Ce matin j'ai pris le petit déjeuner a la P. Guesthouse, je ne savais pas où aller ailleurs. La patronne me dit qu'il faut que je fasse mon café moi même, avec le pot de nescafé et l'eau chaude. Je commande le minimum, c'est assez cher comme cela ici. Deux toasts... dégueus... bon, au moins j'ai bien fait de ne pas demander comme Hugo des oeufs.. qui étaient pas cuits etc etc. Donc, comprenez, ici c'est cher, et c'est pas bon. Il n'y a que la chambre qui est jolie, et la vue sur le lac.
J'ai aussi demandé une couverture de plus. "Another blanket please"... la patronne me répond "30 bahts" ! Alors celle là, on ne me l'a pas encore faite !!! Hugo, avec ses bonnes blagues belges, me dit que j'aurais du répondre : "Mais madame, I don't want to buy it, I just want to rent it ! ".
Nous avons l'intention d'aller voir un peu ce qui se trouve à quelque distance de la ville. Et pour cela il nous faut trouver un moyen de locomotion. On essaye de parler anglais aux gens de rencontre, mais que dalle, personne ne parle anglais. On nous indique "Jimmy, he speaks english !".
Ok, mais qui est Jimmy ? C'est le mec qui tient la boutique de livres là à côté. Un Néerlandais. Jimmy, affalé dans un hamac, le ventre plus gros qu'une bonbonne... sa petite Thaie à côté... il nous dit que oui il peut nous fournir des moto drivers, pour... 400 bahts.. nous trouvons cela légèrement exagéré comme tarif.
Apparaît alors notre salvatrice... une jeune fille anglo-saxonne. Elle travaille pour une fondation humanitaire, qui se trouve en ville. nous avons déjà rencontré hier une bande de jeunes, qui se disaient être des volunteers...
Elle travaille bénévolement aussi chez Jimmy, pour ranger les livres. Elle nous dit qu'on n'a pas besoin de louer des motos avec chauffeurs, car il existe une ligne régulière, de songteos, qui fait constamment l'aller et retour entre la ville et les trois pagodas, cad, la frontière birmane, toutes les 45 mn, de 6H40 à 17H20, ils mettent une quarantaine de minutes jusqu'à la frontière.
Nous marchons jusqu'au centre ville. Oh pas bien grand le centre ville... à la station des songteos bleus. Pas de problème, on nous fait monter dans l'un d'eux, et il y a déjà quelques personnes. Elles sont birmanes...
Les birmans peuvent facilement passer et repasser cette frontière entre les deux pays. Mais cette frontière n'est pas ouverte aux étrangers, pas encore...
Soe
Je fais connaissance avec ma voisine, et une conversation s'engage entre nous, vous connaissez ma curiosité. Elle parle très bien l'anglais. Elle me raconte sa vie. La première chose qu'elle me dit c'est "I am a single mother".
Elle vient de Malawyne, je luis dis que j'y ai séjourné. Elle me raconte que le père de sa petite fille la abandonnée, qu'elle n avait rien pour nourrir son enfant, et qu'elle a décidé de franchir la frontière vers la Thaïlande, avec sa petite qui était bébé, et quelques baluchons, de ce qu'elle possédait. Elle est passée illégalement, elle n'avait pas de papiers à l'époque. Elle est passée par la forêt.
Elle a été aidée par cette fameuse fondation humanitaire, quand elle est arrivée à Sangkla. Maintenant, elle a des papiers, et elle travaille pour cette même fondation, dont elle reçoit un salaire. Elle peut passer et repasser la frontière et elle va souvent visiter sa famille à Malawyne.
Elle me donne son numéro de téléphone mobile, et me dit que je dois l'appeler si j'ai besoin de quoi que ce soit, d'info, d'aide...
Je lui demande comment elle est acceptée par les Thaïs. Elle me répond que ici à Sangkhla, maintenant, ça va, qu'au début c'était plus dur. Mais qu'à Bangkok, les Birmans sont rejetés par les Thaïs, qui les considère comme des rien que rien, des esclaves, des gens sans cervelle, alors que, dit-elle, "les Birmans sont plus intelligents que les Thaïs... on parle plusieurs langues, par exemple". Et ça c'est vrai puisque j'ai pu le constater en Birmanie, ils parlent le Birman, langue officielle, leur langue ethnique, et l'anglais en grande majorité. Alors que les Thaïs, pour l'anglais, c'est loin d'être très répandu.
Elle me dit qu'elle va demander à l'arrivée, pour nous trouver un transport qui nous mènera voir la grotte.
A l'arrivée, elle discute avec le chauffeur de notre songteo, et nous dit qu'il accepte de nous conduire aux grottes, et de continuer ensuite pour nous ramener en ville de Sangkla, pour 200 bahts. 100 bahts chacun, c'est jouable. On a payé, je crois 40 bahts pour l'aller jusqu'à la border..
Une moto taxi nous coûterait plus cher, dans les 400 bahts.
Franchement une gentillesse pareille, je ne l'oublierai pas. C'est d'ailleurs ce que je lui ai dit en la quittant.
On demande au chauffeur du songteo de nous laisser 30 mn pour faire un tour, la où nous sommes, cad, voir les trois pagodas, et le marché.
Le col des trois pagodas
On est à environ 22 km de Sangkhlaburi. On est à 295m au dessus du niveau de la mer. Le Three Pagodas Pass (Col des trois Pagodes) a toujours joué un rôle très important dans l'histoire thaïlandaise. La région est habitée depuis plus de 2000 ans et de très cultures anciennes ont migré à travers le col de la vallée de la rivière Kwaï Noi.
Les Môn sont arrivés à Nakhorn Phatom au 5ème siècle, et plus tard sont venus les Birmans dans le but de conquérir et détruire le royaume thaïlandais.
Les trois pagodes : bof !!!!!!
J'ai beau les prendre en photo de tous les côtés...
Le Col des trois Pagodes était la porte d'entrée, par la voie terrestre, du commerce allant du golfe de Martaban au le golfe de Siam - la voie de propagation de la culture, la religion et des institutions politiques de l'Inde.
C'était l'endroit, par la suite, d'où les armées birmanes passaient en Thaïlande pour leurs invasions traditionnelles.
Ce passage porte le nom de ces trois fameuse pagodes miniatures.
C'est aujourd'hui l'une des frontières entre le Myanmar et la Thaïlande, et c'est le site d'un petit marché de frontière en plein essor.
Là encore, un souvenir du train Burma-Thai.
Une "capsule" a été enterrée ici en 1995 par d'anciens prisonniers de guerre, pour commémorer le 50 ème anniversaire du "Chemin de fer de la mort".
Elle ne sera ouverte que le... 20 avril 2045...
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La frontière avec le Myanmar
Elle n'est qu'à quelques pas de l'arrêt des songteos. Elle est actuellement fermée aux étrangers.
Les rebelles Karen et Môn se sont longtemps battus pour le contrôle de cette frontière, et tous les moyens étaient bons pour financer leur mouvement de résistance, la taxation de biens de contrebande par exemple. Aujourd'hui encore, le col serait un haut lieu du trafic de drogues, d'amphétamines, en particulier.
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Image d'Internet |
Si un jour cette frontière est ouverte, les étrangers pourront obtenir un visa d'une journée, sans prolongation possible... confier son passeport au bureau d'immigration thailandais, et fournir une photo d'identité. Du côté birman, on vous demandera une photocopie de la page du passeport où figure votre photo ainsi qu'une autre photo d'identité, et 500 bahts ou 10 $. Voilà ce que j'ai lu.
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La frontière que je n'ai pas franchie - Image d'Internet |
Le marché
Histoire de renouer avec le Myanmar. "Mingalaba" ! Ils sont tous Birmans ici.
On trouve du tanaka, des potions magiques pour guérir des maladies.
Voir d'étranges traitements médicinaux : des décoctions de têtes de chèvre....
De la bière Myanmar, et aussi... du whisky birman, des cigares, des rubis...
Hugo découvre qu'il faut retirer ses chaussures pour aller dans les toilettes.
Et ses chaussures, ce sont...
Les grottes
On reprend notre songteo affrété pour 200 bahts a deux, autour de midi.
Le chauffeur doit nous emmener visiter les grottes.
La première grotte
Le premier arrêt se fait face a une grotte, en effet. Notre chauffeur, qui ne parle pas l'anglais,
nous laisse là en nous disant quelque chose en thai que l'on ne comprend pas.
Et la voiture s'en va !
On va voir la grotte, on cherche à y pénétrer.
A l'entrée, un moine, un bouddha...
Le moine bien sûr ne parle pas anglais.
On cherche à pénétrer dans la grotte, on ne voit aucune possibilité.
Hugo commence-il à regretter de ne pas avoir mis des tongs ?...
On prend le chemin sur le côté. On tombe sur une maison, un vieux monsieur à qui on essaye de demander par où on pénètre dans la grotte. Il ne comprend pas l anglais. Je prends mon dictionnaire franco thai, et j essaye de lui montrer des mots en thai. Il me dit qu il ne comprend pas le thai, il est birman !
Il nous ramène sur le chemin principal mais on n'en sait pas plus. A ce moment notre songteo resurgit sur la route. Notre chauffeur était parti, en fait, chercher deux gros sacs de riz, qu'il a mis dans le songteo au milieu. On lui demande, la grotte... entrer dedans ?
Il nous dit de monter. On comprend que dans cette grotte-là, on ne pénètre pas !
La deuxième grotte : Sawan Bundarn Cave
Il nous fait parcourir un peu de route, et nous arrête face à l'entrée d'une autre grotte.
Celle-là semble bien plus importante.
Il y a un Bouddha, une grille d'entrée, et on aperçoit un escalier. On va voir.
Sur le côté gauche, une porte, qui s'ouvre.
Un trou, qui laisse supposer une entrée pour pénétrer dans la grotte...
Mais pas d'élecricité à l'intérieur......
Hugo tente de descendre et d'explorer.
Moi, j'attends.
Très difficile, d'accès. Alors, on ressort.
Il y a pourtant une personne qui travaille dans ce bout du monde !
Le village Karen
Puis on repart en direction de Sangkhla. On demande à s'arrêter dans le village karen, marqué sur la carte.
Mais là, déception, c'est un village pour touristes !
Les Karens
Les Karens sont le groupe tribal le plus important groupe installé en Thaïlande. Les habitants de Kanchanaburi les nomment Karyang, et les Thaïlandais du Nord les appellent Yang.
On dénombre en Thaïlande deux groupes principaux de Karens, les Sgaw (ou S’Kaw) et les Pwo ainsi que deux groupes moins importants, les Pa O (Taungtu ou Tongsu) et les Kayah (Karenni ou Bwe).
En 2003 on recensait en Thaïlande, 438.131 personnes appartenant aux Karens en 2003, reparties en 1912 villages.
Les Pwo vivent dans le delta de l’Irrawaddy (Pwo occidentaux) et dans les mêmes régions frontalières que les Sgaw (Pwo orientaux), environ 1 million en Birmanie et 50 000 en Thaïlande. Ils sont encore nombreux, et leur culture est vivace dans les districts de Thong Phaphum et de Sangkhlaburi.
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Le costume traditionnel des Karens
Image d'internet |
À la suite des guerres entre la Thaïlande et la Birmanie, le roi Rama I (1782-1809) a encouragé l’installation de "Môn" et de "Karen" dans la région de Sangkhlaburi.
Dès leur arrivée en Thaïlande, les Karens reçurent du gouverneur de Kanchanaburi le droit de rester sur le territoire thaïlandais et il attribua à leur chef vassal (Phra Si Sawan) une enclave karen, qui correspondait à l’actuel district de Sangklaburi, au sein duquel furent établis les premiers villages karens aujourd’hui abandonnés. C'est devenu un sanctuaire. Pendant près de 150 ans, sept générations de chefs karen se succédèrent dans la fonction de Phra Si Sawan.
Les Karens jouèrent un rôle important dans le contrôle de la frontière avec la Birmanie. Ils furent des éléments actifs dans la vie politique de la province de Kanchanaburi et participèrent au développement économique de cette région. Les Karens étaient exempts de taxes, d’impôt et de conscription. Bon exploitants respectueux de la forêt, les Karens ont vendu aux commerçants, aux nobles thaïlandais, des tissus, des produits forestiers, des épices, de l’ivoire, des métaux précieux et des essences naturelles rares.
Les successeurs de Rama Ier ont poursuivi la même politique et incité les Karens, en majorité des Pwo, à immigrer en Thaïlande, le long de la frontière depuis Tak jusqu’à Petchaburi.
Rama III, puis Rama V ont rendu visite à des des villages karens proches du col des Trois Pagodes. Les visites royales avaient à cette époque un caractère exceptionnel, les roi du Siam étaient des êtres divins qu’aucun de ses sujets ne pouvait approcher, ni même regarder en face.
Rama IV (Mongkut (1804-1868) joignit même le titre de Roi des Karens à ses nombreux autres titres royaux.
Rama V (1868-1910) parcourut le Siam. Il rendit visite à plusieurs colonies karens. À cette occasion il en fit des citoyens thaïlandais, payant des impôts, élisant leurs chefs de village et de sous-districts.
L’assimilation en fut facilite et rapide. Les Karens s’établissent dans les villes, sont scolarisés, entrent dans la police et l’armée, adoptent le bouddhisme et leur niveau de vie atteint celui des Thaïlandais. Certains font fortune en vendant des produits rares destinés à l’exportation tels que du bois précieux comme l’aquilaria, des cornes de rhinocéros, des défenses d’éléphant.
Vers la fin du 19 ème siècle, l’entourage du roi Rama V le mis en garde contre les Karens et ce dernier infléchit sa politique. L’administration thaïlandaise nomma un fonctionnaire thaïlandais à la tête de l’enclave Karen et de toutes les institutions de taille supérieures au village, le titre de Phra Si Sawan n’étant plus que purement honorifique.
Durant son règne des épidémies de variole décimèrent les Karens dans les montagnes de Sangkhlaburi. La plupart des villages forestiers furent abandonnés. Certains Karens retournèrent en Birmanie, d’autres se réfugièrent dans les villes et d’autres descendirent s’installer dans la vallée de Sangkhlaburi.
Ils cultivaient la terre en pratiquant l’essartage, avant la construction des grand barrages de Vachiralonkon et de Srinakarin.
La forêt secondaire est le royaume des Karens : c’est leur territoire, un milieu à la fois amical et hostile, car c’est celui des divinités. Les Karens se considèrent comme les fils, les enfants de la forêt, pour eux une forêt sans Karens n’est pas une forêt véritable.
Les villages karens sont situés au sein de territoires qui ont été utilisés depuis plus de 200 ans, chacun d’entre eux est entouré d’une zone de forêt primaire intacte qui peut atteint parfois quatre à cinq kilomètres.
Les Karens sont marginalisés dans la société thaïlandaise, menacés d’expulsion de leurs anciennes zones d’habitat notamment par la construction de barrages qui inondent leurs territoires. Ils sont donc de plus en plus fragilisés.
L'une des tribus de Sangkhlaburi s’est reconvertie dans le tourisme et organise des
promenades en bateau, à dos d’éléphant et en radeau de bambou.
Ça doit être là où nous sommes, où on nous a conduits...
Retour à Sangkla, déjeuner simple dans un restau du village.
Le village Môn de l'autre côté du pont
Passage du pont de bambou à nouveau jusqu'au village Wang Kha, le village des Môn.
Les maisons sont dressées sur pilotis
Hugo ma dit qu'il voyageait avec un fantôme.... moi !
C'est que ça cogne le soleil....
Visite des deux temples.
Le 3 ème, Wat Saam Prasob, celui qui émerge au dessus de l'eau du lac, n'est en ce moment qu'à peine
visible, et ce n'est pas la peine de louer une barque pour voir rien.
Les Birmans l’avaient onstruit dans les années 1950 aux abords du lac Khao Lem, mais lorsque les ingénieurs thaïlandais ont mis en place le barrage de Javiralongkorn, ils n’ont pas tenu en compte l’impact de l’infrastructure sur les riverains. Le lieu de culte a été englouti par les eaux du lac.
Le Wat Wang Wiwekaram
C'est le temple bouddhiste le plus important et le plus vénéré dans le district de Sangkhlaburi, où Thaïlandais et Môns vivent ensemble.
C'est une construction récente, le temple actuel a été construit pour remplacer le temple précédent, qui est maintenant sous l'eau. Il est aussi appelé Wat Môn parce qu'il est principalement habité par des moines Môn.
Il est construit dans un style typiquement Môn. Un bâtiment séparé abrite une grande image de Bouddha en marbre.
Ce temple est le centre spirituel du peuple Mon de Thaïlande. Il a été créé par Luang Phaw Uttama (1910–2006) et le winhehn (salle d'assemblage) avec trois tours vertes et jaunes richement décorées, est un mémorial à ce moine très respecté, dont le corps repose dans un sanctuaire géant.
Luang Phaw Uttama, le protecteur des Môns
Lorsque l'ancienne Sangkhlaburi a disparu en 1984, en raison des inondations par le barrage de Javiralongkorn, une grande communauté d'ethnies Môn se trouva soudainement sans domicile. La plupart d'entre eux étaient des réfugiés de Birmanie et n'avaient aucun droits en Thaïlande.
Grâce à leur abbé de l'époque, Luang Pho Utama, ils ont été autorisés à établir un nouveau village sur la rive ouest du lac Vajiralongkorn, juste en face de la ville Sangkhlaburi.
Luang Phaw Uttama a déplacé tout le village Môn, dont la plupart étaient apatrides, en haut de la colline, pour s'installer à l'emplacement actuel, et leur avait attribué des parcelles de terre pour que chaque famille puisse vivre autour du temple.
Il a aidé sa communauté par la construction d'écoles, la création d'un marché sur le terrain du temple, et payait pour les soins de santé des plus pauvres. Le tourisme a ensuite également joué un rôle majeur dans le développement du village Môn. |
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Ce moine, né en Birmanie en 1910 s'est réfugié en Thaïlande en 1949 pour échapper à la guerre civile. Il était un pilier de la communauté Môn, et il aida à consolider le nouveau village, après l'inondation du précédent.
Il mourut en 1983, à l'âge de 97 ans, au Sritat Hospital de Bangkok. La reine prit en charge la totalité de ses frais médicaux.
Il n'a jamais été incinéré et ses restes reposent dans un cercueil sur un grand sanctuaire, dans le bâtiment principal.
Luang Phaw Uttama, le protecteur des Môns, est hautement vénéré parmi les Thaïlandais, les tribus des collines, et les Birmans. |
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A l'entrée se trouve une photo et un hommage rendu à Somdet Phra Nyanasamvara qui est
décédé le jeudi 24 octobre, à l'âge de 100 ans, qui était le Patriarche Suprême de Thaïlande
depuis 1989. Il dirigeait les moines bouddhistes de la Thaïlande.
C'est écrit "His Holiness Somdet Phra Nyanasamvara, 19 ème patriarche de de Rattanakosin".
Il était né dans la province de Kanchanaburi à Charoen Gajavatra en 1913, et il avait accompli
son noviciat à Kanchanaburi, au Wat Devasangaram. Il était très vénéré.
Le complexe comprend deux parties.
En allant vers la droite, se trouvent les principaux bâtiments du temple qui abritent des peintures murales représentant différents stades de vie passées et présentes de Bouddha.
Sur la gauche, un énorme chedi d'or construit dans le style du stupa Mahabodhi de Bodhgaya, en Inde. Il se dresse au sommet d'une colline, dominant une vue sur le lac et la campagne environnante à couper le souffle.
On y trouve à l'intérieur la plus grande image de Bouddha en marbre de la Thaïlande.
Un marché quotidien se tient face au temple (on ne l'a pas vu, peut être trop tard dans l'après-midi...) vente d'artisanat principalement birman, y compris des sculptures et des textiles en bois simples, des sarongs...
On s'est d'abord dirigé vers la droite, vers le monastère principal.
Le sanctuaire du défunt abbé Luang Pho Utama.
Une statue plus vraie que nature, il semble bien vivant !
Il y a une cérémonie à l'intérieur de ce bâtiment. Des moins en prières. Je n'y rentre pas.
Quand ils sont sortis, je suis ébahie de voir un visage d'occidental portant une robe de moine pourpre.
Nous discutons. Il me dit qu'il est Australien et moine birman. D'où la couleur de la robe et pas orange
comme en Thaïlande.
Le Chedi Buddhakaya
Ou "Wat Chedi Putthakaya"
À un kilomètre du Wat Wang Wiwekaram, inauguré en 1982, où se trouve le
Chedi Buddhagaya qui contient des reliques du Bouddha et où les visiteurs viennent prier pour obtenir chance et prospéritée.
De ma guesthouse, je l'avais aperçu, de l'autre côté du lac...
Il a été construit en 1982. Une grande partie de la construction a été fait dans le béton et la teinte dorée est en fait d'une peinture d'or. Sa pagode a été construite dans le style du Pha Phutta Khaya, pour ressembler au stupa Mahabodhi de Bodhgaya, la ville sacrée de l’Inde qui marque le lieu de l'illumination du Bouddha. Il abrite un énorme statue de Bouddha en marbre.
Deux reliques de l'os du pouce droit de Bouddha, de la taille d'un grain de riz, sont conservées dans trois boîtes rapportées du Sri Lanka, et ont été consacrées par le prince héritier en 1989 AD.
Une ombrelle en or a été érigée au sommet de la pagode.
Deux imposantes statues de Singha marquent l'entrée. Les Singha sont des divinités de la saga bouddhiste du Ramayana. Le Singha, est un des lions légendaires habitant la forêt d'Himanapant. Il est représenté sur la plupart des fresques décrivant les Jataka ou le Ramakian (adaptation thaïlandaise du voyage de Rāma, le Ramayana). On trouve ce lion dans toutes les cultures asiatiques, en Birmanie, il est appelé Chinthe.
Superbe vue sur le lac
On a cherché à apercevoir le fameux temple immergé, l'ancien temple, recouvert par les eaux à l'ouverture du barrage de Javiralongkorn... On l'a aperçu. mais tout petit, petit. Il n'y a presque rien de visible au dessus de l'eau. Donc inutile en ce moment de prendre un longtail pour s'en approcher, ça ne vaut pas la peine.
Je suppose que ce terrain, vide, doit être l'emplacement du marché.
Il est sans doute trop tard à l'heure où nous y sommes, en fin d'après-midi.
Renseignements historiques recueillis grâce au Lonely Planet Thaïlande
Retour vers la berge, par le village Môn
Dîner
On ne veut pas dîner à l'hôtel. Au bar, à droite, ils ont à boire, mais rien à manger. Nous discutons avec nos voisines, la jeune volunteer et sa maman. Elles nous proposent de les accompagner pour dîner dans un endroit que l'on n'aurait jamais trouvé sans elles. C'est une book shop, elles sont rejointes par toute une bande d'autres... "volunteers"... des jeunes, et ils demandent s'ils peuvent manger.
Je commande une vegetable soup, délicieuse. 60 bahts + 35 bahts pour la Chang.
Bjr Joyce,
RépondreSupprimerOn se rend sur Sangklaburi en janvier, je voulais avoir des indications pour aller au bookshop pour manger, nous serons aussi à la P guesthouse.
On est preneurs aussi de conseils et bons plans sur Sangkla.
Merci
Bon voyage !!