Je traînais dans ma chambre. 11 hres, appel de Marc "On va au MBK, on a dormi, on vient de se lever..."
Oui, ça m'intéresse, je voulais me trouver une batterie externe pour ma tablette. On appelle ça une "external power bank" en anglais.
Au MBK
Au MBK
On a pris un tuk tuk à trois devant l'hôtel, 150 bahts à trois. Eh oui, c'est bien de ne pas être en solo...
On arrive sur ce genre de quartier que je déteste fait de voies rapides avec un trafic monstre et de passerelles qui permettent de traverser par au dessus. C'est assourdissant.
Le MBK aussi c'est assourdissant. Je ne me souvenais pas d'un truc aussi grand. Je me souviens qu'à l'époque en 2009, j'avais été déçue par le MBK. Là, plusieurs niveaux, bien quatre, et beaucoup de monde.
Marc avait son téléphone mobile qui ne s'allumait pas ce matin, c'est pour ça qu'il est allé au MBK. C'était rien, il n'appuyait pas en appui long prolongé et du coup le téléphone ne s'allumait pas. Quand on voyage, qu'on fatigue, combien de fois des choses idiotes comme cela se produisent.
Donc la seule qui en ait profité de cette visite au MBK c'est bien moi car je me suis trouvé une batterie externe, avec deux prises adaptateurs, tout ça négocié à 550 bahts (14 euros). À la Fnac, j'étais allée me renseigner avant .... 39 euros !
On a fait chacun nos affaires dans le magasin, et on s'était dit qu'on s'appellerait par les mobiles pour se retrouver. Seulement le réseau ne fonctionnait pas, c'était saturé. J'appelais Marc, et ça cassait, ou il n'entendait pas... faut dire le bruit dans le magasin...
Quelqu'un m'a conseillé de faire faire un annonce par micro. Je suis donc allée à un bureau d'informations (il y en a un a chaque étage), et on ma demandé si c'était Monsieur ou Madame, son nom et son prénom.
Et j'ai entendu l'annonce au micro. J'avais épelé son nom. Je ne vous dis pas comment il a été prononcé ! Le i est devenu ai. Évidemment quand je les ai retrouvés ensuite Marc m'a dit ne pas avoir même entendu cette annonce par micro.
On s'est retrouvé, mais avec beaucoup, beaucoup de mal.
Jim Thompson House
Ensuite eux, ils voulaient aller visiter la Jim Thompson House. C'est vrai que j'avais toujours refusé d'y retourner (j'y étais allé en 1974, oui, c'est loin, mon tout premier voyage, très touristique).
Alors, bon pourquoi pas. On y est allé à pied, ce n'est pas très loin, mais on s'est quand même.. perdu pour y aller.
Donc visite de la maison du Monsieur Jim Thompson. Un Américain né en 1906.
La maison de Jim Thompson, est à présent un musée.
À l'origine Jim Thompson, industriel et aventurier américain ayant pour ambition de relancer l'industrie de la soie thaïlandaise alors en déclin, fit construire au bord d'un Khlong sa demeure.
Amoureux de l'art asiatique, il racheta six maisons traditionnelles dans le nord de la Thaïlande, elles furent transportées et remontées à Bangkok.
À présent cet ensemble constitue un des rares exemple d'architecture thaïe traditionnel, conservé dans un excellent état.
Cette maison servit à entreposer ses collections de meubles et de céramiques Bencharong.
Jim Thompson disparut mystérieusement en Malaisie en 1967, et selon sa volonté sa propriété devint un musée.
Ce musée, est édifié dans un parc luxuriant.
L'entrée coûte 100 bahts. On ne peut prendre des photos qu'à l'extérieur, pas à l'intérieur de la maison, et on doit suivre une visite guidée. Chaque groupe a droit à sa langue. On avait une jeune fille thaie qui parlait très bien le français, avec une pointe d'accent, et qui m'a dit avoir étudié le français dans une université en Isan. Je n'ai pu en savoir plus.
Bon, moi, être encadrée comme cela, ça me gave. Je n'ai pas pu apprécier le lieu.
On est allé ensuite au salon de thé restaurant. Personnellement je crevais la dalle et j'étais en hypoglycémie. Mais quand j'ai vu les prix pratiqués, exemple un pad thai 350 bahts... je n'ai pas pu accepter.
J'ai laissé là Marc et Danielle manger, et j'ai trouvé dans le chemin qui longe le musée, quelques tables, un couple qui fait restau familial. J'ai mangé un fried rice chicken très bien pour 40 bahts. Le prix normal ! J'ai même eu de la compagnie, deux femmes, une allemande qui parlait français, et l'autre finlandaise.
J'ai retrouvé mes amis...
Le canal
L'entrée de la maison de Jim Thompson se trouve face au canal, sur lequel circule un bateau local de transport. Je ne connaissais pas.
C'est la fille française qui m'a avertie que c'était là, qu'on descendait, qu'on était arrivé, au bout. Le trajet a été très rapide et très agréable.
Avec Julie
C'est ainsi que j'ai connu Julie. On a causé. Elle voulait faire une balade sur les klongs. Elle voyageait seule sur 2 semaines et demie. Je n'avais jamais voulu faire une balade sur les klongs, je pensais que cela serait trop voyage organisé avec guide haut parleur... et alors, je lui ai demandé si je pouvais venir avec elle.
Le bateau nous descend au bout du canal, au pied du fort Makasam, vers la Golden mountain. On est a deux pas de la Ratchadamoen et du Democraty Monument. Alors là je m'y reconnais.
On a marché jusqu'au Wat Phra Kheo, c'est un bon bout de marche quand même... on est entré dans les stands qui sont coincés entre le temple et la rive de la Chao Phraya. On est tombé tout de suite sur une vendeuse de balades sur les klongs.
Deux propositions : soit 1 hre, soit 2 hres. Elle nous a montré sur une carte les trajets. Bon, c'est vrai que j'avais un peu travaillé là dessus en amont, car tous mes amis partant en Thailande me demandaient ça.
Balade sur les klongs
On a en une seconde été d'accord pour la balade de 2 hres, qui permet de sortir des klongs larges et de prendre les petits chenaux. A deux on faisait une petite économie de .. 100 bahts. Cela nous a couté pour chacune 700 euros. Donc 1400 le bateau.
On voulait partir vite, il était quand même tard, on ne voulait pas la faire de nuit cette balade ! Cela a été immédiat.
16h15. On nous a pris "par la main" jusqu'à la rive, où un longtail boat attendait avec son conducteur. On n'a été que nous deux à bord, c'était génial.
Au début on a bien cru que le moteur avait quelque problème, et en fait en cours de navigation.. aussi.
Le conducteur était sympa. Il a dû penser que c'était la mère et la fille, car Julie, elle a 33 ans... et elle et moi, on s'est trouvé plein de choses à échanger.
Julie qui loge à Silom, prend l'express boat, et moi je rentre à pied. J'étais très contente d'avoir réussi à rentrer à pied toute seule, sans me tromper, car il faisait nuit, et la nuit c'est toujours plus difficile de reconnaitre ses points de repères.
Je sortais de la douche quand Marc m'a téléphoné Eux venaient de rentrer aussi. Ils semblent avoir été contents de la visite de la Bayoke Tower, mais le tapis ne tournait pas.
Je pensais que la Bayoke c'était plus cher que cela dans mon souvenir, mais seulement 300 bahts.
Dîner
On est allé dîner à nouveau à côté, au Four Sons, qu'on a fini par appeler le restau des Trans, car toutes les serveuses sont des hommes.
On s'est assis à une table de l'autre côté de la rue, pour ne pas avoir le bruit trop fort de la musique, et éviter les délires des jeunes saoulards comme on a eu la veille.
J'ai pris un panang curry shrimp, qui n'était pas bon. Le mien que je cuisine est bien meilleur ! Il était trop spicy ! Encore plus fort que le red curry de l'autre soir, ce qui est inconcevable. Les crevettes n'étaient pas cuites, et le lait de coco était dilué, trop liquide.
On s'est quitté assez vite ensuite, car Marc et Danielle partent demain pour Chiang Mai par le train, un train qui part à midi 15, mais qui arrive à Chiang Mai à 4 hres du matin. Je n'aurais pas aimé être à leur place, débarquant, moi, seule à 4 hres du mat. En plus il doit faire froid à la nuit...
On arrive sur ce genre de quartier que je déteste fait de voies rapides avec un trafic monstre et de passerelles qui permettent de traverser par au dessus. C'est assourdissant.
Le MBK aussi c'est assourdissant. Je ne me souvenais pas d'un truc aussi grand. Je me souviens qu'à l'époque en 2009, j'avais été déçue par le MBK. Là, plusieurs niveaux, bien quatre, et beaucoup de monde.
Marc avait son téléphone mobile qui ne s'allumait pas ce matin, c'est pour ça qu'il est allé au MBK. C'était rien, il n'appuyait pas en appui long prolongé et du coup le téléphone ne s'allumait pas. Quand on voyage, qu'on fatigue, combien de fois des choses idiotes comme cela se produisent.
Donc la seule qui en ait profité de cette visite au MBK c'est bien moi car je me suis trouvé une batterie externe, avec deux prises adaptateurs, tout ça négocié à 550 bahts (14 euros). À la Fnac, j'étais allée me renseigner avant .... 39 euros !
On a fait chacun nos affaires dans le magasin, et on s'était dit qu'on s'appellerait par les mobiles pour se retrouver. Seulement le réseau ne fonctionnait pas, c'était saturé. J'appelais Marc, et ça cassait, ou il n'entendait pas... faut dire le bruit dans le magasin...
Quelqu'un m'a conseillé de faire faire un annonce par micro. Je suis donc allée à un bureau d'informations (il y en a un a chaque étage), et on ma demandé si c'était Monsieur ou Madame, son nom et son prénom.
Et j'ai entendu l'annonce au micro. J'avais épelé son nom. Je ne vous dis pas comment il a été prononcé ! Le i est devenu ai. Évidemment quand je les ai retrouvés ensuite Marc m'a dit ne pas avoir même entendu cette annonce par micro.
On s'est retrouvé, mais avec beaucoup, beaucoup de mal.
Jim Thompson House
Ensuite eux, ils voulaient aller visiter la Jim Thompson House. C'est vrai que j'avais toujours refusé d'y retourner (j'y étais allé en 1974, oui, c'est loin, mon tout premier voyage, très touristique).
Alors, bon pourquoi pas. On y est allé à pied, ce n'est pas très loin, mais on s'est quand même.. perdu pour y aller.
Donc visite de la maison du Monsieur Jim Thompson. Un Américain né en 1906.
La maison de Jim Thompson, est à présent un musée.
À l'origine Jim Thompson, industriel et aventurier américain ayant pour ambition de relancer l'industrie de la soie thaïlandaise alors en déclin, fit construire au bord d'un Khlong sa demeure.
Amoureux de l'art asiatique, il racheta six maisons traditionnelles dans le nord de la Thaïlande, elles furent transportées et remontées à Bangkok.
À présent cet ensemble constitue un des rares exemple d'architecture thaïe traditionnel, conservé dans un excellent état.
Cette maison servit à entreposer ses collections de meubles et de céramiques Bencharong.
Jim Thompson disparut mystérieusement en Malaisie en 1967, et selon sa volonté sa propriété devint un musée.
Ce musée, est édifié dans un parc luxuriant.
L'entrée coûte 100 bahts. On ne peut prendre des photos qu'à l'extérieur, pas à l'intérieur de la maison, et on doit suivre une visite guidée. Chaque groupe a droit à sa langue. On avait une jeune fille thaie qui parlait très bien le français, avec une pointe d'accent, et qui m'a dit avoir étudié le français dans une université en Isan. Je n'ai pu en savoir plus.
Bon, moi, être encadrée comme cela, ça me gave. Je n'ai pas pu apprécier le lieu.
On est allé ensuite au salon de thé restaurant. Personnellement je crevais la dalle et j'étais en hypoglycémie. Mais quand j'ai vu les prix pratiqués, exemple un pad thai 350 bahts... je n'ai pas pu accepter.
J'ai laissé là Marc et Danielle manger, et j'ai trouvé dans le chemin qui longe le musée, quelques tables, un couple qui fait restau familial. J'ai mangé un fried rice chicken très bien pour 40 bahts. Le prix normal ! J'ai même eu de la compagnie, deux femmes, une allemande qui parlait français, et l'autre finlandaise.
J'ai retrouvé mes amis...
Le canal
L'entrée de la maison de Jim Thompson se trouve face au canal, sur lequel circule un bateau local de transport. Je ne connaissais pas.
Danielle et Marc avaient opté pour une visite de la tour Bayoke. Moi j'y suis déjà montée, je voulais rentrer. On devait donc prendre le bateau dans les sens opposés.
Comme je ne l'avais jamais pris, j'ai demandé à une fille française, qui le prenait aussi, si elle savait combien ça coutait.
Le bateau est arrivé vite. Je crois que ça coûtait 10 bahts pour moi, j'allais au terminus. Mais le contrôleur m'a oubliée, et je n'ai pas payé...
C'est la fille française qui m'a avertie que c'était là, qu'on descendait, qu'on était arrivé, au bout. Le trajet a été très rapide et très agréable.
Avec Julie
C'est ainsi que j'ai connu Julie. On a causé. Elle voulait faire une balade sur les klongs. Elle voyageait seule sur 2 semaines et demie. Je n'avais jamais voulu faire une balade sur les klongs, je pensais que cela serait trop voyage organisé avec guide haut parleur... et alors, je lui ai demandé si je pouvais venir avec elle.
Le bateau nous descend au bout du canal, au pied du fort Makasam, vers la Golden mountain. On est a deux pas de la Ratchadamoen et du Democraty Monument. Alors là je m'y reconnais.
On a marché jusqu'au Wat Phra Kheo, c'est un bon bout de marche quand même... on est entré dans les stands qui sont coincés entre le temple et la rive de la Chao Phraya. On est tombé tout de suite sur une vendeuse de balades sur les klongs.
Deux propositions : soit 1 hre, soit 2 hres. Elle nous a montré sur une carte les trajets. Bon, c'est vrai que j'avais un peu travaillé là dessus en amont, car tous mes amis partant en Thailande me demandaient ça.
Balade sur les klongs
On a en une seconde été d'accord pour la balade de 2 hres, qui permet de sortir des klongs larges et de prendre les petits chenaux. A deux on faisait une petite économie de .. 100 bahts. Cela nous a couté pour chacune 700 euros. Donc 1400 le bateau.
On voulait partir vite, il était quand même tard, on ne voulait pas la faire de nuit cette balade ! Cela a été immédiat.
16h15. On nous a pris "par la main" jusqu'à la rive, où un longtail boat attendait avec son conducteur. On n'a été que nous deux à bord, c'était génial.
Au début on a bien cru que le moteur avait quelque problème, et en fait en cours de navigation.. aussi.
Le conducteur était sympa. Il a dû penser que c'était la mère et la fille, car Julie, elle a 33 ans... et elle et moi, on s'est trouvé plein de choses à échanger.
Juste de l'autre coté de la Chao Phraya, on s'est retrouvé à la campagne.
Ça, on n'a pas compris si c'était un croco ou quoi !
VIDÉO
Cette pancarte m'incite à croire qu'on est du côté du long Chak Phra dans le quartier de Taling Chan. C'est la seule pancarte que j'aie vue.
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On est rentré dans les petits chenaux. On a fait de tonnes de coucous aux gens qui habitent là. On n'a pas eu notre coucher de soleil parce qu'il y en avait bien un, mais il était dans notre dos.
Retour face au Wat Phra Keo, au Wat Arun
La nuit tombe, il est 18h15
Julie qui loge à Silom, prend l'express boat, et moi je rentre à pied. J'étais très contente d'avoir réussi à rentrer à pied toute seule, sans me tromper, car il faisait nuit, et la nuit c'est toujours plus difficile de reconnaitre ses points de repères.
Je sortais de la douche quand Marc m'a téléphoné Eux venaient de rentrer aussi. Ils semblent avoir été contents de la visite de la Bayoke Tower, mais le tapis ne tournait pas.
Je pensais que la Bayoke c'était plus cher que cela dans mon souvenir, mais seulement 300 bahts.
Dîner
On est allé dîner à nouveau à côté, au Four Sons, qu'on a fini par appeler le restau des Trans, car toutes les serveuses sont des hommes.
On s'est assis à une table de l'autre côté de la rue, pour ne pas avoir le bruit trop fort de la musique, et éviter les délires des jeunes saoulards comme on a eu la veille.
J'ai pris un panang curry shrimp, qui n'était pas bon. Le mien que je cuisine est bien meilleur ! Il était trop spicy ! Encore plus fort que le red curry de l'autre soir, ce qui est inconcevable. Les crevettes n'étaient pas cuites, et le lait de coco était dilué, trop liquide.
On s'est quitté assez vite ensuite, car Marc et Danielle partent demain pour Chiang Mai par le train, un train qui part à midi 15, mais qui arrive à Chiang Mai à 4 hres du matin. Je n'aurais pas aimé être à leur place, débarquant, moi, seule à 4 hres du mat. En plus il doit faire froid à la nuit...
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