Les articles de ce dernier voyage en Asie de décembre 2013 à février 2014 sont maintenant à jour.
Avec une tablette pour une première fois, cela n'était pas très facile.
Mon voyage 2013/14 sur mon site web : ICI Les vidéos Thaïlande, sur Youtube : ICI
Mes carnets de route par dates...
dans la colonne de droite. | Rechercher dans ce blog Un traducteur, et un rectangle de recherche par mot... très utile pour trouver son bonheur. Continuez à laisser des commentaires Cela me fait toujours très plaisir. |
Des souvenirs plein la tête. |
Elle s'appelle Soe, elle vit en Thaïlande et elle est Birmane Soe est la rencontre qui m'a le plus émue. Elle est assise à côté de moi dans le songteo qui nous emmenait aux Trois Pagodes. Elle parle très bien l'anglais. C'est elle qui m'aborde, pour me renseigner, m'aider. Elle me parle de sa vie. La première chose qu'elle me dit c'est "I am a single mother". |
Elle vient de Malawyne, je lui dis que j'y ai séjourné dans cette ville. Elle me raconte que le père de sa petite fille l'a abandonnée, qu'elle n'avait rien pour nourrir son enfant, et qu'elle a décidé de franchir la frontière vers la Thaïlande, avec sa petite qui était bébé, et quelques baluchons, de ce qu'elle possédait. Elle est passée illégalement, elle n'avait pas de papiers à l'époque. Elle est passée par la forêt.
Elle a été aidée par cette fameuse fondation humanitaire, quand elle est arrivée en Thaïlande. Maintenant, elle a des papiers, et elle travaille pour cette même fondation, dont elle reçoit un salaire. Elle peut passer et repasser la frontière et elle va souvent rendre visite à sa famille à Malawyne.
Elle me donne son numéro de téléphone mobile, et me dit que je dois l'appeler si j'ai besoin de quoi que ce soit, d'info, d'aide...
Je lui demande comment elle est acceptée par les Thaïs. Elle me répond que ici, maintenant, ça va, qu'au début c'était plus dur. Mais qu'à Bangkok, les Birmans sont rejetés par les Thaïs.
Elle me dit qu'elle va nous aider à l'arrivée, pour nous trouver un transport qui nous mènera voir la grotte. Et elle l'a fait.
Voyager seule
Je déteste voyager seule. Je trouve cela très dur, épuisant moralement. Il y en a qui aiment, moi pas. Mais je reconnais qu'il y a quand même un côté très positif : les habitants vous parlent beaucoup plus. Surtout, je pense, quand on est comme moi, une femme d'un certain âge, blonde, marchant seule dans les rues.
J'ai galéré dans les villes où il n'y a pas ou si peu de touristes étrangers que les Thaïs ne parlaient pas l'anglais, ni dans la rue, ni dans les gares routières, et parfois même ni dans les réceptions des guesthouses où je logeais. J'en avais marre. Mais de ces endroits je garde les souvenirs les plus marquants, cette sensation d'avoir été en Thaïlande, la vraie, là où on vous aborde par curiosité de l'autre et pas pour le business.
Voyage en pleine crise politique
Manifestations à Bangkok. Manifestations à Phnom Penh. Rues bouclées. Inquiétudes de charges de l'armée... Au final, je ne tiendrai pas mes plans ! Les manifestations me mettront des bâtons dans les jambes.
Mon soucis aura été tout au long de ce voyage de passer d'une côte à une autre en évitant Bangkok, à cause des incertitudes de blocages et des manifestations.
Je me suis retrouvée dans des villes, du fait que je prenais des chemins de traverse, où je n'arrivais pas à obtenir des infos sur les moyens de transports pour en sortir,ou dans des gares routières où personne ne parlait l'anglais, où tout était écrit en thaï. C'est aussi cela la Thaïlande. et j'avoue que cet hiver, j'ai galéré dans mon voyage, d'autant plus que j'étais seule.
Séjourner longtemps dans une ville
J'aime rester une à deux semaines dans un lieu, sans en bouger. On vous parle et on vous salue bien d'avantage quand vous séjournez un certain temps dans une même ville ou village. C'est l'évidence.
A Trat, j'ai passé 14 jours, j'ai adoré. Qu'est ce que j'y ai fait ? Il n'y a presque rien à visiter, un parc, une rivière, un temple... J'y ai vécu.
Ma séance chez la coiffeuse est inoubliable... Je suis allée plusieurs fois chez les coiffeurs de Thaïlande. Cela a toujours été quelque chose ! Comme chez nous, on discute, on rit... Mais ici à Trat, on est dans une petite ville de province, pas à Bangkok.
Le petit garçon de la coiffeuse jouait à se battre contre moi avec une épée en plastique, et courait après le chien, les jeunettes mangeaient tout en étant sur l'ordinateur, la TV diffusait à plein régime un programme de rire, du genre le prince charmant fait essayer la chaussure à Cendrillon. Plus toutes les autres clientes, avec qui je me marrais sans cesse. J'y suis restée bien 2 hres. J'ai eu une coupe, une couleur, et un brushing pour 200 bahts, c'est à dire moins de 5 euros.
En sortant du parc, il y a l'école. C'est la sortie des classes. Certains élèves sont entassés dans des minibus de transport. On me lance des "hello, hello" ! Au coin de la rue, une femme en scooter me fait aussi un hello ! Je réponds de même. Je me rends compte, que, malgré le casque, son visage ne m'est pas inconnu. Elle me dit 'I am your hair dresser" ! Bien sûr !!!! "I am a teacher here !" Ah bon ? Oui elle est teacher en coiffure, dans cette école.
En sortant du parc, il y a l'école. C'est la sortie des classes. Certains élèves sont entassés dans des minibus de transport. On me lance des "hello, hello" ! Au coin de la rue, une femme en scooter me fait aussi un hello ! Je réponds de même. Je me rends compte, que, malgré le casque, son visage ne m'est pas inconnu. Elle me dit 'I am your hair dresser" ! Bien sûr !!!! "I am a teacher here !" Ah bon ? Oui elle est teacher en coiffure, dans cette école.
Ils me saluaient dans cette ville, à force de me voir passer. Le vieux monsieur chez qui j'achetais ma bouteille d'eau, jusqu'à ce qu'il n'en ait plus à m'en fournir, les vendeuses chez qui j'ai acheté des tongs, et qui me reconnaissent, la fille chez qui je mangeais mon "fried kao kai", au marché couvert le midi, la fille du restaurant Pier 112, en face, où j'allais dîner tous les soirs, et son petit garçon à lunettes. Et ces jeunes qui jouaient de la guitare sur la promenade le long de la rivière.
Je n'oublie pas mes hôtes Herbert, Kep et Kip, qui ont fait que je me sentais comme dans ma maison, et Serge le seul Français que je connaisse à Trat qui me renseignait dans cette ville où presque personne ne parle l'anglais...
C'est une petite ville, Trat, et ça a été dur de la quitter parce que j'avais fini par y connaître plein de gens.
C'est tellement autre chose que la Thaïlande des côtes balnéaires et des îles. Si quelqu'un connaît un bord de mer non visité par les étrangers, qu'il me le dise. J'ai beau chercher chaque année, je ne trouve pas un site balnéaire sans touristes. Chaque fois que j'ai cru dégoter un endroit unique, et que je téléphonais à une guesthouse on me répond "I am full" !
Compagnons de voyage
Et puis il y a eu mes compagnons de voyage sur des courtes périodes du voyage, 8/10 jours. Hugo, José, Evelyne, Gigi, Reine, Jean Loup, en Thaïlande. J'ai eu beaucoup de chance cette année.
Et au Cambodge, Catherine, Joël, Christian,Valton, Sabine, Marlene, Guiseppe. Merci à vous tous.
Grâce à eux, je ne me suis pas sentie trop seule.
Il y en a qui disent qu'on rencontre sur le chemin beaucoup d'autres voyageurs, des routards itinérants comme nous, eh bien moi, non. Je n'ai croisé que quelques couples retraités français, peu en fait, et un seul voyageur indépendant solitaire qui partait le lendemain vers le Vietnam... Je pense que je ne suis pas les trajets touristiques traditionnels, voilà pourquoi.
Merci aussi à Romain qui du fait qu'il vit à Bangkok, m'a communiqué plein de liens internet sur les transports que je ne trouvais pas sur place, et qui m'a renseignée régulièrement sur la situation des manifestations à Bangkok, ma grande hantise pendant tout ce voyage.
Et puis il y a eu mes compagnons de voyage sur des courtes périodes du voyage, 8/10 jours. Hugo, José, Evelyne, Gigi, Reine, Jean Loup, en Thaïlande. J'ai eu beaucoup de chance cette année.
Et au Cambodge, Catherine, Joël, Christian,Valton, Sabine, Marlene, Guiseppe. Merci à vous tous.
Grâce à eux, je ne me suis pas sentie trop seule.
Il y en a qui disent qu'on rencontre sur le chemin beaucoup d'autres voyageurs, des routards itinérants comme nous, eh bien moi, non. Je n'ai croisé que quelques couples retraités français, peu en fait, et un seul voyageur indépendant solitaire qui partait le lendemain vers le Vietnam... Je pense que je ne suis pas les trajets touristiques traditionnels, voilà pourquoi.
Merci aussi à Romain qui du fait qu'il vit à Bangkok, m'a communiqué plein de liens internet sur les transports que je ne trouvais pas sur place, et qui m'a renseignée régulièrement sur la situation des manifestations à Bangkok, ma grande hantise pendant tout ce voyage.
J'ai aimé, je n'ai pas aimé
J'ai beaucoup voyagé au cours de ces deux mois et une semaine, dans des régions très différentes, j'ai même passé une frontière. Mon coup de coeur, le lieu que j'ai le plus aimé... ? Je le garde pour moi.
Il y a un lieu par contre que je n'ai pas aimé du tout, où je ne pensais qu'à une chose, en partir, et je vais vous le dire, c'est Cha-Am. Jy suis arrivée par obligation de transport.