée dans mon nouvel hôtel.
J’ai la tristesse de partir. Cette chambre est devenue ma maison. J’ai surtout aimé sa grande surface, et tout pour y vivre normalement. Et puis, ben, oui, cette vue, que j’ai à chaque fois tellement de mal à quitter.
coucou .. Je viens faire un p'tit tour dans ton blog .. Je vois que tu as pris tes marques et que tout va bien pour toi .. C'est tant mieux . je vois aussi que tu discutes toujours pour 10 baths sans en faire la conversion .. : 0, 26 centimes ... rhoooo .. même pas la peine de le mentionner .
RépondreSupprimerj'espère que ton prochain hôtel soit aussi bien que celui que tu quittes..
33 degrés ! j'aimerais bien les avoir ici .. l'hiver j'ai envie de chaleur et l'été j'ai envie de plus frais ..
Bonne continuation la Miss et aussi passe de bonnes fêtes de fin d'année .. avec le karaoké .. hihi .. tu devrais essayer
C’est comme si j’avais toujours été ici. Déjà 3 semaines, je ne réalise pas. Non je ne discute pas pour quelques bahts, je « pense » en bahts, non je ne convertis pas en euros. Ce matin je regardais les hôtels en Malaisie et je mettais les prix en bahts, parce que cela me parle davantage.. C’est que je me sens intégrée à la Thaïlande. J’inscris la conversion en euros sur mon blog uniquement pour ceux qui me lisent, par respect pour les lecteurs, tu sais très bien que parler dans une monnaie étrangère ne signifie rien pour les autres. Ils ont fait du sacré boulot pour ces festivités dans cette municipalité, et il y a un monde fou, je parle de Thais, pas des touristes étrangers, ce que je déplore un peu, trop de monde, la vie est un peu plus compliquée. Je ne serai pas au karaoké, je ne serai plus dans cet hôtel-ci. Ce soir je ne sais pas ce qu’il y a dehors, mais j’entends de la musique techno très, très forte venant de l’extérieur et je ne sais pas d’où ça vient, on dirait que cela vient d’un restau, ou un bar sur le bord de mer, d’habitude c’est tout calme dehors le soir, et il est 23 heures je ne vais sûrement pas ressortir pour aller voir, surtout que c’est tonitruant (fenêtres fermées), vais-je devoir dormir avec des boules Quies !!!! Jusqu'à présent je suis satisfaite par les choix que j’ai faits question timing de mes deux étapes, je ne veux pas changer sans cesse de ville. Je veux pouvoir faire des pauses longues. On décide trop souvent de trop d’étapes dans nos voyages. Le temps de faire des rencontres , de recevoir le sourire des gens qui te reconnaissent, est le plus important, et pour cela il faut rester à un endroit. Quand on a une vie qui s’est organisée dans un endroit fixe, on a plus de temps et j’ai donc pu regarder ton blog. Pour l’instant il est figé dans la préparation, ça va aller vite pour toi maintenant le départ une fois le nouvel an passé. Joce
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