Avec une tablette pour une première fois, cela n'était pas très facile.
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Cela me fait toujours très plaisir.
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Soe est la rencontre qui m'a le plus émue. Elle est assise à côté de moi dans le songteo qui nous emmenait aux Trois Pagodes. Elle parle très bien l'anglais. C'est elle qui m'aborde, pour me renseigner, m'aider. Elle me parle de sa vie.
La première chose qu'elle me dit c'est "I am a single mother".
Elle a été aidée par cette fameuse fondation humanitaire, quand elle est arrivée en Thaïlande. Maintenant, elle a des papiers, et elle travaille pour cette même fondation, dont elle reçoit un salaire. Elle peut passer et repasser la frontière et elle va souvent rendre visite à sa famille à Malawyne.
Elle me donne son numéro de téléphone mobile, et me dit que je dois l'appeler si j'ai besoin de quoi que ce soit, d'info, d'aide...
Je lui demande comment elle est acceptée par les Thaïs. Elle me répond que ici, maintenant, ça va, qu'au début c'était plus dur. Mais qu'à Bangkok, les Birmans sont rejetés par les Thaïs.
Elle me dit qu'elle va nous aider à l'arrivée, pour nous trouver un transport qui nous mènera voir la grotte. Et elle l'a fait.
J'ai galéré dans les villes où il n'y a pas ou si peu de touristes étrangers que les Thaïs ne parlaient pas l'anglais, ni dans la rue, ni dans les gares routières, et parfois même ni dans les réceptions des guesthouses où je logeais. J'en avais marre. Mais de ces endroits je garde les souvenirs les plus marquants, cette sensation d'avoir été en Thaïlande, la vraie, là où on vous aborde par curiosité de l'autre et pas pour le business.
Au final, je ne tiendrai pas mes plans ! Les manifestations me mettront des bâtons dans les jambes.
Mon soucis aura été tout au long de ce voyage de passer d'une côte à une autre en évitant Bangkok, à cause des incertitudes de blocages et des manifestations.
Je me suis retrouvée dans des villes, du fait que je prenais des chemins de traverse, où je n'arrivais pas à obtenir des infos sur les moyens de transports pour en sortir, ou dans des gares routières où personne ne parlait l'anglais, où tout était écrit en thaï. C'est aussi cela la Thaïlande. et j'avoue que cet hiver, j'ai galéré dans mon voyage, d'autant plus que j'étais seule.
A Trat, j'ai passé 14 jours, j'ai adoré. Qu'est ce que j'y ai fait ? Il n'y a presque rien à visiter, un parc, une rivière, un temple... J'y ai vécu.
Ma séance chez la coiffeuse est inoubliable... Je suis allée plusieurs fois chez les coiffeurs de Thaïlande. Cela a toujours été quelque chose ! Comme chez nous, on discute, on rit... Mais ici à Trat, on est dans une petite ville de province, pas à Bangkok.
Le petit garçon de la coiffeuse jouait à se battre contre moi avec une épée en plastique, et courait après le chien, les jeunettes mangeaient tout en étant sur l'ordinateur, la TV diffusait à plein régime un programme de rire, du genre le prince charmant fait essayer la chaussure à Cendrillon. Plus toutes les autres clientes, avec qui je me marrais sans cesse. J'y suis restée bien 2 hres. J'ai eu une coupe, une couleur, et un brushing pour 200 bahts, c'est à dire moins de 5 euros.
En sortant du parc, il y a l'école. C'est la sortie des classes. Certains élèves sont entassés dans des minibus de transport. On me lance des "hello, hello" ! Au coin de la rue, une femme en scooter me fait aussi un hello ! Je réponds de même. Je me rends compte, que, malgré le casque, son visage ne m'est pas inconnu. Elle me dit 'I am your hair dresser" ! Bien sûr !!!! "I am a teacher here !" Ah bon ? Oui elle est teacher en coiffure, dans cette école.
Ils me saluaient dans cette ville, à force de me voir passer. Le vieux monsieur chez qui j'achetais ma bouteille d'eau, jusqu'à ce qu'il n'en ait plus à m'en fournir, les vendeuses chez qui j'ai acheté des tongs, et qui me reconnaissent, la fille chez qui je mangeais mon "fried kao kai", au marché couvert le midi, la fille du restaurant Pier 112, en face, où j'allais dîner tous les soirs, et son petit garçon à lunettes. Et ces jeunes qui jouaient de la guitare sur la promenade le long de la rivière.
Je n'oublie pas mes hôtes Herbert, Kep et Kip, qui ont fait que je me sentais comme dans ma maison, et Serge le seul Français que je connaisse à Trat qui me renseignait dans cette ville où presque personne ne parle l'anglais...
C'est une petite ville, Trat, et ça a été dur de la quitter parce que j'avais fini par y connaître plein de gens.
C'est tellement autre chose que la Thaïlande des côtes balnéaires et des îles. Si quelqu'un connaît un bord de mer non visité par les étrangers, qu'il me le dise. J'ai beau chercher chaque année, je ne trouve pas un site balnéaire sans touristes. Chaque fois que j'ai cru dégoter un endroit unique, et que je téléphonais à une guesthouse on me répond "I am full" !
Et puis il y a eu mes compagnons de voyage sur des courtes périodes du voyage, 8/10 jours. Hugo, José, Evelyne, Gigi, Reine, Jean Loup, en Thaïlande. J'ai eu beaucoup de chance cette année.
Et au Cambodge, Catherine, Joël, Christian,Valton, Sabine, Marlene, Guiseppe. Merci à vous tous.
Grâce à eux, je ne me suis pas sentie trop seule.
Il y en a qui disent qu'on rencontre sur le chemin beaucoup d'autres voyageurs, des routards itinérants comme nous, eh bien moi, non. Je n'ai croisé que quelques couples retraités français, peu en fait, et un seul voyageur indépendant solitaire qui partait le lendemain vers le Vietnam... Je pense que je ne suis pas les trajets touristiques traditionnels, voilà pourquoi.
Merci aussi à Romain qui du fait qu'il vit à Bangkok, m'a communiqué plein de liens internet sur les transports que je ne trouvais pas sur place, et qui m'a renseignée régulièrement sur la situation des manifestations à Bangkok, ma grande hantise pendant tout ce voyage.
Il y a un lieu par contre que je n'ai pas aimé du tout, où je ne pensais qu'à une chose, en partir, et je vais vous le dire, c'est Cha-Am. J'y suis arrivée par obligation de transport.
Bonne pioche pour l'année prochaine si tu organises ton périple en Amérique latine.Il est vrai que tu connais tous les coins d'Asie...et même d'ailleurs.Pour nous ce sera sûrement encore l'Asie car il y fait chaud(c'est pour ça qu'on est resté dans le sud Vietnam car au nord pas terrible en ce moment) et on a encore des choses à y découvrir ou à redécouvrir.On tachera aussi d'être à Chang Mai pour la fête des fleurs...on planifiera ça cet été....Bises.Josette et Jean Claude.
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