Samedi 3 Février 2024 - Bankrut (2)

J'ai bien dormi. J'ai réussi à régler ma clim hier soir, 27 degrés et fan de la clim au minimum de speed. Je me suis réveillée avant 7 hres, mais j'ai attrapé mon masque et je suis restée au lit jusqu'à bien 8 hres passées.

Seulement impossible de me redresser, le mal de rein qui avait disparu hier soir, (je ne sais pas si c'est le rein d'ailleurs, c'ets dans le dos, du côté de la fesse), est encore pire ce matin,  je ne peux pas me mettre droite, je marche courbée comme une vieille mémé.

Petit déjeuner sur ma terrasse. 

C'est ça que j'aime!

Je prends un Doliprane 1000, je le masse au Diclofénal.
Je pars à la mer. C'est à dire que je traverse la route...
Comme d'habitude il est déjà trop tard pour le soleil. Il est déjà 11 heures.

Je me baigne en face de mon resort. Je vois une jeune femme avec son petit garçon dans ses bras, loin dans la mer, je me dis que si elle y est c'est qu'il ne doit pas y avoir de fond. Mais toujours cette marche de sable, haute au début... Elle me dit que peut-être un peu plus loin sur la plage, la pente est peut-être plus douce. Je décide de m'avancer vers l'autre bout de la plage.

VIDÉO

Et là, devant ces cahutes, je me baigne.
Et je me baigne longuement. J'en ai bien profité.

Les femmes pêchent des coquillages

La mer m'a déviée vers un groupe de femmes et leurs filles.
Elles étaient en train de ramasser des minuscules coquillages avec des paniers à tamis.

Elles m'ont montré.
Ce sont ces petits coquillages qu'elles utilisent dans des soupes ou du riz.

 

VIDÉOS

Pendant que les mamans travaillaient à recueillir leur nourriture,  les petites filles s'amusaient comme des folles dans la mer. Et moi qui me baignais à côté d'elles, j'ai été l'attraction. J'ai essayé de nager, sans succès vu le peu de profondeur,  impossible de faire de la brasse, juste un peu d'indienne. 

Qu'est ce que j'ai pu m'amuser avec ces gamines dans l'eau. Mais elles devenaient trop excitées, j'ai fini par sortir de l'eau et m'en aller.

Déjeuner face à la mer

Il est midi et demi, j'arrête la plage. Je vois ces tables, de restaurant semble t-il. Et il y des Thais attablés. Cela me tente. Ce qui me plaît ici, partout à Bankrut, c'est que vous êtes toujours bien accueilli. On vous présente le menu en anglais et on vous laisse tout le temps de le regarder sans vous embêter.

J'ai choisi un stir fried sweet and sour shrimps. Et il est très bon, 60 bahts.
J'ai rajouté un soda water à 15 baht comme partout.
Mon repas, 75 bahts ! Et les crevettes étaient grosses et bonnes.

Je repars par la route, je ne suis en fait pas très loin du tout.

  

J'arrive à mon resort.

 

Comment rentrer à Bangkok ?

Je veux résoudre mon retour sur Bangkok. Il ne faut pas j'attende des jours et des jours, il faut que j'aie l'esprit tranquille. 

Au final j'ai décidé de rester ici le plus longtemps possible. À chaque voyage en Thaïlande,  à la fin, si j'ai trouvé un endroit où je me sens bien, je recule mon retour à Bangkok. La dernière fois ça avait été à Prachuap et cette fois-ci c'est à Bankrut. Juste en dessous de Prachuap. 

J'ai décidé de ne rentrer que le vendredi 9, cela me fera 3 jours pleins à Bangkok, et un matin. Si pas de place le 9, je partirai le 8. Ce que je crains c'est ce week-end du Nouvel An Chinois pour trouver de la place dans le train. 

Je pars à pied vers la gare. Il est 15h 20, c'est un peu trop tôt je l'admet. Encore beaucoup trop de soleil sur la route. Ma marche est dure.

La route qui longe la plage, j'ai mis 15 mn.

Jusqu'au monument. C'est quoi ? 

Un dauphin ? Comme à Ao Manao...

Ensuite il faut tourner, suivre le virage.

Je veux aller me renseigner auprès de l'agence, la seule de la ville, je pense, qui
m'a t-on dit existe dans l'hôtel... rose, le Na Nicha Resort, juste après avoir tourné.

Mais il n'y a personne dans ce qui semble être la réception,  en tout cas c'est ce qui est marqué. Je vois un couple dans la cour en train de sortir et je les interpelle. La femme me dit (en anglais), que cette agence n'existe plus dans cet hôtel et qu'elle se trouve un peu plus loin, après le Lotus, après une laverie automatique avec plein de machines. 

Elle me dit qu'elle vient à Bankrut depuis 20 ans, et que le bus, le big bus, il faut aller le prendre sur l'Express Way (eh oui, comme tous les grand bus maintenant en Thaïlande, à perpète en dehors des villes), que c'est à 20 km, et qu'il faut y aller en taxi. 

Cette information m'est très utile,  je n'ai plus de choix à faire, ce doit être le train. 

Elle m'explique aussi qu'ici les taxis ce sont ces petits tricycles, pas des songteos, et qu'ils ne circulent pas, il faut que ce soit votre hôtel qui les appelle par un numéro de téléphone.  En effet je me souviens que lorsque nous étions allés à la gare, on avait demandé à notre hôtel de nous en appeler un. 

Quand c'est l'horaire du train qui arrive, là, il peut y en avoir qui stationnent devant la gare. Mais là, à cette heure-ci vous ne risquez pas d'en trouver un, me dit-elle, il n'y a aucun train qui arrive. J'ai compris, je suis bonne pour aller à pied et revenir à pied.

Direction la gare des trains. 

Tout de suite après l'hôtel rose, je tombe sur le Lotus, et le Seven Eleven. Ils sont face à face, quelle concurence !

Et tout de suite après le Lotus, la laverie automatique et juste derrière dans un petit renfoncement, l'agence. Mais je n'y rentre pas puisque mes infos, cette dame me les a données. 

Comme toujours ce qui est pénible c'est le bruit sur la route.  Le bruit des motos et des voitures. 

La route est toute droite, longue, jusqu'à un croisement, mais il faut suivre la route. Et on arrive à un semblant de village : un petit supermarché, puis quand on tourne sur la droite, des boutiques... de tout. Mais pas de mode! J'ai mis 35 mn/40 mn environ pour arriver. Mais ça m'a paru long à cause du soleil. 

A la gare

Personne au guichet... ben oui, il n'y a pas de train en partance. Mais le gars est dans le bureau dans le fond, assis. "Hello !!!!" "I want a ticket sur le Special Express to Bangkok". Et j'avais écrit le jour, Friday 9 February, sur un papier que je lui montre afin qu'il n'y ait pas d'erreur de compréhension de ce que je dis.

Il me demande lequel ? C'est qu'il en existe deux en effet de Special Express chaque jour. Il y en a un qui part à 10 hres du soir... Ah non non, celui-là je ne veux même pas le connaître, moi je veux celui auquel je suis habituée, le n° 40  qui part à 12h42. Et il arrive à 18h05, à la grande gare de Bangkok,  la nouvelle que je vais découvrir pour la première fois. Il me faudra un taxi quelconque, mais à Bangkok c'est plus simple.

Eh bien j'ai été surprise,  je m'attendais au pire... fully  booked... Eh bien non il y a de la place. Vendredi, veille du Nouvel An Chinois. Le prix.. 390 bahts. C'est donné, j'ai payé 305 bahts dans ce même train rien que pour aller de Chumphon à Bankrut. 1h1/2 de train, et là, de Bankrut à Bangkok c'est presque 6 heures de train. Je ne comprendrai jamais rien à leurs tarifs. 

Je suis contente, j'ai mon billet. Et en plus j'ai exactement le même n° de place que sur le train de Chumphon à Bankrut, la 52, fenêtre, carriage 1, qui... n'existe pas, puisque c'est le carriage 2 qui est en tête...

Je m'achète dans une échoppe trois petits gâteaux chinois aux beans, et j'entreprends mon chemin de retour.

Il fait beaucoup moins chaud maintenant et le chemin est agréable et même,
il m'a paru moins long. La route est même fleurie.

La balade n'est pas déplaisante s'il n'y avait pas ce bruit du trafic automobile. 

Quelques courses

Je m'arrête au Lotus. Puis au Seven Eleven. Mais c'est très dégarni. Je trouve les petits paquets de deux concombres au Lotus ainsi que des tranches de fromage,  mais pas de tomates, finished ! Encore faut-il qu'il y en ait eu, je n'en ai jamais vu au Lotus. Pas de raisin bread, ni au Lotus, ni au Seven... j'achète une bouteille de Sprite,  grosse et lourde. 

Mais pas de bière... il n'est que 5 hres moins vingt ! Ah je n'attendrai pas ici jusqu'à 5 hres... Un monsieur,  un touriste, me dit qu'il y a une boutique en allant vers la droite à partir de la sculpture des dauphins où je pourrai en acheter. Mais moi je vais vers la gauche, monsieur... c'est à 50 mètres, c'est pas loin, me dit-il.

Alors j'essaye. En effet c'est pas loin, tout de suite. Une petite épicerie. "On n'est pas comme le Seven Eleven" me dit la dame. Qui comprend cette absurdité de vendre de l'alcool qu'entre telle et telle heure au Seven Eleven, et au Lotus, c'est la meme chose !!!

J'achète deux petites bouteilles de Chang à 45 bahts chacune,  le prix que j'ai payé hier au restaurant. 

Ça en fait du poids ! 

Et je suis la mer, par la route... et 15 mn de marche, ça la l'air de passer vite. Mais ça pèse les bouteilles. 

Je dépose tout ça au frigo et je ressors illico pour aller me re-baigner c'était tellement bon en fin de journée. 

La mer est en train de descendre, il n'y a pas de fond pendant des mètres.

Une méduse sur le sable

En remontant sur la plage, je vois ça.. échoué sur le sable.. Ça m'inquiète, serait-ce une méduse ?

Cela m'en a bien tout l'air...

Apéro

J'ai pris ma douche tout de suite, j'ai tout de suite rangé mon billet de train. Et j'ai ouvert ma petite bouteille de bière. Oui depuis un certain temps je suis passée de la grande 600 ml, à la petite, quoi... du 250 ou 300 ml ?

J'ai commencé à écrire sur mon blog, et je me suis demandée est-ce que je ressors pour dîner ? Je n'en avais pas envie. J'ai encore un sandwich aux crab-sticks, il faut bien que je le mange, il a une date... et j'ai du concombre, et d'autres choses. D'autant plus qu'on m'a dit qu'il y aurait du karaoké dans le resort d'à côté, le restaurant risque d'être envahi de Thaïs et ça va être long pour être servie... Je décide de ne pas ressortir. 

J'ai entendu en soirée quelques boum boom, mais c'était très petit depuis l'intérieur de mon bungalow.

Et à 23 hres, plus rien.

Je n'ai plus mal au rein ce soir. Deux Dolipranes, matin et midi, et beaucoup de bain de mer...