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Ce blog est un récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y raconte ma vie en voyage, mes rencontres, mes émotions. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, j'écris surtout pour ne pas oublier.

Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles de vous qui me lisez, ou un petit mot gentil. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage. Et même quand je suis de retour, car ce blog représente beaucoup de travail.

dimanche 9 février 2025

Dimanche 9 février 2025 - Prachuap (18) Coiffeuse et tour de ville


Ce matin mon fruit est le jack-fruit ou fruit du jaquier, que jai acheté hier
au marché du week-end. 


Wikipedia dit qu'il y a en Thaïlande plusieurs types de ce fruit.
- Le Black Gold : chair très sucrée, texture lisse, saveur riche et intense, idéale pour les desserts.
- Le Honey Gold : très sucrée, avec une saveur douce rappelant le miel, chair juteuse et douce.
- Le Thai Jack fruit : taille plus petite, chair ferme, légèrement moins sucrée, utilisée pour les currys
et les plats salés.

Eh bien le mien, il était très très très sucré. Incroyable qu'un fruit puisse avoir un goût aussi sucré,
plus encore que le sucre lui même que l'on met dans son café.
Quand on l'ouvre voilà à quoi ça ressemble.


Le seul problème c'est que ça sent très fort dans le frigo, et c'est pas du durian je vous l'assure ! Et je l'ai mis dans un double sac plastique car l'odeur envahissait mon frigo.

Je suis sortie à 10 hres parce que je voulais déposer mon linge à la laundry, la boutique en face dans la rue.
Il fait du vent dehors, un petit vent frisquet c'est agréable.

J'avais tout préparé hier soir pour faire vite ce matin et aller porter mon linge à laver avant 11h, heure limite pour l'avoir à 18h.

Et ça commence mal. Le gars me dit que ce n'est pas possible de l'avoir ce soir à 18 hres mais seulement demain, parce qu'on est dimanche. Alors qu'il y a quinze jours je l'ai porté un dimanche matin et je l'ai eu à 18 hres le dimanche même. C'est comme ça en Thaïlande un jour c'est oui un jour c'est non !

Je ne vais sûrement pas aller à la plage aujourd'hui, je ne sais même pas si j'y retournerai avant mon départ parce que mes sand-flies me grattent toujours énormément et que je n'ai pas envie d'en attraper d'autres. Et en plus c'est dimanche, donc la plage est envahie de Thaïs qui font un brouhaha pas possible.

Aller chez la coiffeuse

Je voulais profiter de cette journée vide pour régler des choses pratiques en ville. Bonla laundry ça a mal commencé. Je veux me faire faire ma couleur chez le coiffeur. Cela fait tout juste quatre semaines et mes racines avec la chaleur ont énormément poussé, ma couleur s'est décolorée avec le soleil, l'eau de mer, c'est épouvantable et inévitable. Je voyage toujours avec mes tubes de couleur à moi, de France.

Comme j'avais déjà enquêté dans la ville auprès de deux coiffeuses pour avoir une idée des prix et que je trouvais que c'était exagéré vu que c'est moi qui fournis les tubes de couleur, je suis allée à gauche de mon hôtel, là où Claude me l'avait indiqué, c'est là où lui et sa copine se font faire leurs couleurs. C'était ouvert, ouf, dimanche... Mais la fille ne parle pas un mot d'anglais, donc on est passé par le traducteur Google exclusivement.


D'abord elle me fait tout de suite "non". Et je lui montre mes tubes de couleur français et là elle elle me dit OK. Évidemment elle n'a certainement que des couleurs pour Thaies, foncées !

Je tape : "appliquer la couleur, champoing, séchage, coiffage"... (soyons clairs). "Combien ?" Elle me dit 250 bahts. Je trouve que c'est très correct et même pas cher. 250 bahts ça fait 7,20 euros. Comparé aux 400 et 500 bahts que les autres demandaient. On est dans une petite ville de province ici, pas à Bangkok ! Jamais à Bangkok je ne payerais un prix aussi bas.

Je fais mon mélange moi-même, je lui dis. Oxydant 6%, je n'en transporte pas depuis la France dans ma valise parce que c'est liquide et chimique. Elle me montre un reste de flacon de 100 ml (chez moi c'est des 1 litre que j'achète ...), c'est bien écrit 6%, et en traduisant ça donne "révélateur", donc ça va. Seulement il n'en reste qu'un tiers. C'est juste. On fera avec.

Je dois dire que j'ai eu les chocottes quant à cet oxydant, et à la quantité non quantifiable. (Moi je mesure tout en ml dans les mélanges que je fais chez moi).

La pose... je ne sais pas pourquoi les coiffeuses en Thaïlande mettent si peu de produit sur leur pinceau pour appliquer sur les racines. J'ai insisté pour qu'elle en mette davantage. On ne parle pas la même langue mais avec Google et les gestes...

Ma coiffeuse c'est celle qui porte le masque noir, assise à gauche. L'autre dame c'est une cliente.



Je lui ai dit de laisser poser pendant 35 mn, 10 mn d'abord les racines, puis au bout de 10 mn on fait le reste de la chevelure. Google a bien traduit, elle m'a complètement bien comprise.

La dame que vous voyez derrière moi, assise à droite, elle était venue pour se faire faire la même chose, des raccords de coloration.


Je dois admettre que j'ai eu beaucoup de crainte pour le résultat que j'allais avoir. Et pourtant j'en ai fait beaucoup de colorations chez les coiffeuses thaïes pendant mes voyages. Parce que cette fois-ci j'avais décidé d'emporter une couleur plus claire, du 9 et pas de 8. C'était mon choix avant de partir d'être un peu plus claire, je trouvais que j'avais trop foncé ma couleur à Paris ces deux dernières années. Et avec le doute sur la qualité de l'oxydant, j'ai craint de me retrouver... blonde platine !

Cela m'est arrivé une fois en Thaïlande où j'avais utilisé chez une coiffeuse un tube de couleur, du blond d'une marque thaïe, et pas ma marque que j'achète en France. Les numéros en Thaïlande ne sont pas les mêmes et je m'étais plantée.

Elle m'a lavé les cheveux à l'eau froide. J'aurais préféré à l'eau chaude ou plus tiède, cela rince mieux.
Je me suis demandée comme c'était un salon de coiffure très simple si c'était tout simplement par économie qu'il n'y avait pas d'eau chaude (?).

Eh bien je suis très contente du résultat. A droite sur cette photo, c'est ma coiffeuse. Et sa petite fille jouait pendant ce temps-là sur le divan. Vous voyez, ce sont des moments comme cela qui marquent un voyage.


De retour dans ma chambre



Il me reste la moitié de mes tubes pour Bangkok.  Mais là, chez Aliz, je suis tranquille quant au résultat, c'est ma coiffeuse attitrée.

Je regarde par ma fenêtre. La mer est déchaînée. C'est à cause du vent je suppose. J'ai bien fait de ne pas être allée à Ao Manao il doit en avoir des vagues !



Maintenant où est-ce que je vais manger ?

J'ai faim, on est dimanche et tous les restaurants fermés. Tout autour de chez moi, ils sont tous fermés, je le sais. Je vais quand même risquer de marcher jusqu'à mon restaurant préféré, dans la rue du homestay, on ne sait jamais. Je prends la rue du bord de mer. Il est 13 hres bien passées. Il y a beaucoup de vent mais dans ce sens il me pousse.

Miracle ! C'est ouvert.

Aujourd'hui ce n'est pas le gars qui ne parle pas anglais qui sert mais c'est, me semble-t-il, la jeune fille de la patronne, dimanche oblige... Et elle sait dire un peu d'anglais tout au moins les mots nécessaires au menu.

Je prends la même chose, c'est ce que je préfère ici, le curry de crevettes. 50 bahts (parce que c'est avec des crevettes, le poulet c'est 40 bahts).

Elle me demande "spicy"? C'est la question rituelle... Je réponds "medium spicy"... "but not too much".


Mais avait-elle bien compris "medium" ? Parce que c'était... "very" spicy aujourd'hui.
Elle m'a demandé "soup"? J'ai dit oui bien sûr (je n'ai pas photographié la totale) et la soupe était aussi, aujourd'hui, very spicy !

Ça a l'air petite portion comme cela à voir, mais je vous assure que je suis rassasiée. Est-ce que ce sont les piments qui donnent cette impression de satiété ? En tout cas je n'ai pas eu envie de manger un gâteau après...


Un de ces vents sur le bord de mer !

Je suis revenue par le bord de mer. Un vent ! Et dans l'autre sens. Mon beau brushing s'en est allé.
D'un autre côté il fait moins chaud, ça fait du bien.
La mer est très agitée. C'est bizarre la mer a changé d'un seul coup par rapport à hier.

VIDÉOS



Il est 14 hres environ, je m'allonge à la clim dans ma chambre, et j'écris. Je ressortirai marcher quand la chaleur sera un peu tombée.

Il est 16 hres, je ressors

Il faut toujours que j'aie un but. Là c'est de chercher des petites piles rondes car celles de mon petit réveil de voyage m'ont lâchées. Tum m'a indiqué un magasin, similaire à Seven Eleven, plus loin, au delà du marché de nuit. Un nom que je retiens pas mais elle m'a fait une croix sur la carte papier de Prachuap.

Il est 16 hres, la bonne heure. Je passe par le bord de mer, c'est le chemin le plus court et le plus agréable.

Sur le bord de mer aujourd'hui il y a un peu de vent. Température exquise.




J'arrive à la jetée.



A partir de là je rentre à l'intérieur des rues, je me dirige vers le night market, et je me déplace en
suivant mon plan papier. Eh bien je le trouve ce magasin. Il y a beaucoup de monde d'ailleurs,
et que des Thaïs.



Je demande à la caisse, là où se trouvent les piles, mais il n'y a que des rondes grosses.
Ils sont très gentils, ils m'aident au maximum mais y a pas.
Et le mot est toujours dans ces cas, "Seven Eleven". Mais "Seven Eleven" c'est pas
forcément la bonne adresse !

Je continue cette grande rue, que je connais, j'y suis passée la dernière fois, elle mène
au City Pillar et à la sortie de la ville. Je refais les mêmes photos...
La caserne des pompiers.


Devant une maison de belles fleurs et arbustes comme j'aime.



On est tout près du Khao Chong Krachong au sommet duquel se trouve le fameux Wat Thammikaram,
où je je suis jamais allée parce que j'ai peur des singes.


Je vois très bien le temple en zoomant.


Ensuite je tombe sur l'église. Il y a une église à Prachuap.
Là, elle est fermée mais j'avais pu y entrer une fois.




Encore plus près du Wat Thammikaram.



Non, non je n'irai pas plus loin... Je reviens sur mes pas. Je me dirige à nouveau vers la jetée,
mais en traversant le parc. Franchement ils pourraient aménager un peu mieux cet espace
soit-disant de verdure !




Je rejoins le bord de mer face auquel se trouvent alignées toutes les voitures des vendeurs
de plats cuisinés. Une sorte de marché du week-end en réduit, mais quotidien celui là,
quand il n'y a pas... le grand marché du week-end.



Eh oui les vendeurs s'adaptent à un tourisme occidental !


Je prends la promenade du bord de mer.
Je m'assois un moment sur le muret et je prends des photos.



Et des selfies, ça passe le temps...





Je prends cette photo sur mon chemin, il faut quand même que je vous montre à quel
point le plus grand hôtel de Prachuap, le Had Thong Hotel, est d'une laideur pas possible.


Je coupe par le soi qui rejoint la Poste. Je photographie la Poste. Elle est belle.
Peut être qu'un jour elle disparaîtra, tout se faisant par Internet !


Je me souviens avoir envoyé une carte postale dans cette Poste en y achetant des timbres.
A une copine qui tenait beaucoup aux cartes postales. Cela fait des années, probablement
que ce fut ma dernière carte postale, c'était la première fois suis venue à Prachuap.... 2018...


Ça cest ma rue, la Sue Suk Road.
Je crois, de mémoire, que c'est dans cette rue que se trouvent les plus anciennes
maisons de Prachuap.


Je fais un détours par la Salacheep pour tenter de trouver mes piles rondes, au Lotus
ou au Seven, mais non, mi mi !
Je reprends ce petit soi que je prends toujours pour rejoindre ma rue.


De retour dans ma chambre

Une photo de la mer en rentrant depuis ma chambre.
La mer est bien retirée et laisse apparaître une large étendue de plage (de sable gris)


Sans commentaire


C'est que même n'étant pas allée à Ao Manao, je les ai quand même fait mes 7 km,
presque 8 aujourd'hui, rien qu'en me déplaçant en ville.






Oh que j'aime cette Chang avec des chips !


Mon dîner
J'ai terminé mes rouleaux au crab-sticks.


Et j'ai ouvert ma boîte de Vache qui Rit.
J'en suis presque à un mois de voyage, je peux... Le goût d'un fromage français rien
à voir avec la mozzarella sous cellophane, même si il s'appelle Vache qui Rit.


Je n'ai plus que deux jours à passer à Prachuap. Ok il faut que j'en parte parce que je connais trop, parce qu'à la plage d'Ao  Manao il y a des sand-flies et que je ne vais plus y retourner parce que c'est trop embêtant.

Parce que j'aurais bien aimé ne pas y être seule, pour profiter des restaurants le soir, me régaler de fruits de mer, sans être scrutée par tous ces couples et attendre les yeux au ciel que mon plat arrive. La seule personne que j'ai connue ici, il ne mangeait pas le midi et mangeait le soir une soupe, en street food dans les marchés de nuit ! Non, c'est pas une blague !

Le plus :
J'ai une chambre paradisiaque, la clim marche à merveille et ne fait pas de bruit la nuit. Il y a même un sèche-cheveux qui marche très bien. Le confort, la vue comme je ne retrouverai nulle part ailleurs...

Ici les gens me reconnaissent. C'est devenu ma ville en Thaïlande, j'ai du mal à en partir. Mais il faut que je me pousse à changer d'horizon. Je commence à ne plus savoir quoi faire, depuis bientôt trois semaines que j'y suis, et la troisième fois que j'y séjourne. Et dire qu'il y en a qui y restent six mois, ou y vivent à l'année depuis des années comme Stéphane, seul.

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