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Ce blog est un récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y raconte ma vie en voyage, mes rencontres, mes émotions. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, j'écris surtout pour ne pas oublier.

Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles de vous qui me lisez, ou un petit mot gentil. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage. Et même quand je suis de retour, car ce blog représente beaucoup de travail.

jeudi 20 mars 2025

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Le bilan de ce voyage en hiver 2025


Ce voyage 2025 en Thaïlande c'était pour fuir l'hiver.
Je ne voulais plus crapahuter de ville en ville comme les années passées. Je connais la Thaïlande, c'est la 10 ème fois que j'y vais. 59 jours, parce que une autorisation de séjour sans visa étendue pour la première fois à 60 jours. Je me suis dit autant en profiter, j'ai trop galéré dans mes voyages passés à devoir me trouver absolument au bord d'une frontière d'un pays limitrophe juste avant mes premiers 30 jours de voyage, pour "sortir" de Thaïlande et "re-rentrer" en Thailande.

J'ai voulu préparer une sorte de séjour en "long-stay" comme on dit. Pour des hivers prochains... Je n'avais aucune idée au départ de où j'avais envie d'aller, mais il a bien fallu que je construise quelque chose avant de partir, car je me suis vite heurtée à de grosses difficultés pour trouver de la place dans les hôtels. 

Je ne suis allée que dans des villes où j'étais déjà allée. J'ai essayé de préparer des lieux nouveaux mais je me suis heurtée à l'absence de transports en commun, ce qui m'a complètement bloquée, il faut affréter des taxis, seule c'est trop cher, et j'ai abandonné. Quant aux îles... bars, musique, clientèle jeune, c'est difficile d'échapper à cela, et je ne voulais pas me trouver dans cette ambiance-là.

Bangkok

Je n'ai pu trouver une réservation sur Booking que pour trois nuits alors que j'aurais aimé y rester bien plus longtemps, car je suis arrivée encore bien malade du rhume carabiné attrapé à Paris avant de partir.

M'étant préparée au décalage des 6 hres que j'avais très mal supporté l'hiver précédent, je m'y étais préparée à l'avance en France en me levant pendant deux semaines très tôt, alors que le jour n'était pas encore levé à Paris. Cela ça m'a été très dur avant de partir. .Mais cela a été du coup plus facile à Bangkok.

Deux jours pleins, juste le temps de trouver la bonne carte Sim thaïe, d'aller me faire couper les cheveux, et de faire les achats nécessaires à mon séjour total.

Hua Hin

La seule visite nouvelle à été Hua Hin, et je savais d'avance que je n'aimerais pas. Au final je n'ai pas détesté autant que je le pensais. Mais je n'y repasserai pas autant de jours, c'est certain.

J'avais booké depuis la France tout de suite après avoir réservé mon hôtel de Bangkok. Je suis allée à Hua Hin parce que j'avais connu sur le forum Compagnons de Voyage une voyageuse, une québécoise, qui se trouvait aux mêmes dates que moi dans cette partie de la Thaïlande, et qui avait eu le coup de foudre pour Hua Hin. Elle avait réservé deux mois pour un prix dérisoire au mois, dans un hôtel genre 5 étoiles. Mais éloigné de tout...  J'avais envie d'avoir un peu de compagnie, mais j'ai décidé de ne pas aller au même hôtel qu'elle qui était trop excentré, j'ai besoin de ma liberté de déplacements, de pouvoir aller à pied vers les lieux stratégiques.

J'avais autrefois passé une nuit à Hua Hin, en février 2023, et j'avais détesté. Je me suis dit que je devais peut-être me remettre en question puisque cette fille, elle, adorait au point de s'y arrêter deux mois. J'ai donc prévu de passer 6 nuits à Hua Hin. J'ai rencontré cette fille une fois. Ça n'a pas fait tilt, on ne s'est pas revu.

J'étais dans un hôtel très sympa, chambre petite mais confortable, et un manager français adorable, qui m'a beaucoup aidée pour m'orienter.

Du coup je lui ai réservé deux semaines pour avant le retour à Bangkok. Par sécurité. J'avais eu tellement de mal à trouver de la place dans les hôtels cette année que j'ai un peu paniqué et d'avoir toute la fin de mon voyage avec une chambre sûre cela me rassurait. Au final, et c'était convenu entre nous, j'ai décalé mon retour à Hua Hin et je n'y ai passé que 8 jours à la fin de mon voyage. 6 + 8... ça fait quand même 14 jours de passés à Hua Hin !

Les 6 premiers jours en janvier ne m'ont servi qu'à faire quelques repères dans la ville que je ne connaissais absolument pas, et à faire des contacts pour me loger pour mes étapes suivantes. 

Hua Hin, une ville bruyante, avec des salons de massages tous les mètres, une ville occidentale reconstituée, où il n'y a qu'une multitude de couples mixtes Occidental +Thaie, et un énorme Mall climatisé où se retrouvent les étrangers, beaucoup de résidents occidentaux en longs séjours, d'un certain âge, et un peu de touristes asiatiques.

Pour dire que je n'aime pas, mais j'avais une super chambre, alors...

Prachuap

Ensuite je suis allée, enfin retournée,  à Prachuap, c'était ma 3 ème fois... J'ai eu une chambre paradisiaque, un grand cadeau qu'on m'a fait, je connais les propriétaires aussi, depuis le temps. J'ai croisé quelques personnes connues l'an dernier, des hommes retraités qui y séjournent plusieurs mois l'hiver loin de leur pays, mais je les ai uniquement croisés, bonjour, une courte discussion, et c'est tout.

Je devais rencontrer à Prachuap un gars connu sur Voyage Forum. On ne s'est que peu vu, on n'avait pas beaucoup de points en commun, on ne se ressemblait pas beaucoup en fait, on se croisait, une petite discussion, et c'est tout.

J'ai rencontré une voyageuse que j'ai trouvée sympa, elle est arrivée la veille de mon départ. Elle restait 6 nuits, on a dîné ensemble. Le lendemain je quittais Prachuap où je venais, moi, de passer trois semaines !

Les points négatifs de Prachuap :

A Prachuap si on ne fait pas de vélo (ou de moto, selon) on est coincé.

Les sand-flies d'Ao Manao !
Je n'avais eu que 3,4, piqûres jusque là, et le dernier vendredi j'ai été très, très piquée par les sand-flies. Je ne suis plus retournée à Ao Manao. Et ce n'est pas la première fois que cela se produit. Chaque année c'est pareil, Ao Manao est infestée de sand-flies..

Je suis restée 20 jours à Prachuap, disons 3 semaines. C'était trop.
Mais il fallait que je les remplisse ces deux mois. Je n'avais pas d'alternatives possibles pour m'arrêter.
Je ne suis pas sûre que j'y retournerai, parce que... je connais trop.

Bankrut

Je suis restée deux semaines à Bankrut. C'était mon séjour vraiment "balnéaire"... 
J'ai eu les quelques premiers jours magnifiques, et même sans vagues, ce qui est exceptionnel, pas beaucoup de profondeur d'eau mais quelques brasses possibles.

Puis une semaine désastreuse question météo. Plus question de me baigner, à peine de rester un peu sur la plage. Ensuite trois jours de pluie à verse toute la journée à ne pas pouvoir sortir du bungalow.

Le positif de Bankrut :

J'avais un logement formidable, un immense bungalow, en pleine nature et pourtant avec tout le confort. Un jeune manager super gentil, super efficace.

Une plage immense, de sable. Il me fallait juste traverser la route pour être sur la plage.
Pas de sand-flies, pas de méduses (cette année, sauf de très grosses échouées à marée basse sur la plage).

Il y avait bien des moucherons sur ma terrasse en fin d'après-midi, très casse pied. Un peu de moustiques dès la fin d'après-midi. Difficile de rester ou de dîner sur ma terrasse.
Mais j'y prenais mon petit déjeuner, à écouter les dialogues des oiseaux, c'était super. La vue était magnifique.

Le négatif de Bankrut :

A Bankrut il n'y a que des couples, pratiquement, des couples aux têtes blanches ou chauves.
Bankrut ce n'est pas propice pour les solos. Beaucoup d'Allemands et de Néerlandais. Et les couples ne vous abordent pas ! Et même si on leur parle un petit peu, après c'est terminé.

Je n'ai fréquenté à Bankrut qu'un couple de Suisses retraités que je connaissais de l'année passée, et qui venait tous les ans pendant 3 mois. Mais ils partaient tous les jours en moto et je ne les ai que croisés un peu, pour quelques mots, en fin d'après midi. 

Les seuls Français à qui j'ai parlé dans ce resort, étaient deux couples de retraités, déjà amis en France, qui voyageaient ensemble. Je voyais bien que j'étais de trop. 

Je n'ai jamais été aussi seule qu'à Bankrut. Du fait déjà qu'il n'y avait pas de réception à mon resort, pas de lieu de communication donc. Du fait qu'il y avait en vérité très peu de bungalows occupés. 
 
C'est toujours moi qui ai abordé les gens pour parler car personne n'est venu vers moi. Le peu à qui j'ai parlé étaient en couple, et ne se liaient pas du tout avec une femme seule. A Bankrut j'ai appris à vivre en solitude, entourée par les arbres et les oiseaux. J'ai été très seule.

A Prachuap il y a d'avantage de voyageurs solo, baroudeurs, certes, mais malgré cela, je n'y ai pas fait de connaissances.  
 
Bankrut c'est très beau, j'aime parce que les cocotiers ils ne les ont pas coupés,  il y a de la nature, encore, la mer... il n'y a qu'à traverser la route. Mais à condition que la météo ne remue pas la mer. C'est une côte, je le sais, où il y a des vagues, ce n'est pas du tout le bleu polynésien que l'on peut trouver dans les îles. 

Ensuite, la météo est devenue le gros handicap.
C'était mon séjour balnéaire dans ce voyage, et ça a été raté à cause de la pluie qui m'a bloquée... dans mon bungalow. J'ai même eu très froid la nuit, oui, en fin février.
 
Mais y serais-je restée 3 semaines ? Je ne crois pas. Je crois que j'ai commencé à être très lasse au bout de 10 jours. Mais parce que j'étais seule aussi, si je ne voyageais pas seule, j'y retournerais volontiers. C'était d'ailleurs la 3 ème fois que j'y allais.
 
Retour à Hua Hin

J'y suis restée ensuite à nouveau, 8 nuits. Et cette fois-ci, j'ai pu explorer la ville. J'ai découvert une partie de la ville, au nord, pas du tout conforme à l'image occidentale médiatisée de cette ville, et une partie que moi j'ai bien aimée, une partie restée semblable à l'image thaïe. La partie où se trouve le temple chinois aussi est sympa.

Je ne suis me pas décidée à aller jusqu'à Khao Takiab, la plage que l'on dit magnifique, à 6 km (il y a de très hauts buildings quand même, je les voyais de loin). Je n'ai pas eu envie de me faire 6 km aller et 6 km retour dans des songtéos qui étaient bondés (je les voyais passer). Et puis en quoi cette plage pouvait-elle être plus magnifique ? C'est la continuité de la plage où je me rendais.

J'ai essayé d'aller le plus souvent à la plage, la plage de la ville. Immense, sable fin jaune, mais.... du vent, du vent.... C'est le paradis des kite-surfs, que j'ai eu plaisir à observer de près, de voir comment ils montaient leurs kites, chose qui ne m'était jamais arrivé de voir de si près.

Mais le vent ! le sable qui se colle au corps, qui pénètre dans les cheveux. Je ne me suis pas baignée une seule fois, car la mer était basse en après-midi et se retirait très, très loin, avec des vagues, et sans profondeur au bord bien entendu. Et il y avait les kite-surfers qui atterrissaient au bord, ok je suppose qu'ils sont prudents, mais ce sont de sacrés machins, on ne s'imagine pas combien ces voiles sont énormes. 

A Hua Hin, le food-court au sous-sol du Village Market (le Mall), est le lieu idéal pour manger, pas cher, mais c'est pas toujours bien cuisiné, et c'est en petite quantité. Mais c'est là que j'allais. J'ai essayé trois restaurants en ville, le midi,  simples, et très déçue, plus cher et pas bien cuisiné.

J'y avais trouvé un stand qui vendait de magnifiques salades composées, à manger sur place, ou à emporter, pour 50 bahts. Et il y avait cet énorme "Lotus" au rez-de-chaussée où l'on trouve tout ce que l'on trouve en Europe. Jamais vu un "Lotus" aussi grand. A côté dans les "Seven Eleven", on n'y trouve rien. Au "Lotus", pour moi l'occasion d'y acheter des légumes à manger crus, du fromage, du pain. On y trouve aussi des boîtes de thon, correct. Les fruits y étaient chers par contre.

Les points positifs de Hua Hin :

Au final : je ne me suis pas ennuyée à Hua Hin, je sortais toutes les après-midis à partir du moment où la faim me tiraillait pour aller déjeuner. 

Il a fait toujours beau, il paraît que même en saison des pluies, il ne pleut que très peu. Bon, le vent sur la plage c'est très désagréable, mais couchée sur le paréo ça peut aller.

Hua Hin c'est proche de Bangkok, il y a énormément de transports variés à plein d'horaires.
Il y a la plage à 3 heures de Bangkok ! Et une zone de shopping très importante.

8 jours... mon max...

Les points négatifs de Hua Hin : pas de rencontres.

Je n'ai parlé à personne à part un peu avec mon gérant de l'hôtel. Je n'ai fait aucune connaissance.
J'ai croisé au Mall (chez Apple...) un jeune couple de jeunes voyageurs sympa, avec qui j'ai discuté une heure. C'est tout.

La Petkassem Road, l'horreur ! Le bruit, la circulation, l'absence de trottoir, et une passerelle unique pour la traverser. Ok quand on a connu Hanoi on peut traverser partout !...

Une belle plage, mais le vent, une mer où on ne se baigne pas.

Hua Hin, on n'y mange pas bien, c'est pas bien cuisiné, et c'est plus cher.

Bangkok

J'ai passé 6 nuits à la fin, à Bangkok. Ça a passé très vite, j'avais beaucoup de courses, d'achats pour rapporter, de remise en beauté à faire. Cela a été la durée idéale pour terminer mon voyage. Non, je n'ai pas fait de massage, je n'ai pas de bonne adresse à Bangkok. J'aurais pu ajouter deux jours de plus pour me balader un peu dans des quartiers et encore découvrir d'autres facettes de Bangkok, j'en trouve toujours.

Mes conclusions

J'ai appris de ce voyage que pour moi stationner 3 semaines dans un même lieu, c'est trop long.
8/10 jours pour commencer c'est bien. 15 jours c'est vraiment mon max. Après, je tourne en rond.

J'ai parlé dans mon blog, c'est vrai, de beaucoup des restaurants où j'allais, car au moins c'était le lieu où je voyais du monde. Il faut séjourner un peu longtemps dans une même ville pour dégoter "le" bon restaurant, où c'est bien cuisiné et souvent quand c'est bien cuisiné c'est pas cher. Car quand je suis allée dans du plus cher, cela ne valait pas la différence. 

J'ai principalement dîné dans ma chambre le soir car je n'ai plus envie du tout de me retrouver au restaurant seule à une table au milieu des couples à regarder mon téléphone en attendant des plombes avant d'être servie. Cela m'est très désagréable à vivre donc je ne le fais plus. Le midi pas de problème, il y a souvent de gens seuls, et on est servi vite. Le soir, non. Je regrette de ne pas être sortie le soir quand la température de la nuit devenait super agréable, parce que déjà j'étais fatiguée de marcher, je marchais pas mal... et, parce que, j'étais seule. J'aurais bien aimé dîner "accompagnée". J'ai dîné "accompagnée" deux fois en 59 jours ! Dont une fois assise sur un muret... et une seule fois dans un restaurant.

Ce voyage a surtout été l'apprentissage de la solitude. Plus dure que dans mes précédents voyages parce que dans les précédents j'avais encore des lieux nouveaux à visiter, et que là, non. Je n'ai fait que transposer un quotidien. 

Le positif : 

J'ai eu chaud, c'est ce que je cherchais. Vivre avec la chaleur, en ayant des clims aussi performantes que ce que l'on a maintenant en Thaïlande, c'est la vie que j'aime. Et ma santé s'en ressent, je me porte super bien. En plus je maigris sans rien faire. 

J'ai eu des chambres d'hôtels superbes pour 20 € en moyenne, dans un environnement magnifique, sans vis-à-vis. J'avais un meilleur confort que dans mon studio de Paris.

Je ne me suis pas ennuyée, je n'ai pas cafardé, jamais. Je suis très contente d'avoir décidé de repartir en Thaïlande et d'y avoir passé deux mois.

A peine rentrée, et je suis déjà malade. 

Dans ma copropriété ils coupent le chauffage la nuit, j'ai attrapé froid en dormant, et rebelotte, au bout de trois jours à Paris, le rhume. J'éternue, le nez qui coule, je mouche... Mon corps ne supporte pas de dormir à 21°. J'ai beau me couvrir à mort. Parfois à 21h30 les radiateurs sont froids, et quand ils chauffent ils sont à peine tiède. C'est pas supportable pour moi, mon corps a besoin de chaleur. Ce matin, 9°8 dehors et mes radiateurs sont froids. Je ne peux pas vivre dans de telles conditions. 
 
Je ne peux pas dire encore si je retournerai en Thaïlande l'hiver prochain. J'y suis très bien à y vivre, j'aime ma vie là-bas, mais toute seule c'est de plus en plus dur. 

vendredi 14 mars 2025

Jeudi 13 mars - Vendredi 14 mars 2025 - De Bangkok à Paris


Jeudi 13 mars 2025
De Bangkok à Delhi
A bord de l'airbus A320 d'Air India

Je n'ai pas photographié beaucoup les hôtesses parce que j'ai trouvé leur uniforme très moche, très tristounet. 
Le vol a décollé à l'heure.


J'ai bien un siège couloir. Une jeune fille arrive ensuite et a le siège fenêtre. Elle est française, nous commençons à discuter de nos voyages mutuels. Et arrive celui qui occupe le siège du milieu. Un jeune homme Indien. Et nous commençons à discuter avec lui.

L'ambiance a été très conviviale. Elle, s'est endormie, mais lui a continué à me parler. Il était dans un voyage organisé par son entreprise, sa "company",  une compagnie internationale de fabrication d'articles pour voitures où il s'occupe du marketing. C'était une réunion de tous les pays où cette compagnie a des succursales. C'était la deuxième fois qu'il venait en Thailande. Il a passé trois jours à Bangkok, logeant au Sheraton.... avec vue sur la rivière... puis pareil à... Pattaya... où il a adoré faire du jet-ski et de la chenille.

Il m'a ensuite dit qu'il avait 44 ans (il ne les faisait pas), m'a montré immédiatement la photo de sa petite fille. Il m'a dit qu'il s'était marié à 24 ans, qu'il avait deux filles. C'est moi qui lui ai demandé de voir la photo de sa femme... Je lui ai demandé si elle travaillait. Il m'a dit que non, "elle s'occupe de la maison et des enfants"... 

Le dîner est arrivé rapidement. Poulet ou végétarien. j'ai choisi le végétarien mais ce n'était pas formidable, pas aussi bon que celui que j'ai eu sur mon vol aller. J'ai demandé du vin blanc mais avec... des glaçons. Le steward me dit qu'il va aller voir s'il trouve des ice cubes... Eh bien non, il n'y a pas de ice cubes. Le vin blanc est simplement dégueulasse, je ne le bois pas. Et puis le steward finit par me rapporter un deuxième verre de vin blanc avec des glaçons ! Sans que je le demande, gentil... Je me sens bien obligée de le boire. Et c'est tout aussi dégueulasse. Mon voisin indien qui avait pris un verre de vin rouge m'a dit qu'il l'avait aussi trouvé mauvais... amer... et que son plat de poulet n'était pas terrible non plus...

Ensuite j'ai pris un demi comprimé de Donormyl et je me suis endormie.


J'ai tellement bien dormi que je me suis réveillée en sursaut juste au moment où les gens étaient debout dans le couloir en train d'attendre de sortir de l'avion. Je dis à mon voisin indien "On est arrivé ?" Et oui...  Je n'ai pas entendu les annonces (incompréhensibles d'ailleurs en anglais), je n'ai pas été secouée par une hôtesse vu que j'avais laissé le dossier de mon siège baissé, je n'ai pas senti du tout qu'on était en train d'atterrir. Il ne m'est jamais arrivé ça.

Donc, précipitation. Je dors debout... Réflexes... Je sors de l'avion.

Vendredi 14 mars 2025
Aéroport de New Delhi

On est arrivé à l'heure. On monte dans un bus pour atteindre l'aéroport.


On est beaucoup de Français à faire ce transit, à l'inverse de ce qui a été sur mon vol aller en janvier.
La porte d'embarquement est déjà affichée, porte 20. J'ai 3 heures pour faire ce changement d'avion, c'est cool.
Je reconnais la salle où à l'aller on s'était assis avec le jeune couple de Français, car on avait alors 5 heures à attendre. Là c'est juste la durée de transit parfaite. No stress.

Je passe tout de suite à la fouille. Comme c'est la deuxième fois, je sais comment cela se passe, et cette fois-ci j'ai bien sorti mes "deux" téléphones dans le bac. Le "tray" comme ils disent.

La fille qui à l'intérieur des rideaux vous fait monter sur l'estrade et passe l'appareil à détection, remarque que j'ai cette pochette (mon argent) sous mon pull. Et figurez-vous qu'elle m'a demandé de la sortir, de l'ouvrir, et de lui montrer les billets que j'avais dedans. Ah ça, je n'ai pas aimé du tout.

Je traverse ensuite toute les salles successives de Duty Free. Comme dab, interminable.





Comme dans la plupart des aéroports, on trouve un endroit qui rappelle la culture d'un pays.
A Bangkok il y a les statues des yakshas, ici il y a ça...
Je n'ai pas réussi à savoir ce que cette sculpture pouvait bien évoquer.




J'ai passé le plus dur, il ne me reste plus qu'à attendre en salle d'embarquement.



J'ai allumé mon téléphone. Tout de suite j'ai été connecté par Free sur un réseau local indien.... Samoussas, tikka massala... Original ! Mais je ne fais pas grand chose sur internet, car j'ai peu à attendre.


Mon vol s'affiche.


Les hôtesses embarquent, c'est bon signe.



De Delhi à Paris
A bord Boeing 787-800 Dreamliner d'Air India

J'ai un siège tout à l'avant de la cabine économique, c'est génial. 3 ème rang, et couloir.


Ce que je vois devant.

Par derrière, le fond de l'avion.

J'ai comme voisins un jeune couple d'Indiens, qui n'a pas cessé de se cajoler. Donc la conversation a été très réduite... Ça m'a eu l'air d'être leur premier voyage à Paris car ils regardaient une carte de Paris sur leur téléphone.

Le Boeing 788 d'Air India me paraît très vieux. Si à bord de l'Airbus entre Bangkok et Delhi il n'y avait pas du tout d'écran dans le dossier du siège, là il y en a un, mais il ne fonctionne pas ! Même pas possible d'aller plus loin que le premier écran où je ne peux même pas choisir la langue. Le tactile ne marche pas. Quant à la télécommande, rien qu'à la voir... Elle n'a aucune action qui marche. Donc pas de film....


Là encore sur les horaires c'est parfait. On a décollé à l'heure.
Le repas ? Un petit déjeuner !!! Il est 5 hres du matin, ou 6 hres plutôt... On nous propose pareil, poulet ou veggy. Je choisis le végétarien, je me méfie du poulet à bord, j'ai rencontré en Thailande des personnes qui ont été malades avec la nourriture d'Air India. Moi pas été malade, j'adore en principe la cuisine indienne, mais du coup je me méfie.

Un petit déjeuner aux épices indiennes.... dur... Et surtout c'était pas bon, j'y ai juste à peine touché, et du coup je n'ai pas mangé. Le café, là encore il faut demander et demander. Au réveil, et encore plus quand il fait aussi froid dans un avion, c'est plus café qu'épices indiennes dont on a besoin... En tout cas nous les Français.
Je passe sur l'incident où l'hôtesse par un geste trop brusque a renversé ma tasse de café sur moi, ce qui m'a brûlée. La couverture que j'avais sur moi m'a un peu protégée, mais j'ai eu la couverture toute mouillée de café (on m'en a donné une autre), le pantalon légèrement taché, ma chaussette toute mouillée, j'ai dû la retirer pour la faire sécher sur le dossier du siège pendant le vol.

J'ai pris encore un demi comprimé de Donormyl, et j'ai dormi, bien. Mais pas très longtemps puisque j'ai dû me réveiller vers les 6 hres. On devait atterrir à 9h45 seulement.

Là on a eu un service de boissons. C'est sûr que ce que l'on attend, c'est du café... On ne me proposait que des jus de fruits ou... de l'alcool ? Oui de l'alcool à 6 hres du matin... J'ai dû demander pour avoir une tasse de café.

Et puis grande attente. On espère un petit déjeuner, on a faim à cette heure là. Rien ne vient. Je vois les gens autour de moi en train de récupérer dans leurs sacs de la nourriture, des gâteaux... qu'ils ont achetés avant. Moi, je fais de même, je prends dans mon sac deux des petits gâteaux chinois que j'ai eu la bonne idée de mettre dedans au cas où j'aurais faim, car les horaires des repas en vol ne correspondent pas toujours aux moments où on a faim.

Et puis après un bon moment d'attente, on a eu un sandwich. Pareil, chicken ou veggy ? Cette fois-ci j'ai choisi chicken. Une espèce de croissant avec du poulet haché dedans, cuisiné aux épices indiennes. Je rappelle qu'on est le matin, tôt... Il y avait aussi un gâteau genre cookie très dur au chocolat auquel je n'ai pas touché.

Il n'y a plus eu qu'à attendre l'heure de l'atterrissage. Car le "petit déjeuner" c'était très tôt...

Aéroport Paris Charles de Gaulle




Contrôle des passeports

Et c'est la machine à CDG.... Je redoute toujours car je n'y arrive jamais. Et une fois encore mon passeport... n'est pas accepté. On me dirige vers le comptoir où il y a une présence humaine !!! Ça va je ne fais pas de queue. Et là, ça passe...

Est ce que mon bagage va bien être là...

On trouve le n° du tapis roulant bien indiqué, tout de suite.
Mais ouah ! Cette foule vers mon n°14 ! Impossible d'avancer. Jamais vu ça !


Je me suis retrouvée à côté d'un couple de Français que j'avais connu à l'aéroport de Bangkok quand on attendait pour le check-in. Elle, propose de faire un grand tour pour arriver vers un autre n°, 15, 16, car en principe les tapis roulants se trouvent tous côte à côte dans une grande salle.

Eh bien, on est bloqué, par un barrage ! Obligés de retourner vers la file n°14 !

Et elle a une autre idée de génie : passer à gauche de cette grande queue. Et on y est arrivé.
Mais je peux vous dire que c'était la folie ce monde qui bloquait tout.

Les bagages n'étaient pas encore sur le tapis roulant, mais on n'a pas attendu. Ma valise est arrivée assez rapidement. Ouf ouf ! C'est toujours un ouf quand on a un transit dans un aéroport, et, surtout si c'est Delhi, j'avais quelque inquiétude, mais tout s'est bien passé.

A la recherche du Roissy Bus dans l'aéroport

Je compte rentrer chez moi par les transports en commun cette fois-ci, le taxi Bolt en janvier m'a coûté assez cher comme ça ! Et puis c'est le matin, il n'est que 10 hres et quelques, il ne pleut pas. Il fait très froid, mais il fait un grand ciel bleu.

J'avais un peu préparé sut Internet, je suis au terminal 2C,  et j'avais trouvé que l'arrêt de Roissy Bus n'était pas au terminal 2C mais au terminal 2A. Donc il me faut arpenter les couloirs de l'aéroport. Ma valise roule, pas de problème.


J'ai demandé plusieurs fois. C'est loin. Quelqu'un du personnel de l'aéroport me précise que le Roissy Bus en effet ne passe pas au terminal C. Et puis une autre personne me dit "vous descendez d'un étage, vous suivez le couloir tout droit. Lequel de couloir ?... "il n'y en n'a qu'un" ! Bon ! Et puis vous remontez d'un étage.

Un monsieur qui portait un badge et qui semblait travailler dans le ménage dans l'aéroport, me dit "Suivez moi, je vais vous conduire... ". Très gentil, parce que c'était sans fin mon chemin, il m'a fait descendre, il m'a fait remonter, sans lui ça m'aurait été encore très compliqué de trouver.

Mais c'est devenu si compliqué que cela l'aéroport Charles de Gaulle !

Il me laisse là à un arrêt du Roissy Bus. Je vous avoue, je ne sais pas où je suis, si c'est terminal A, ou ... je n'en sais rien, mais je suis au bon endroit.



Dans le Roissy Bus

Le bus est arrivé très vite, j'ai eu de la chance de ne pas avoir à attendre dehors dans le froid. Oui, parce qu'on est en mars, mais il fait très froid....

Je n'ai pas de billet, j'avais demandé à ces personnes qui m'avaient renseignée sur le chemin et on m'a dit que je pouvais acheter à bord du bus. Encore heureux, parce que les machines moi j'en ai plus que marre.

Le chauffeur me dit "Vous avez une carte de crédit ?"... Oui !... Mais là, tenez-vous bien... Il pose ma carte sur le lecteur... Ma carte à moi j'ai volontairement depuis toujours supprimer le "sans contact". Eh bien à bord du bus, les cartes ne sont acceptées que si elles sans "sans contact" !

Ensuite il me demande "Vous avez du cash ?"... Bien sûr que j'ai des euros en cash. (Vous imaginez la situation des voyageurs étrangers qui débarquent à Roissy.....). Je paye donc en euros, 13 €. Oui ça a baissé depuis l'année dernière (c'était 16 €) depuis que Pécresse a uniformisé les tarifs de la RATP. Je lui donne 20 € (pour 13 € c'est acceptable quand même). Il me dit "Vous n'avez pas moins ?" !!! Je me trouve un billet de 10 € et un de 5 €.


Mais vous imaginez les étrangers qui arrivent à Paris !!!! On marche sur la tête !

Je lui ai demandé alors, pourquoi vous m'avez tout de suite demandé si j'avais une carte alors que je peux payer en cash (d'ailleurs, j'ai vu d'autres personnes monter après moi et payer en cash). Il m'a répondu parce que à bord, ils privilégient le payement par carte bancaire. Je suppose sans doute que c'est pour que les chauffeurs ne possèdent pas de liquidités à bord. Mais quand même je trouve cela révoltant.

Il fait froid mais le ciel est tout bleu, c'est moins déprimant que si j'étais arrivée sous la pluie ou sous un ciel tout gris.




A l'Opéra

Ça a très bien roulé. Ce qui m'a frappée en traversant Paris en bus, c'est le calme, et la blancheur des bâtiments. Je suis arrivée très vite à la sation des Roissy Bus à l'Opéra, rue Scribe.


Je marche jusqu'au métro Opéra qui se trouve sur la Place de l'Opéra. C'est pas très loin mais j'ai froid...

Si je mets là une photo d'un ticket de métro c'est que c'est une relique. les tickets de métro en carton ne sont plus vendus à Paris, et je me demandais si le mien allait encore passer. Et j'ai trouvé au métro Opéra une machine, mais une seule, qui avait la fente pour les tickets de métro en carton.



J'ai eu très froid à marcher, de l'arrivée du Roissy Bus jusqu'au métro Opéra, et ensuite entre ma station Félix Faure et chez moi. Et surtout aussi les escaliers du métro avec ma valise… quelle galère.

At home
Ma valise a bien fait son transit à New Delhi.


22° chez moi, ça fait un sacré changement de température !


Je suis allée très vite au supermarché du coin, le plus proche, acheter de la nourriture car évidemment partie deux mois, j'ai laissé des réserves vides.

Et à peine rentrée chez moi... confirmé cette prévision météo, il s'est mis à pleuvoir.


J’ai échappé à la pluie, je suis rentrée juste avant que ça tombe.
Je vais me coucher tôt, je ne vais pas tenir debout longtemps...

Samedi 15 mars 2025
Eh oui, je suis à Paris !


Et voilà ce qui m'attend aujourd'hui.


Et pour les jours suivants