Il y a des temples khmers, des sites préhistoriques, le bord du Mékong, des lacs, des parcs nationaux…
➝ Problème du manque d'informations
➝ Problème de l'Anglais
➝ Problème des transports
Dans deux des villes où l'on s'est arrêté, il n'y avait même aucun loueur de motos parce que c'était des villes où ne s'arrêtaient pas les voyageurs. Le seul moyen de transport était le taxi affrété.
➝ Je n'ai jamais autant autant porté mes vêtements chauds
Je m'attendais en Isan à avoir froid la nuit en décembre. J'avais bien vu sur le web qu'il y avait une forte amplitude entre le jour et la nuit. J'avais pris des vêtements chauds, oui, un paquet.
Ma polaire, mon anorak, et mon sous-vêtement technique, ainsi que pull, legging, et chaussures fermées et chaussettes. Jamais je ne les ai autant portés au cours d'un voyage en Thaïlande !
et mon legging et aussi la polaire.
Surtout au nord de l'Isan.
Mais toujours la polaire dans le sac.
On a rencontré... des cyclistes français...
▫︎ Comme les deux Bretonnes Sarah et Delphine, rencontrées à Chiang Khan (https://2bretonnesenselle.wordpress.com)
Justement parce qu'il y a peu de touristes occidentaux.
▫︎ J'ai vu des formations géologiques surprenantes en forme d'énormes champignons
▫︎ Et surtout, j'ai suivi le Mékong face au Laos. C'était un régal, des paysages magnifiques, un Mékong différent d'une ville à l'autre, s'élargissant de plus en plus en descendant vers le sud.
▫︎ Pas pu voir le Wat Khun Han, ce temple construit avec des bouteilles de verre, ni le Wat Kamphaeng Yai. On s'était arrêté dans la ville de Si Saket dans ce but, car c'était la ville la plus proche. Mais à Si Saket il n'y a aucun loueur de motos. Une ville "pas touristique" nous a-t-on dit une fois sur place... Seul moyen de transport pour visiter ces temples : le taxi... trop cher. Si Saket : une erreur de parcours.
En Malaisie, il a plu comme je n'ai jamais vécu cela en janvier.
Tous les soirs à partir de 18 hres et parfois à partir de 15 hres. cela ne cessait qu'autour de 20 hres. Ce qui permettait de sortir quand même pour dîner... sous une pluie fine.
Une très forte chaleur humide à Penang.
Ma copine Marlene qui elle, était avec son mari à Phuket m'avait écrit ceci :
à Bangkok nos amis ont eu froid 17° la nuit...
Ici, à Phuket j'ai dû acheter une couverture comme celles qu'on a dans l'avion... il faisait toujours froid la nuit ..."
Le mois de janvier a été très nuageux. On a eu très peu de jours ensoleillés... et la pluie la nuit!
Il y a eu des jours ici où la pluie commençait à 19h 00 ou à 16h 00 et quand il pleut c'est impressionnant."
Moi étant donné que je ne suis pas allée dans les lieux touristiques, je n'ai pas trop rencontré de Chinois (Nb... qui voyagent toujours en groupes, et en groupes très nombreux).
Mais je les ai rencontrés à George Town en Malaisie. Il y en avait beaucoup. Et même un groupe dans mon hôtel qui faisait le mécontentement non seulement de nous les clients, mais aussi du personnel, par leur comportement bruyant et leur saleté.
En Isan j'ai principalement pris les grands bus, sauf pour rejoindre des villes situées dans un rayon d'une centaine de kilomètres. Mais dès que j'ai quitté l'Isan, et que je suis remontée en sauts de pus de ville en ville de la Malaisie jusqu'à Bangkok, cela n'a plus été que des minivans. Des compagnies privées. Parce que les bus ne faisaient que les très grands parcours, et que le train a souvent des horaires pas pratiques du tout, trop tardifs.
Les Thaïs arrivent bien longtemps avant l'heure et dès que la porte du minivan leur permet d'y entrer, ils s'y précipitent et en quelques secondes le minivan est plein. En plus il y a les moines... Ils ont une priorité et ils ne payent pas.
En Isan les compagnies de minibus essayaient de nous faire payer un siège supplémentaire pour nos bagages. On s'est bagarré pour cela.
Et aussi les stations de minibus qui autrefois étaient dans les centre villes, sont maintenant à côtés des gares des grands bus. Et c'est bien embêtant. Le prix du taxi (tuk tuk) est parfois presque la moitié du prix d'un transfert de plusieurs centaines de kilomètres. 60 / 100 bahts.
Parfois on trouve encore des stations de minivans en ville mais il faut quand même prendre un tuk tuk, 20 bahts / 60 bahts) car à pied cela fait un peu loin.
On est toujours trompé sur les prix par les tuk tuk, qui demandent des tarifs excessifs.
- J'ai rencontré des voyageurs qui voyageaient seuls, dans la deuxième partie de mon voyage quand j'ai voyagé seule moi aussi. Parmi ceux avec qui j'ai sympathisé : des Allemands, Néerlandais, Anglais, Italiens, Slovaques, un Bulgare, et un Japonais mais qui vivait en Suisse. Toujours des hommes et tous plus jeunes que moi... Je n'ai rencontré aucune, mais vraiment aucune femme de ma génération voyageant seule, je dois être un cas...
- J'ai parlé à très peu de Français. Surtout des expats résidant en Thaïlande, qui m'apportent souvent pas mal d'informations que je n'obtiens pas via les instances touristiques. Quant aux autres, les rares qui étaient en voyage, c'était que des couples.
- Comme je parle anglais couramment, la langue n'est jamais un obstacle, ce qui me permet de faire beaucoup de rencontres et de beaucoup discuter avec les autres voyageurs. J'ai tellement parlé en anglais quotidiennement dans la deuxième partie de mon voyage que je ne me rendais même plus compte que ce n'était pas ma propre langue.
Mais aussi, même si je n'y ai pas attrapé la crève, le parcours a été très dur dans certains transports en commun.
- Le train de Prachuap à Bangkok
Vous avez une assurance me demande-t-il ? Eh oui ils n'ont que ces mots là à la bouche nous concernant.
Je lui dis que contacter mon assurance pour une chose aussi bénigne qu'un rhume prendrait tellement de temps pour ouvrir un dossier... qu'il fallait mieux que je m'en passe.
Il m'indique alors l'adresse d'une clinique du gouvernement où les consultations sont gratuites.
Eh bien, incroyable... moi, je m'attendais à ce que l'on me prescrive un fort antibiotique... et la jeune médecin qui m'a reçue m'a prescrit des gélules de plantes, et c'est tout. Et dès la première prise je me suis sentie soulagée. En deux jours mon état fébrile, mon nez bouché... c'était terminé.
Je me trouvais dans un salon de beauté à Bangkok où je me faisais faire mon traditionnel "facial treatment", un bon nettoyage de peau. Je voyais bien sur le mur affiché une publicité pour le tatoo des eyebrows... C'est l'un de mes complexes. J'ai épilé pas mal mes sourcils lorsque j'étais jeune, et ils ne repoussent plus. Ils sont devenus très rares, je maquille tous les matins... J'en discute avec un gars qui était à mes côtés dans le salon pour se faire couper les cheveux. Il me dit "Il faut avoir confiance dans la personne qui le fait"... Ben oui, c'est certain. C'est mon visage quand même !
Après mon nettoyage de peau, la fille qui me l'a fait, la patronne, me dit que mes sourcils mériteraient bien un tatouage... Je suis d'accord lui dis-je, mais j'ai la trouille...
Et de fil en aiguille, elle m'a bien tout expliqué le cheminement, et elle m'a mise en confiance... j'ai plongé !
Bon, la douleur... c'est pas très douloureux, juste un petit peu comme quand on se pique avec une aiguille. Là c'est plutôt parce que ça dure un peu, et parfois au même endroit. Combien de temps ça a duré ? Moins d'une heure. 10 mn pour poser et faire agir une crème antiseptique, puis 20 mn pour chaque côté. La crème antiseptique est appliquée constamment au cours de l'opération. Et je dois continuer à l'appliquer deux fois par jour matin et soir pendant presque la semaine. Des croûtes se forment ensuite et ça va se cicatriser.
Oui au début c'est pas beau du tout.... ça fait des croûtes ensuite...
mais ça s'arrange au bout de quelques jours.
C'est Aliz qui tient ce salon, et qui m'a fait l'opération. |
au n°18 Samsen Road, juste avant l'intersection avec le soi n°2.
→ D'abord par l'application Maps'me, un GPS hors ligne, une fois que l'on a, auparavant, téléchargé la carte du pays que l'on a besoin. Ce que j'avais fait, de France, avant de partir.
Je pouvais suivre le trajet quand je me trouvais dans un transport et me préparer quand je voyais qu'on était en train d'arriver dans la ville où j'allais. Je pouvais aussi me guider partout en ville, voir où se trouvaient les seven/eleven, ou les banques, et où étaient les hôtels.
Un seul hic, il faut souvent ouvrir énormément l'écran pour voir apparaître le nom des rues. Et moi, le nom des rues ça m'est nécessaire. Je me suis donc aussi servie de cartes papier, à l'ancienne.
→ 2 ème truc pratique en voyage du smartphone : le traducteur Google. Mais tout le monde l'utilise déjà, et les Thaïs ne sont pas les derniers, loin de là. Eux, ils aiment plutôt "parler" dans le traducteur, plus qu'écrire. Bien pratique pour parler de nourriture quand on est au restaurant... L'inconvénient : il faut la connexion internet.
▫︎ On se lie beaucoup plus avec les locaux quand on est seule que lorsqu'on voyage à deux, d'où un contact avec le pays et les gens d'un pays beaucoup plus intense.
▫︎ Je voulais aller à la mer, nager, et au final j'ai passé très peu de jours au bord de la mer parce que je me rends compte que seule au bord de la mer... je m'ennuie. Là où je suis allée à la mer, il y avait des vagues, ou il n'y avait pas de profondeur, et il y avait des sand flies, ou j'étais complètement bloquée par manque de transports locaux car je ne conduis ni moto ni bicyclette.
Plus longtemps... je n'ai qu'une envie... rentrer chez moi.
▫︎ La prochaine fois si je voyage seule, je partirai dans un pays où il y a d'avantage de sites historiques. Quand il y a des monuments, des musées, ou quand je suis dans une ville qui a une Histoire, je ne m'ennuie jamais et mes journées sont remplies à en déborder. Mais quand il n'y a que de la plage à faire... c'est une des raisons pour laquelle je ne me suis pas trop arrêtée en bord de mer et que j'ai évité les îles cette fois-ci.
▫︎ Je me méfierai d'avantage des sites de réservation en ligne, Booking, Agoda...
Je ne les ai pas énormément utilisés, mais notamment quand je devais arriver tard dans une ville, ou dans un endroit étendu que je ne connaissais pas du tout. Si le descriptif des commodités est en général exact, la situation géographique n'est pas très parlante. Il n'est pas précisé par exemple si un moyen de locomotion est indispensable pour atteindre une supérette (hyper nécessaire), un restaurant, ou simplement le centre ville. Une distance exprimée en centaines de mètres ou en kilomètres, si ce n'est pas dit que c'est en rase campagne, sans fréquentation, et sans éclairage... moi qui ne fais que marcher à pied et qui ne sais aller ni en moto ni en bicyclette... Je me suis plantée à deux reprises et j'ai même été jusqu'à annuler une réservation "Booking" une fois arrivée sur place.
▫︎ Je me méfierai aussi d'avantage des hébergements "à la campagne"... Je hais les coqs !!!
▫︎ Je me suis rendue compte que maintenant j'ai vraiment besoin de confort dans le choix de mes chambres. Clim, eau chaude, et aussi un réfrigérateur parce qu'en étant seule j'en ai souvent marre de ressortir le soir pour aller dîner seule au restaurant et je mange de plus en plus dans ma chambre. Un cocooning comme à la maison...
Une belle synthèse, un bel article, merci
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