Dimanche 2 février 2025 - Prachuap (11) Un dimanche !

Levée comme dab à 8 hres.

De ma fenêtre je vois une femme thaie prendre l'air frais du matin devant sa porte.

Devant l'une de ces vieilles maisons encerclées par les bâtisses modernes.

Le matin il ne fait que 22°.

Le temps s'annonce magnifique aujourd'hui J'ai décidé que je n'irai pas à la plage à Ao Manao le dimanche. Et je suistres embêtée car aujourd'hui 2 février c'est la fête de Iemanja au Brésil et d'autant plus que  Iemanja est mon orixa.

Il y a trop de Thais qui viennent passer le dimanche à Prachuap, et la plage a Ao Manao est invivable.

Les Thais viennent en groupes, ou en  famille, ils sont très bruyants Ils allument leur musique dans leur  voiture en bordure de plage, qui inondent de leur musique des mètres à la ronde, il y a maintenant des animations se plage, une chenille de cahoutchouc traînée par un hors bord. Ils n'ont pas encore mis des scooters de mer mais un jour verra...

Le dimanche  c'est l'arrivée de ces mega bus qui transportent les Thais pour une journée à la plage.

Depuis que je suis levée je bai pas arrêté de voir des groupes de Thais entrer dans le Prachuap Beach Hotel n°2, en face, que je vous de ma fenêtre. 

J'y suis allée dimanche dernier, et j'ai compris ! Si j'y allais à moto ce serait 10 mn, mais moi à pied je suis obligée d'attendre que le soleil baisse pour revenir a pied l'après-midi.

De toute façon la peau sur le dessus de mon orteil est bien ouverte, j'ai carrément un petit bout de peau d'arraché ! Il faut que ça cicatrise pour que je puisse aller dans l'eau salée de la mer. Ah ces petits incidents de voyage....

Je suis restée jusqu'à midi dans ma chambre.Mes t-shirts sèchent encore...

J'ai réparé ccomme j'ai pu la roue de ma valise. Je suis partie avec une roue ayant perdu sa protection en caoutchouc parce que je n'ai pas réussi à trouver en France à racheter une valise mollie à deux roues et pas quatre. J'avais bricolé avant de partir, j'avais entouré la roue de chatterton noir, mais évidemment ici en Thaïlande le chatterton s'est décollé. Je viens d'en remettre un autour de la roue pour mon prochain transfert. Pourvu que ça tienne.... Heureusement que cette année je ne me déplace pas beaucoup de ville en ville comme je l'ai fait l'hiver dernier.

Voilà ce que l'on fait quand on est en cours de voyage, et qu'on ne va pas à la plage,  et qu'il fait chaud. Et je calcule aussi combien de bahts il me reste, jusqu'à quand  je peux tenir sans avoir à changer de l'argent, parce que à Bankrut je ne pense pas pouvoir le faire, je dois payer cash ma chambre et manger.

Et, on écrit sur son blog....

Nb: le wifi ne marche pas toujours bien depuis ma chambre. Il casse régulièrement, je suis obligée de le réactiver plusieurs fois. Heureusement j'ai une carte Sim thaie et en 4 G+ (parce que la 5 G je ne la mets pas, ça bouffe la batterie),  et via la connexion téléphone là ça marche hyper rapide.

Dimanche, je peux me permettre le bermuda.

Déjeuner

C'est la faim qui me sort de ma chambre.

Et jute alors ! Non seulement je sais que la plupart des restaurants où j'ai l'habitude de déjeuner sont fermés le dimanche, mais celui que j'avais visé qui, la semaine dernière était ouvert le dimanche, eh bien je me retrouve face à un restaurant fermé aujourd'hui ! Alors où allez déjeuner ? Je demande à Thai dans la boutique d'à côté, on me dit qu'en descendant un peu la rue je trouverai. C'est ce que je fais et j'en ai trouvé un.

Et voilà la carte.

Je demande simple, fried rice ? Il y a beaucoup de porc dans ce restau, et il n'y a pas
de poulet. "Goung" je demande ? Mélange d'anglais et de thai, je parviens à me faire
comprendre. "Tau rai" ? Combien ?... 65 bahts., puis 55 bahts. (Au final j'ai payé 50 bahts).

C'était "petite" portion, quatre crevettes, peu de riz. Pas terrible, sans goût, mais avec
le piment que j'y mets, ça passe. La petite soupe était bonne, très spicy et goûteuse.
Mais arriver à pouvoir manger quelque chose un dimanche en ville c'est déjà bien.

Seven Eleven et Lotus

Je veux continuer avec les courses que j'ai à faire, car Seven Eleven et Lotus se trouvent dans la même rue un peu plus haut.

Il fait très très chaud, ça tape, c'est la très mauvaise heure. Mais je n'ai plus de brioche aux raisins pour le matin, presque plus de pain et de fromage, il faut que j'aie des réserves dans mon frigo, je ne veux pas être acculée à devoir sortir au restaurant le soir si j'ai la flamme.  Et si je ressors plus tard, il y en aura encore moins dans mes supermarchés.

Je n'ai pas trouvé de brioche au raisin au Seven, ni de pain complet...  finished... j'en ai trouvé au Lotus. Brioche 35 bahts, pain 25 bahts. Et mon paquet de 10 tranches de mozzarella aussi, 89 bahts. (100 bahts = 2,86 €)...

J'ai photographié les prix dans les deux enseignes au cas où j'aurais besoin de me renflouer ultérieurement en café, sucre, lessive.

Le café, moins cher au Seven Eleven de 10 bahts !

A ma coop à Bangkok je l'avais acheté à 69 bahts, c'est écrit sur le paquet, donc c'est bon le Seven.

J'ai vu qu'il y avait du sucre aussi au Seven, en plus petit paquet, mais si je suis short à la fin de Prachuap...
20 sticks à 20 bahts. Je peux me passer de sucre, mais de café non ! Mais il y en a dans les Seven, je suis sauvée.

Quant à la lessive, ces paquets là sont trop gros à transporter, je regarderai dans les autres
Seven Eleven de la ville en passant si je trouve les petits paquets.

Au Seven voilà ce qui remplit les rayons, toutes ces cochonnerie.

Ah ces fameuses chips, alors là il y en a !
Les "Lay" ! Les mêmes qu'il y avait au Cap Vert, au point que le mot "chips" ils ne comprenaient pas et
qu'il fallait demander s'ils avaient des "Lays". Ici en Thaïlande si on parle de potatoes, ça passe mieux.

En photo ci-dessous, c'est le gros paquet. Je n'en ai pas acheté j'en ai une réserve dans ma chambre
de chips.

A la pharmacie

J'ai cherché à acheter des pansements pour ma blessure au pied, car je pars avec un tout petit peu, et si je dois les utiliser,  comme là avec ma blessure, j'en rachète  sur place, on en trouve partout. Je voudrais trouver les mêmes que j'ai qui sont très bien, mais au Seven il y en a une cargaison, tout est écrit en thaï, et je ne trouve pas mon bonheur. Je décide d'aller à la pharmacie voisine.

On m'a passé d'une vendeuse à une autre vendeuse, et au final je crois qu'ils ont appelé le pharmacien. Un monsieur plus âgé.

J'avais fait une photo ce matin de mon orteil nu,  comme ça... J'ai trouvé des pansements waterproof qui permettent de se baigner sans laisser l'eau s'infiltrer dans la plaie. Il n'y en a que trois dans la boîte.  Je verrai si c'est efficace, mais aujourd'hui pas de baignade, je reste tranquille en ville à ne rien faire, que des courses.

Et j'ai trouvé ceux là, comparables à ceux que j'avais avec moi, achetés je ne sais où en Thaïlande,
qui sont en gaze blanche élastique, et c'est bien pratique.

Pas très cher tout ça, même en pharmacie, j'ai dû en avoir dans les 60 bahts pour les deux paquets. Moins de 100 en tout cas. Je rappelle que 100 bahts c'est actuellement dans les 2,8 euros. Bon, l'euro ne fait que descendre,  descendre.  On est repassé en dessous des 35 bahts...

Je suis rentrée très vite car c'est invivable dans la rue vers les 14/15 heures. Faut être folle comme moi pour marcher dans la rue...

De retour à mon hôtel

Dans le hall de mon hôtel se trouvait Cyril, le Sri Lankais Suédois dont j'ai déjà parlé dans les récits. Je l'ai surtout connu l'hiver dernier, mon précédent séjour ici. Tout le monde le connaît à Prachuap,  il y vient depuis des années.

Comme je n'avais pas eu encore de moment avec lui, je me suis assise et amorcé une conversation. Il est ici depuis novembre et il repart en Avril. 6 mois ! Comme nous tous il fuit l'hiver... Et  c'est en Suède, lui, qu'il vit...

C'est long. Comme moi il ne conduit ni moto ni vélo. Il n'a que ses pieds. Il me dit qu'il ne va plus à Ao Manao. Il se contente de marcher le long de la promenade qui borde la mer, ici enville. Il se lève très tôt le matin. En fin d'après-midi il se rend à son cours de yoga. Il réserve sa chambre ici pour 6 mois, très longtemps à l'avance. Comme nous tous on connaît les numéros des bonnes chambres. Et puis il connaît beaucoup de monde ici, à force...

Nous évoquons le soucis que nous avons tous à nos âges, seront-nous capables, mentalement et physiquement, d'aller aussi loin, seuls, pour passer l'hiver au chaud ?  C'est que Cyril, il a dépassé, lui, les quatre vingt ans. Je ne vous dirai pas son âge,  il me l'a dit.

Mais il ne voyagera plus me dit-il, si un jour il se retrouve à se déplacer en fauteuil roulant. Oui, il y en a ici à Prachuap, j'en ai vu moi-même, avançant en fauteuil ou fauteui electrique auss j'ai vu, ou avec un déambulatoire. Mais me dit-il ce sont des personnes qui vivent ici, qui ont tout lâché dans leur pays d'origine.

Aller passer l'hiver peut être  moins loin plus tard ? Il me dit qu'il aime beaucoup le Portugal, qu'il y aime beaucoup la nourriture. Tiens, une idée à creuser peut-être.

J'ai oublié de préciser, évidemment que nous discutions en anglais.

Dans ma chambre

Je suis remontée dans ma chambre, j'ai mis un peu de clim... à... 27/28°... mais pas longtemps. Je suis ensuite restée sans la clim à écrire cette page car même à ne rien faire il se passe toujours des choses à raconter.

Il est presque 17 hres hres et toujours personne ne se promène le long de la promenade qui borde la mer.
C'est qu'il doit faire très chaud encore.

Mais je vais quand même tout à l'heure aller faire un tour au marché, voir s'il y a des fruits et des gâteaux comme j'aime.

Aller au marché du chemin de fer

17h30, j'ai pris un peu la promenade du bord de mer car il y avait un peu de soleil, je me suis même assise un quart d'heure sur le muret, mon visage face au soleil qui descendait petit à petit.

A 6 heures moins le quart je suis partie, je n'aime pas rester là sans rien faire, dehors. J'ai repris ma Sue Suk jusqu'au coin de la place de la Poste. Je me demande qui utilise encore la Poste à Prachuap de nos jours..

Je suis tombée en plein face à face avec ma masseuse qui était sortie devant sa porte. Elle m'a aussitôt reconnue bien sûr, ils nous reconnaissent tout de suite les Thais, et là j'étais restée en plus une heure a me faire masser par elle... J'étais un peu gênée de ne pas être retournée pour une autre séance. Je lui ai dit "I'ld like to come back but I have no courage...". Quelque chose comme ça.

J'ai traversé par le morning market où tous les étalages étaient recouverts de bâches puisque c'est un marché du matin, et j'ai continué tout droit en coupant toutes les grandes rues parallèles jusqu'à mon arbre.  (Mon point de repère).

Et le marché le long de la voie ferrée avait bien lieu, même le dimanche. J'ai trouvé même qu'il y avait énormément de stands et énormément de gens.

Maintenant je traverse les deux allées à toute vitesse.
Je sais assez bien où se trouvent les commerçants que j'ai élus.

Une mangue (40 bahts le kg, elle me coûte ce soir 12 bahts, 33 centimes d'euro). Comme à chaque fois j'essaye de dire les prix en thaï, et la fillette de la marchande m'a fait réciter mes chiffres en thaï. Jusqu'à 6 je sais bien, après 7, 8,9, je ne sais pas, après j'arrive à 10, "sip", et là je sais compter à nouveau. Mais comme je lui ai dit, les chiffres 6,8, 9, je ne les utilise jamais !

Je voulais des pamplemousses, les pamplemousses thaïs, c'est ce qui est le plus cher, 40 bahts le paquet.
J'en avais envie depuis longtemps.

Des tomates cocktail. Ça coûte normalement 40 bahts le kilo. Il y en a une qui a essayé de me les vendre 80 bahts le kilo ! Fallait voir comme je l'ai envoyée promener. Prix touriste, je ne supporte pas ! J'en ai trouvé au juste prix, on pèse, une poignée ma coûté 10 bahts.

Et enfin mes gâteaux à la farine de riz et coco rapé et grillé. C'était les gâteaux de la veille je m'en suis bien rendue compte, il n'en restait presque plus, mais tant pis.

Je suis revenue par les rues.

Quand je suis passée devant mon hôtel il y avait le couple de Français assis devant l'entrée, ceux avec qui je discute parfois, et j'ai vu aussi Claude qui arrivait. Je leur ai fait signe que je continuais la rue. Car j'avais une idée en tête.

Je voulais vérifier par moi-même qu'il n'y avait pas dans ma rue l'animation musicale avec les gens qui dansaient, comme ce à quoi j'ai assisté les deux fois précédentes où j'ai été ici. D'autant plus qu'on était le premier week-end du mois, et que la première fois que jai séjourné à Prachuap, c'était un debut février, il y avait eu une grande fête et on m'avait dit alirs qu'il y avait la  fête tous les premiers dimanches de chaque mois. J'avais demandé à Tum, et elle m'avait dit que ça ne se faisait plus, no money m'avait elle dit.

J'ai continué dans ma rue

Après quelques pas, je tombe, par le plus grand des hasards sur Arnaud. On ne s'est pas parlé ni whatsappé de la journée. Étonnant alors que je n'avais pas prévu d'être à ce moment précis à cet endroit précis de la Sue Suk.

Il me dit n'avoir rien fait lui non plus aujourd'hui, il n'est pas allé à la plage non plus. Dimanche....

Ma rue c'est son chemin il est vrai, il allait pour manger quelque chose,  une soupe me dit il, au food court au delà de la gare, là où il y a une horloge. Cet espace de bouffe que je n'avais pas aimé et où je n'avais rien trouvé à manger, pour moi, bien sûr.

Arnaud, il quitte Prachuap mercredi, il est en préparation de son départ après trois semaines passées ici. Il va vers le Vietnam retrouver sa famille qui arrive et le rejoint. Bon, il connaît déjà très bien. Il dit qu'il est content de quitter Prachuap, trois semaines... ça va...

Moi je reste encore 10 jours de plus. C'est vrai que je m'encroute un peu ici, mais je me dis que je vis simplement ma vie ici au lieu d'être à Paris à me geler. Je n'ai pas d'autre endroit où je m'imagine aller, 

Bankrut c'est encore plus petit qu'ici, il y a peu de touristes occidentaux, ils n'y séjournent que quelques jours, je ne m'imagine pas rester des semaines à Bankrut comme le faisait la fille française rencontrée l'hiver dernier, Eliane je crois, et elle, elle était avec une copine, pas seule.

Cette année je ne visite pas, je transfère seulement ma vie du pays froid au pays chaud. Et oui j'ai chaud et j'en suis contente.

J'ai continué un peu ma rue. Mon restau de riz, et celui du pad-thai sont fermés.
Mais je continue pour vérifier qu'il n'y a pas de musique...

La fête dans la Sue Suk ?

Je m'arrête là où il y a deux femmes qui causent sur le bas d'un commerce. Elles me comprennent en anglais, et je leur explique ce que je cherche. Et grâce à elles je suis bien informée. Non il n'y a plus cette animation culturelle,  c'est à cause... du gouvernement ! Mais cela doit recommencer en mars... je ne serai pas là mesdames en mars. Je m'en retourne vers mon hôtel.

Personne dans les rues

A part les quelques restaurants sur le front de mer destinés aux touristes, thais et occidentaux mais principalement occidentaux, car les Thais mangent plutôt au restaurant le midi et s'achètent à manger le soir sur les marchés. Ne pas oublier qu'eux, ils mangent à 18 hres...

Il n'y a plus personne dans les rues.

Ma soirée dans ma chambre

Voilà il est 19h33. J'ai fini de dîner dans ma chambre, la ville est morte. Si je n'avais pas mon blog  je ne sais pas ce que je ferais le soir. La TV, bof, pas envie, des chaînes thaies je suppose, j'ai même pas essayé. Mon blog me prend jusqu'à tard le soir.

Ma blessure à l'orteil  n'a pas mauvaise allure ce soir, il faut que la peau se reforme, et ça ira.

J'ai terminé ma page un peu plus tôt ce soir, évidemment puisque je suis restée ici à Prachuap.