WIDGET VIDÉO

Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

dimanche 4 février 2018

Dimanche 4 Février 2018 - De Chumphon à Prachuap Khiri Khan (1) La fête




Réveil... tôt... 6 hres... Je quitte Chumphon ce matin pour aller à Prachuap Khiri Khan.
De ma fenêtre le ciel n'est pas réjouissant.





Il faut que je parte de cette ville le plus vite possible. Il y fait un temps de cochon. Et ça c'est n'est pas la première fois que ça m'arrive à Chumphon, mais autant de pluies fortes comme cela, oui c'est la première fois.

Par contre quand je regarde la météo à Prachuap il fait soleil toute la semaine prochaine sauf mardi où il y aura des nuages. Et en tout cas aujourd'hui il ne pleut pas à  Prachuap.

Je décide donc de me préparer dans la foulée et de prendre le minivan de 9h 40 au lieu de celui de 10h 20. Comme les durées de transport sont toujours plus longues que ce qui est 'annoncé... 

Et je dois  consacrer ma première après-midi à Prachuap à me trouver un hôtel car je n'ai booké que pour une seule nuit et je trouve que l'endroit que j'ai booké sur Booking.com est très très loin du centre. C'est le dernier hôtel tout au bout de la plage.

Aller à la gare des minibus sous la pluie battante

Il est 9 hres quand je check-out mais voilà que la bonne averse s'est mise à tomber. Et je dois me rendre à la gare des minibus.

J'essaye de demander conseil à la fille de la réception... Comment puis-je aller jusque là ? Mais elle ne comprend pas un mot de ce que je lui dis en anglais. Je la vois qu'elle prend son téléphone mais comme elle ne me dit pas qui elle appelle...

Je décide d'y aller à pied. J'enfile mon imper thaï jaune par dessus moi et par dessus mes sacs sauf la valise qui, elle, roule, et je pars.

Je connais très bien le chemin jusqu'à la gare des minivans maintenant, et même le raccourci, mais c'est que je suis obligée de marcher sur la chaussée, là où passent les voitures, car sur le trottoir il faut sans cesse monter et descendre les énormes marches et je traîne ma valise. Alors je fais rouler ma valise sur le côté de la chaussée là où circulent les voitures... Il y a plein de grosses flaques d'eau dans lesquelles j'essaye de ne pas mettre mes pieds mais ce n'est pas facile car elles sont très grosses.

J'arrive à la station des minivans. J'ai mis 10 mn à pied et sous la pluie. Toujours là même fille au guichet. Même une dimanche... Il n'y a pas de jour de repos ici, les minivans roulent tous les jours.

J'achète mon billet. 180 Bahts.
Mais on me montre le minivan qui est là devant et on me dit de monter dedans qu'il va partir.
Je ne comprends pas il était marqué sur le mur 9h 40 et il n'est que 9h 15 !

Dans le minivan 

Je monte. Il y a déjà quelques Thaïs d'installés, et en effet, à peine suis-je montée dedans qu'il part.
Et il n'est que 9 hres 20 !

Je suis la route sur Maps.me, et voilà que je le vous prendre une route qui se dirige vers la sud. Cela m'inquiète. Suis-je bien dans le bon minivan ?

Je demande à ma voisine, une jeune Thaïe, et quelle chance elle parle assez bien l'anglais même très bien. Elle me dit que le chauffeur doit s'arrêter à... ????... (nom non compris)... pour faire tamponner son document de route. Et ensuite il fera demi-tour pour se diriger vers le nord en direction de Prachuap.

Encore fallait-il que je le sache, personne ne m'a expliqué cela !

Et je me rends compte qu'on s'arrête... dans la grande gare routière des grands bus, celle qui est si éloignée de la ville, celle qui dessert les grandes villes.



Je vois le chauffeur aller au guichet pour se faire tamponner son papier.


Et il est... 9h 40 quand nous repartons... exactement l'heure indiquée comme heure de départ au bureau où j'ai acheté mon billet. Eh bien heureusement que je suis arrivée en avance au guichet de la compagnie sinon je le ratais cet horaire là.


Arrêt à Khao Phô

On s'est arrêté en cours de route à un endroit qui me rappelle des souvenirs. C'était le 19 Janvier 2014, je suis allée de Cha-Am jusqu'à Chumphon, un trajet assez compliqué. J'ai dû en premier, prendre un minibus de Cha-Am jusqu'à Prachuap. Je ne suis pas rentrée dans Prachuap, on m'a fait descendre sur la route et là j'ai pris un autre minibus. Alors que je pensais être assez proche de Chumphon, le chauffeur s'est arrêté à nouveau et m'a fait descendre... Il me plante là devant un guichet. Enfin, pas un guichet, une échoppe qui vend des tickets. Et là, une fois encore je comprends que je dois changer de minibus.





Photo Janvier 2014
Photo Février 2018

Le chauffeur (en bleu sur la gauche) boit son café, Et on repart.










Arrivée difficile à Prachuap Khiri Khan

On est arrivé â 12h 45. On aurait du arriver à 12h 20 / 12h 30 en fait. Mais le chauffeur s'est arrêté souvent.. pour boire un café, pour déposer des colis enfin des gros trucs de voitures, il a pris beaucoup de personnes sur  la route, et à la fin quand on se rapprochait les personnes de mon minivan descendaient à chaque coin de rue presque. A la fin il n'est restée qu'une femme Thaïe et moi.

La porte qui marque l'entrée de la ville de Prachuap Khiri Khan.


Et voilà que tout le monde descend là, et moi je vois sur mon GPS qu'on est en dehors du centre ville  bien loin... On me dit "take a taxi"...  Ah non on ne va pas me la faire celle là !


Je râle. Je refuse de descendre. J'explique que je veux qu'on me descende au centre ville, là où on m'avait dit à Chumphon que se trouvait la station des minivans à Prachuap... près du morning market...

Je lui dis : "City center... hotels"...

C'est qu'ils ne parlent pas anglais encore dans le coin...
  
Le chauffeur semble accepter de rouler un peu plus. On passe un grand pont. Et il s'arrête au bord d'un trottoir au milieu d'une grande rue.

J'ai su par la suite que les minivans ne veulent plus aller jusqu'au centre ville là où était le point final d'arrêt, autrefois, mais qu'ils s'arrêtent, comme maintenant dans la plupart des villes en Thaïlande, dans de nouvelles gares routières très excentrées, à des kilomètres.

Je n'avais pas de carte quand je suis arrivée à Prachuap. Maintenant que je connais la ville, je peux vous expliquer. Il y a une grande gare routière des grands bus, et en dessous il y a une gare routière des minivans. C'est là où on a voulu me déposer. Ces deux gares sont à l'extérieur de la ville. Il faut y aller en tuktuk-taxi. La gare des trains, elle, est dans le centre de la ville de Prachuap.


Pas un être humain dans cette ville

Mon Maps.me tourne en rond pour me donner ma situation. Je n'arrive pas à  comprendre par où est le nord et par où est le sud. Je ne vois pas la mer qui pourrait me guider. Le chauffeur me montre la rue en haut d'où nous sommes. Je m'y dirige donc, et là je peux suivre mon GPS.

Il est 13 hres. Le soleil est fort. Je décide de continuer à pied parce que cela me permettra de voir au passage quelques guesthouses que j'ai repérées en préparant de Chumphon. Parce que là où j'ai booké sur Booking, au See Sea Guesthouse ça ne me semble pas idéal... parce que trop loin du centre, complètement au bout de la plage.


La route que j'ai prise est envahie par le trafic. Elle me fatigue beaucoup. Je ne peux pas marcher sur le trottoir comme dab, à cause des hautes marches sans cesse à monter et à descendre. Et donc je roule ma valise sur le côté de la circulation.

Je décide de changer de voie et de prendre la rue parallèle sur la gauche. C'est déjà mieux. Moins de trafic. Je passe devant la poste. Puis devant un marché de fruits légumes. Je me dis ce doit être le centre.

J'arrive devant le Prachuap Beach Hotel que j'avais repéré comme point central mais qui me semblait au dessus de mon budget. Tout à coup je vois une maison orange vif et des voyageurs rencontrés m'avaient parlé qu'ils avaient trouvé une chambre avec cuisine dans une maison orange juste après cet hôtel.


J'essaye de trouver la porte d'entrée... en vain. La femme thaïe que je réussis à trouver ne comprend rien à l'anglais. Je finis par trouver une touriste qui me dit loger là et me propose de voir sa chambre.  Elle est avec sa fille, qui se repose sur le lit. Elles sont tchèques. Oh la la la, la chambre... sans fenêtres pratiquement, un soubassement... Bon !!!

Je décide de continuer par l'autre route parallèle celle qui longe la mer puisque la See Sea Guesthouse donne sur la mer, ce sera plus facile de le trouver.


Je peux dire que j'en ai marre de marcher en tirant ma valise et sous cette chaleur. Mais de toute façon je n'ai pas vu un seul tuk tuk passer.

Et puis tout est fermé. C'est sinistre. Pas étonnant on est dimanche à l'heure la plus chaude et tout est fermé... Je longe la mer. Il y a beaucoup d'air et la mer à des vagues. 
La vue par contre est splendide.




See Sea Guesthouse

J'arrive à la See Sea Guesthouse. Bon... il y a un grand portail fermé. J'avais pourtant envoyé ce matin un SMS indiquant à peu près mon heure d'arrivée comme il me l'était demandé sur ma résa.
 


Là où je suis arrivée, ce n'est pas là que j'ai booké,  ici c'est un homestay avec share bathrooms. Ce n'est pas là où je dois loger. Moi, j'ai booké ce que Booking me proposait, un "bungalow" indépendant donnant sur rue, avec air con, fridz etc, à 600 bahts. Mais le propriétaire, qui est un Français, Ludovic, en couple avec une Thaïe, doit m'y conduire.


Mais Ludovic est là et m'aperçoit. C'est Chue, sa copine thaïe, me dit-il qui gère le bungalow.
Il essaie de l'appeler sur son téléphone mais elle ne répond pas.




Je lui dis que je pose mes bagages là chez lui et que je vais manger parce que non seulement je crève de  faim mais je me sens hyper faible de cette marche sous le soleil... Lui d'habitude il fait restaurant, un peu, mais aujourd'hui il est... fermé !



Je marche par le bord de la plage. Je vois un restaurant mais l'homme me dit que c'est closed... aussi...
C'est dimanche ! Je reviens à la See Sea GH pour demander où je pourrais bien manger.





Ça n'a pas l'air de pouvoir se trouver par ici un restaurant...
Ludovic me propose alors une part de quiche avec de la salade. 80 bahts.

 

Puis il m'emmène à mon "bungalow" !

Ma "maison"

Au rez de chaussée, le salon (enfin, une petite table et deux fauteuils). Il n'y a pas de fenêtre. C'est uniquement la porte d'entrée, donc je ne peux pas la laisser ouverte... Dans ce  rez de chaussée aussi, le frigo, un ventilo, et la salle de bain.




Et au premier étage (oui, c'est une maison... petite, mais...)
Un escalier qui est plus une échelle qu'autre chose. Oh la la... moi qui craint toujours pour mes chevilles fragiles... Et la salle de bain / WC... qui est au rez de chaussée...




Question déco, je suis en admiration, c'est très joliment décoré.





La vue des fenêtres : une petite ruelle.


A la recherche d'un autre logement 

Je pars immédiatement à la recherche d'un autre logement, parce que c'est trop loin du centre ici, moi je ne fais que "marcher à pied". Et puis d'ailleurs il m'a dit que demain mon logement il était pris par des amis à lui qui arrivaient.

Tout de suite, je prends mes points de repère. Mon allée donne sur la mer. 



En face de ma maison  il y a une superbe maison reconnaissable...


Je tombe au coin sur une grande rue.


Au coin de mon allée... une couleur vert amande comme ça...


Puis un petit temple, mignon... Une maison au store vert...


Je vais tout droit.



J'arrive à ce qui me semble être d'avantage le centre du village. Il y a des restaurants, et le Prachuap Beach Hotel, que je crois être le "grand hôtel" repéré quand je préparais, et que je croyais être de catégorie trop chère pour moi...

Je cause aux touristes que je croise, et je rencontre un Anglais qui me dit qu'il loge à cet hôtel (que je croyais être luxueux)... dans une chambre à 700 bahts.

Alors je vais aller visiter...

Au Prachuap Beach Hotel



Les chambres sont bien : à 700 bahts, tout confort.
Elles sont au 2 ème étage et donnent sur les toits des maisons (calme).
Je visite ensuite une chambre à 800 bahts au 4 ème étage... avec vue sur la mer.
Alors là, c'est le coup de foudre !

 

Mais bon, je compte rester à Prachuap une semaine et 100 bahts de différence, sur 7 jours, eh bien... ça fait une nuit d'économie. J'hésite à la prendre.

Devant l'hôtel était assis un autre touriste, qui prenait le soleil en cette fin d'après-midi. Je discute avec lui pour lui demander s'il loge à l'hôtel. Il me dit qu'il y a logé plusieurs fois dans le passé, mais que cette fois-ci il a décidé de loger au nouveau bâtiment qui se trouve de l'autre côté de la rue. il est tout neuf, alors que celui-ci commence à prendre de l'âge...

Je vais visiter l'autre bâtiment, où je note qu'il y a encore du chantier.



Les chambres sont à 800 bahts, le même prix que celle que j'ai visitée avec vue sur la mer. Je visite une chambre. Je ne suis pas conquise. Et puis il y a les travaux... bien qu'on me dise qu'on ne les entende pas, déjà à Chumphon je viens de quitter un hôtel où il y avait des travaux... Et en plus il est laid cet hôtel !


Je reviens à mon premier choix et je booke donc la chambre à 700 bahts, celle qui donne sur les toits.

Et je re-discute avec le touriste qui est assis devant l'hôtel. Il me dit être Japonais, je n'arrive pas à le croire, et il s'appelle Norio. "Il y a beaucoup de métissage au Japon, vous savez", me dit-il... Mais il vit en Suisse, ne parle pas le français, parce qu'il vit... en Suisse italienne, mais il parle parfaitement l'anglais.

Il me dit que c'est peut-être bête de me refuser le plaisir d'avoir la vue sur la mer pour 100 bahts. En réfléchissant je me dis qu'il a raison. Je retourne à la réception et je demande à re-visiter les deux chambres. Excusez-moi d'être si chiante... Je revois les deux chambres, et oui, c'est bête de ne pas me faire plaisir, j'aime trop cette vue.

Alors je demande à ce que l'on me change ma réservation. Et pour être sure d'avoir cette chambre-là et pas une autre, je paye ma première nuit et je reçois le reçu.

Et je suis trop heureuse !

Maintenant je peux me promener à loisir.

Il y a la fête !

Je vois qu'il y a plein de stands en train d'être installés et des scènes dans la rue. Je me dis oh la la pourvu que cela ne soit pas comme ça tous les soirs.



Mais non c'est seulement le premier week-end de chaque mois qu'il y a une fête et c'est une fête bien sympathique. Je rentre dans mon logement, m'installe (parce que j'étais partie aussitôt posé les bagages), me prends une douche et repars voir ce qui se passe en ville. Et aussi trouver un endroit pour manger... La nuit est tombée. 






  


  

Après avoir bien arpenté la rue de long en large, j'ai opté pour un stand installé sur le trottoir.
Cuisine familiale.


Mon dîner... "rice with coconut spicy". Good !


J'ai rencontré un Français, expat. Il est installé ici depuis plusieurs années. Il n'est pas vieux comme la majorité des expats, mais à peine la quarantaine, il gagne sa vie en travaillant à distance en informatique.

Il m'indique une épicerie où je peux acheter de la bière,  parce que dans ce genre de cuisine faite dans la rue, on ne vend pas de bière... Et voilà...




Un spectacle de danse

Quand je décide de rentrer, je tombe sur un spectacle de danse (amateur bien sûr), super.







VIDÉO



Je rentre à ma guesthouse




Je suis arrivée ici avec une très mauvaise impression de cette ville. mais aussi c'est que je suis arrivée un dimanche après-midi, en pleine chaleur, et les gens étaient... chez eux. Cette soirée m'a réconciliée avec Prachuap. J'ai rencontré des gens super gentils, que ce soit les Thaïs ou les expats, ou les voyageurs. 

Je rentre dans "ma" maison. Back home...
Deux énormes cafards en bas au rez-de-chaussée... no photo !!!

Laissez-moi un commentaire ici - Post a comment

Merci

Me laisser un commentaire ou un message ici c’est la meilleure façon pour moi de communiquer et d’échanger avec vous.
PENSEZ A SIGNER VOTRE MESSAGE DE VOTRE PRÉNOM POUR QUE JE SACHE QUI A ECRIT.
Tous les commentaires sont modérés. ils sont lus avant d'être approuvés et publiés.
Toutes les publicités, auto-promotion, contenus diffamatoires ou menant à polémique, ne seront pas publiés.
ADVERTISEMENTS WILL BE DELETED IMMEDIATELY AND REPORTED AS SPAM.