Je vais vous raconter ma soirée de réveillon à Prachuap.
Stéphane, le gars que j’ai connu au homestay et que je croise parfois, m'a proposé que je me joigne à eux pour le soir du 31, en attendant le feu d’artifice… Le feu d’artifice... c'est à minuit… Un dîner simple dans le jardin de leur maison, on partage les frais d’achat de la nourriture, chacun apporte sa boisson. C’était inespéré pour moi qui devais être seule pour ce soir-là. Bien sûr que je suis ravie.
Je m’habille en accord avec mes deux pays de cœur, le haut blanc pour le Brésil, et le bas, le pantalon éléphants pour la Thaïlande.
J’ai donc acheté des bières, le plus compliqué : les transporter de mon hôtel jusqu’à leur maison.
J’ai utilisé mon petit sac vert à dos, très léger où j’ai mis les bières dedans. Seulement rien que sur ce parcours, de quoi, une dizaine 15 minutes, les bières se sont déjà réchauffées alors qu’elles étaient gelées et juste sorties du réfrigérateur.
Sur le chemin, le long de la mer, les Thaïs, eux, font leur le repas de réveillon comme cela,
assis par terre ou sur des chaises de camping, entre amis ou en famille.
assis par terre ou sur des chaises de camping, entre amis ou en famille.
L'heure de rendez-vous était à 20 hres. J’arrive à 7h45. Ils sont déjà tous autour de la table. Évidemment je ne les connais pas tous mais c’est super sympa. L’anglais et le français se mélange. Ce sont eux qui ont fait la cuisine. Moi je n’ai rien fait que de me pointer là. Quant au prix pour participer à chacun il était dérisoire 110 bahts.
Ils avaient préparé des gros poissons qu'ils avaient cuits eux-même, même pas acheté tout cuits. Il y avait une salade de carottes râpées, des pommes de terre sautées à la façon française, de la salade verte, de la salade de concombres... Tout ce que j’aime, je me suis régalée, qu’est-ce que ça faisait du bien de changer de la cuisine thaïe que je mange tous les jours. Et ce sont eux qui ont tout fait, moi je n'ai rien fait ! Qu'est ce que c'était gentil de leur part de m'inviter.
Les poissons |
Il y avait deux Français, une Française, un Grec, un Américain, un Allemand et j’étais même assis à côté d’un Russe. On était que deux femmes dans ce groupe. L’autre, Margot, qui logeait au homestay, était une grande bourlingueuse qui avait travaillé longtemps en Asie. On a bien sympathisé.
Qu’est-ce que c’était autre chose que de m'imaginer me retrouver un soir de 31 décembre dans un restaurant où il y a que des couples qui ne m’adressent pas la parole, dans une île qui serait appelée « paradisiaque », comme ça m’était arrivé dans le passé dans mes voyages en Thaïlande. Ce soir j'ai vécu un 31 décembre fabuleux.
Ensuite il a fallu attendre. Et était long d'attendre. Car le feu d’artifice, c'est à minuit. Personne d'entre nous n'a l'habitude de se coucher à minuit !
Margot et moi on est partie vers la pier bien avant minuit, pour voir ce qui se passait. Les autres, on les a perdu de vue, chacun s'était dispersé.
Et il y avait bien un show, qui avait déjà commencé.
VIDÉOS
J'ai filmé le count-doxn et le feu d'artifice, mais impossible de poster, trop lourd pour Blogger...
J'ai perdu Margot dans la foule, j'étais tellement occupée à faire des vidéos.
Je suis rentrée seule par le bord de mer.
Je suis rentrée seule par le bord de mer.
Le bord de mer, ça va , c'est tout droit, mais le plus compliqué c'est quand je devais rentrer par les rues de traverse pour retrouver mon nouvel hôtel. La nuit c'est plus compliqué de se reconnaître et c'est que personne ne marche à pied, pas possible de demander aux gens....
Vous ne le voyez peut-être pas sur la photo ci-dessous, mais sur le côté gauche de la rue il y a l'enseigne du 7/11 (c'est tout blanc avec la lumière sur la photo...), c'est le 7/.11 de la Salacheep Road, et quand je l'ai vu, je me suis dit ouf ! Je ne me suis pas trompée de chemi, je suis dans la bonne rue qui mène à mon... nouvel hôtel.
Pas beaucoup de voitures ne circulaient, mais ça allait je ne me suis jamais sentie en insécurité. Et pourtant vous voyez bien, il n’y a personne qui marche à pied à cette heure là.
Voilà j’arrive à mon hôtel la porte était ouvert, et à la réception un veilleur de nuit
je suppose car je ne l’avais jamais vu. Je lui ai dit "Happy New Year"…
je suppose car je ne l’avais jamais vu. Je lui ai dit "Happy New Year"…