Mardi 19 Décembre 2018 - De Phimai à Udon Thani

Je suis réveillée de + en + tôt. Pour la première nuit je n'ai pas pris de mélatonine. J'étais bien fatiguée et me suis endormie vers 22h 40 / 23 h. Au milieu de la nuit vers 3 hres réveillée parce que j'avais froid et j'ai dû me lever pour attraper ma polaire. J'ai dormi avec la polaire. Réveillée à 6 hres, impossible de me rendormir...

Je me suis levée à 7 hres. Un café chaud vite vite et mon petit dej en chambre.

Il fait 19° dans ma chambre  Quand je pense que dans mon immeuble à Paris ils préconise une température de 19° soit disant idéale !!!!! Pour moi c'est est glacial. Mon téléphone mobile indique 13° pour l'extérieur et seulement 10° à Udon Thani, plus au nord en direction du nord vers où nous nous dirigeons. Pascal, lui, a déjà un gros mal à la gorge depuis 2 jours. Moi je n'ai rien attrapé, et connais mes faiblesses face au froid et je me suis protégée au max en m'habillant avec des couches de vêtements.

On a bien aimé Phimai, la ville, le temple, tout.
Y dormir a été une bonne idée, c'est une petite ville bien agréable.

Mais nous quittons Phimai pour Khon Kaen plus au nord.

De Phimai à Khon Kaen 

George nous a expliqué que nous n'étions pas obligés de retourner à Khorat pour continuer vers Khon Kaen. Il suffit de prendre le bus qui va à Khorat,  et de changer de bus au milieu de la route... nationale !  Oui, c'est courant de faire un truc comme ça. Facile...

Et il nous rédige en thaï un petit mot expliquant au chauffeur qu'il nous dépose sur la nationale où l'on pourra attraper le bus qui va en direction de Khon Kaen.

L'arrêt du bus se trouve face à la tour de l'horloge, mais sur le côté de la rue face à une pâtisserie..

Là on rencontre d'autres voyageurs, qui eux, vont vers Khorat.  

Le bus qui va à Khorat est arrivé à 9h 30. (Il y en a toutes les 20/30 mn pour Khorat). On a payé 13 bahts (oui, pas plus...) et en 15 mn il nous a bien arrêtés au milieu de la nationale... Il a fallu traverser la route en empruntant une passerelle, et surtout les escaliers qui y accèdent... pas facile avec les valises... il n'y a pas d'ascenseur......

De l'autre côté de la route il y a bien un abri bus, et une table qui sert de guichet où l'on achète les tickets.

Il est 9h 45. On achète nos billets pour Khon Kaen : 100 bahts.

Dans le bus pour Khon Kaen

Et le bus arrive. On a attendu 10/15 mn, pas plus. Tout est très bien organisé. Il est 10h15 à peu près.

Dans le bus nous étudions nos deux guides, Routard et Lonely, pour voir ce que l'on peut faire à Khon Kaen comme visites...

"Khon Kaen et sa région sont une étape en chemin vers Udon Thani et le poste frontière de Nong Khai. Cette région rurale est réputée pour l’habileté de ses artisans qui travaillent la soie et confectionnent les Khaens, des instruments de musique traditionnels de l’Isan". "On pourra notamment y visiter le temple Nong Wang Muang, qui se caractérise par son architecture laotienne, ou encore parcourir le petit temple khmer de Puay Noi, situé dans la campagne environnante".

Bon... Les temples, pas facile d'accès, pas de transports locaux, et pas cités "extraordinairement"...

L'artisanat... bof... on connait déjà...

On décide de squeezer Khon Kaen et d'aller jusqu'à Udon Thani. Cela nous fera gagner du temps aussi. Changement de programme Je demande au contrôleur qui était juste assis à côté de moi s'il est possible à la gare routière de Khon Kaen de changer de bus et d'enchainer sur un autre bus vers Udon Thani. Mais me dit-il... celui-ci va jusqu'à Udon Thani. Et il me suffit de lui acheter directement, là dans le bus, nos deux suppléments de trajet jusqu'à Udon Thani.

Arrivée à Udon Thani

Udon Thani, c'est là où Pascal connaît une amie qui habitait dans sa région, Odette. Odette est d'origine Laotienne, elle a été mariée à un Français dont elle a eu de grands enfants qui vivent en France, et elle passe plusieurs mois à Udon Thani l'hiver.

C'est Odette

Il avait été convenu que dès que nous serions à Udon Thani, nous la contacterions. Mais là il y a eu un changement de programme, et, nous étions en train d'arriver bien plus tôt que prévu...

En sortant de la gare routière nous nous installons dans un restau de l'autre côté de la grande avenue et Pascal lui téléphone. Eh bien, elle s'est arrangée pour venir nous rejoindre immédiatement, en voiture, et nous a pris en mains.

Odette nous fait passer par la "rue des Farangs", surnommée ainsi parce que c'est une rue où ils se retrouvent. Vous savez les "farangs" ce sont les étrangers, nombreux à être accompagnée d'une Thaïe. Vieux, gros, moches,  défraichis... Rien que dans la région de Udon, il seraient plus de 11 000 et les couples mixtes à Udon, dès que nous nous sommes arrêtés au premier endroit où nous avons déjeuné... déjà...

  

Trouver un hôtel

D'abord il nous fallait trouver un hôtel, car avec cette improvisation, on n'avait pas du tout préparé quoi que ce soit sur Udon Thani. Odette nous a emmenés dans son quartier et nous a montré un hôtel qui venait d'être refait à neuf.

Nous visitons, 500 bahts la chambre, nous prenons pour deux nuits.

V1 Room
98/27 Soi Wattananuwong 1/4
Wattananuwong, Road - Makkung
District Amphoe Mueang UD
Tel : 095 1922 627
042 24 64 99

Une chambre sans fenêtre !

Superbe décoration. Mais je ne me suis pas rendue compte que la chambre que j'avais choisie (et pas celle de Pascal qui donne du côté opposé) n'avait pas de fenêtre. C'était une déco trompe l'oeil... La "fenêtre" que j'ai cru voir donne dans... la salle de bain... Et moi, chambre sans fenêtre, je me sens claustro.

  

En plus comme il n'y a pas de fenêtre (juste un vasistas dans la salle de bain à droite de la douche, et qui ne s'ouvre même pas en entier...) l'air un peu chaud, le soleil, de l'après midi, ne pénètre pas, et je me caille... La chambre reste glaciale.

Mais qu'est ce que j'ai eu froid dans cette chambre !

Odette se propose de nous emmener visiter demain les endroits où l'on aimerait aller. Notamment... le lac aux lotus roses et le site archéologique préhistorique de Ban Chiang. Elle peut aussi nous prêter une moto car elle en a deux. Nous allons donc chercher la moto chez elle. Chez elle, c'est tout petit, une chambre dans une maison partagée en chambres à louer.

Nous prenons possession de notre moto, retournons à l'hôtel et nous nous donnons rendez-vous en bas de l'hôtel, pour aller dîner. (Pour dire que je suis bien couverte, je me suis bien couverte, et malgré cela... j'ai froid...)

Un super dîner

A la proposition d'Odette, dans un immense food court pour manger... du poisson !

Le poisson était excellent. On avait pour accompagner des feuilles de salade verte et des tonnes d'herbes, et de la bière bien sûr que je me suis chargée d'aller acheter à un 7/11 un peu plus loin.