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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

mercredi 7 février 2024

Mardi 6 Février 2024 - Bankrut (5)

Tout juste réveillée vers 8 hres, j'ai saisi mon téléphone et je me suis remise à chercher sur Agoda, Booking. Je ne trouve toujours pas d'hôtel à Bangkok alors que j'arrive vendredi.

J'ai trainé jusqu'à 10 hres, oui, avant de mettre mon nez dehors.

Et là, surprise, la patronne du resort, Suan, est en train de nettoyer le bungalow voisin, là où était mon nouveau copain canadien. Je n'avais pas compris qu'il n'allait rester qu'une nuit. Mais je comprends, les voyageurs qui voyagent en Thaïlande où en Asie à vélo, ils tracent. Et il avait un long parcours devant lui dont il m'avait parlé. En plus les voyageurs à vélo, ils partent très tôt le matin. Mais ça m'a fait drôle, je m'étais habituée à sa présence dans le bungalow voisin. Tout comme j'avais eu mes deux voisins british à Langkawi.



Trouver un hôtel à Bangkok

Après mon petit déjeuner je me suis remise aussitôt sur les plateformes de bookings, et sans y arriver. Et dès que j'étais tentée par quelque chose, sans aucun enthousiasme, et que je traînais un peu, la proposition m'échappait ou je ne pouvais pas finaliser la réservation, ça bloquait. Je me suis bien épuisée à ça.

Comme j'arrive à la nuit tombée et que j'ai bien constaté que tout est full en ce moment,  tous les hôtels où J'avais l'habitude d'aller, oui, je suis un peu inquiète.

Alors l'idée m'est venu de risquer une dernière chance. J'avais les téléphones d'un hôtel, simple, que j'avais visité en décembre. Je m'étais dit que cela pouvait être une option. Sauf que,  depuis, j'avais lu sur des avis sur Internet que certains clients avaient eu des puces dans leur lit et qu'ils avaient eu un mal fou par la suite à s'en débarrasser malgré une désinfection de toutes leurs affaires. Des puces ou des punaises ??? Ça me fout un peu la trouille ce commentaire que j'ai lu. Bon, il était unique, les autres étaient positifs.

Alors j'ai pris le risque quand même. J'ai eu quelqu'un au téléphone, j'ai reconnu sa voix, c'était le gars à la réception qui m'avait reçue. Je fais mon petit topo, et oui, il me dit qu'il prend ma réservation, il y a de la place (cet hôtel je ne le trouvais plus depuis des jours sur les plateformes). Ok, check-in vendredi 9. Il note.

J'ai demandé deux nuits,  je me méfie. Si je peux avoir une chambre pour un vendredi et un samedi en plein week-end du Chinese New Year, je ne pense pas que cela posera problème pour l'avoir un lundi et un mardi.

Une résa par téléphone c'est pas une résa par Agoda. Je lui ai demandé de me confirmer par un SMS. Je lui ai envoyé un SMS sur les deux numéros de mobile de l'hôtel, et il ne recevait rien. Pourtant ce n'est pas le premier SMS que j'envoie en Thaïlande depuis mon numéro thaï ! 

Il a fini par me demander verbalement mon numéro et c'est lui qui m'a envoyé un SMS.
"I have accepted your room reservation Ms. Joy. Check-in on February 9th."

Bon, ca me rassure. C’est qu'un hôtel quand on n'a pas payé au préalable la chambre (sur place ou plateforme web...) et qu'on arrive après 18 heures, c'est toujours délicat. 

J'ai reconnu sa voix au gars au téléphone  je l'avais rencontré quand j'ai visité en décembre, c'était un jeune, et il avait l'air d'être gentil.

Il était 13 hres quand je suis arrivée, enfin  à conclure tout ça. 

Je me suis fait un déjeuner sur la terrasse. Très désinpointée : mes deux avocats acheté chez Lotus sont immangeables. L'un est noir, l'autre vert, pas mûr. Je les jette ! Et je me contente de sandwichs fromage/concombre et d'un petit gâteau chinois. 

Ensuite je ne suis pas sortie tout de suite. J'ai mis de l'ordre dans mes affaires, dans ma valise. Ça me fait bizarre de devoir penser que d'ici une semaine je quitterai la Thaïlande, vraiment bizarre.


La plage

Il était 15h30 quand je me décide à aller un peu... bronzer... Je pensais retrouver les Françaises de mon resort et la Suissesse,  au moins leurs chaises longues, mais rien, personne. D'ailleurs ces derniers jours, j'ai l'impression qu'elles ne me parlent pas, elles restent entre elles. C'est leur bande à elles !

Je transporte la "lourde" chaise longue, et je l'installe le plus au soleil possible,  il n'y en a plus beaucoup. 



La mer est beaucoup descendue.
Et la plage aujourd'hui est vide de monde.



C'est fou, il n'y a plus personne à Bankrut, je trouve. Autant ce dimanche il y avait beaucoup de monde, d'agitation, autant là c'est vide. Et on est en février, qu'est ce que ça doit être en décembre ! Il ne faudrait pas que je vienne ici toute seule en décembre, qu'est-ce que je m'ennuierais!

Le jeune couple autrichien et leurs trois petits arrivent sur la plage à 16 hres, l'heure des enfants qui vont à la plage... Je discute un peu avec elle, elle parle très bien l'anglais.Ils logent au Coconut Garden Bungalows, à côté. Ce resort-là je l'avais vu en vente sur Agoda. La dame Suissesse qui vient depuis 20 ans m'a dit qu'ils y étaient allés il y a très longtemps mais que c'est devenu très dégradé, que ça n'a pas été entretenu. 

La jeune Autrichienne me dit que son bungalow est à 700 bahts, qu'ils ont deux lits reunis en un grand lit, presque posé à terre, sur une estrade, et qu'ils peuvent dormir avec leur trois petits enfants tous côte à côte. Et qu'en plus il y a une petite cuisine attenante, entre deux bungalows, et que cela leur sert beaucoup pour préparer la nourriture des enfants. Je découvre que le plus grand que je pensais être un petit garçon est une petite fille, mais les jumeaux sont des garçons. 

Je veux marcher un peu le long de la plage, c'est l'heure agréable pour marcher. Je veux aller jusqu'à la petite boutique après la sculpture du dauphin où j'ai acheté ma bière et mon très bon gâteau à la noix de coco, pour acheter une grande bouteille de Sprite, et une petite de bière. Parce que c'est un peu moins loin que le Seven Eleven. Je ne peux pas plus porter que deux bouteilles à chaque fois.

Je rentre ma chaise longue, je tombe sur la famille, le papa, la maman, le fils. Il sont souvent assis dans un espace très agréable au début du resort recouvert de gazon, qui pourrait se comparer à leur petit jardin.



Suan, la maman, me demande si tout va bien. Je pense qu'elle pense que peut-être je m'ennuie étant toujours toute seule. Alors je rassure tout le monde, tout va bien, I am well.

Je repars vers la plage, sans la chaise longue... et je marche en direction du dauphin. Par la plage le chemin me paraît bien moins long. D'autant plus que mes mules thaïes en plastique, si pratiques, m'ont fait des ampoules et que sur le sable je peux marcher pieds nus... Il ne faut pas marcher longuement avec, juste aller à la plage, c'est du plastique...

Le paysage de la mer et du sable est somptueux.




Je reviens aussi par la plage, avec ma bouteille de Sprite et ma petite Chang.
Pas retrouvé mon bon gâteau à la noix de coco, y avait pas.





Ma terrasse chérie







Je m'essaye aux panoramiques.



Un mauvais restaurant

Pas très envie de ressortir, je n'ai pas faim mais à force de manger des sandwichs, j'en ai un peu marre.
Il est 19h 30 quand je sors. Je décide de tester le petit restau qui est à la droite de mon resort.


Mais sans conviction, juste pour ne pas me retrouver à l'autre, avec son patron avec son trop large sourire commercial dès qu'il me voit.

Le patron me montre la carte des plats, côté les plus chers bien sûr, 200, 300 bahts.
Ensuite seulement il me rapproche les deux ardoises, évidemment que je les avais vues avant...
Je savais déjà ce que je voulais, j'avais regardé tout à l'heure en passant. Du simple, un fried rice shrimps.




Il ne comprend pas.. il me dit "no have"... je le redis, en thaï... "fried rice goung"... là il comprend !
Drink ? Évidemment... "Later".

Je suis piquée par un moustique, au bras. Je suis en pantalon long et t-shirt à petites manches et,
c'est au coude qu'il me pique  !

A ma gauche un couple de Français, la cinquantaine,  je les entends parler. Au moins eux ils se parlent...
A la table plus loin un bellâtre aux cheveux longs accompagné une Thaïe, qui ne se parlent pas.
Inutile de vous faire une description, vous avez tous compris.
Au restaurant voisin, un groupe, je suppose que ce sont des Allemands.



Mon fried rice arrive. Je montre mon impatience à avoir la soucoupe avec les piments
et les serviettes en papier.
Car quand je mange des crevettes, moi je mange avec les doigts Monsieur...


Trois crevettes dans le fried rice, pas plus

Ceux qui me servent ce sont des jeunots. L'un arbore une chevelure d'un blond décoloré flashy... 
Une fois mon plat arrivé,  je fais signe et je demande "small Chang"... Le jeune ne comprend pas. Il faut qu'il appelle l'autre pour comprendre. Il me sort du frigo une can de Chang. Non... "bottle small". "No have, only big". Alors si only big, alors ce sera no Chang.

Ce restaurant il commence a m'énerver. Je ne m'y sens pas bien du tout. Je veux manger ma petite portion de riz le plus vite possible. Un riz qui n'a aucun goût,  il y a eu mieux ailleurs.... Je ne le sentais pas dès le début. J'ai voulu essayer, je n'avais pas faim, juste manger quelque chose avant de dormir. Et je n'y retournerai pas, c'est sûr. Le meilleur c'est le Tam Mai à gauche de mon resort.

Je suis partie de ma chambre à 19h30, à 20 hres j'étais rentrée.


C'est toujours marqué Bang Saphan parce que
c'est la ville la plus grande la plus proche.

Je ne me sens pas fatiguée ce soir, mais en pleine forme. D'accord je n'ai pas pas fait grand chose, ni beaucoup marché aujourd'hui, mais je me sens beaucoup plus reposée depuis que je suis à Bankrut. Ces changements de villes sans cesse, et ces marches continuelles les jours précédents... ça a été fatigant.


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