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Ce blog est le récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y relate mes impressions, mes rencontres, ma vie en voyage. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, je raconte. J'écris surtout pour ne pas oublier.

Envie de vous lire, aussi... Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles ou un petit mot gentil. Et même une fois de retour, car ce blog représente beaucoup de travail. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage.

mardi 20 novembre 2012

Mardi 20 Novembre 2012 - Bangkok (5) Les Klongs, le temple du Tigre et la pluie

Cela peut paraitre idiot que je commence tous mes posts par mon sommeil, mais j'ai toujours beaucoup de mal à assumer le décalage horaire. Et cette nuit, j'ai une fois de plus essayé de dormir sans somnifère, et cette fois-ci j'ai reussi. Bon, j'ai quand même vu 1 hre 50 du matin, mais ... Et je me suis réveillée à 7h25, sans sonnerie de réveil. Réveil dur, il est vrai, mais je me suis poussée à ne pas me rendormir.

J'ai oublié de parler de la température à Bangkok... Il fait très chaud, mais je m'y suis vite habituée. On n'a pas vu le soleil, le ciel est plutôt gris, mais il fait chaud. On n'a eu que deux fois de la pluie, le premier soir, à 18 hres, une forte averse tropicale qui a duré plus de 30 mn, et qui a empli les chaussées d'eau, et hier soir, juste quelques gouttes sur le chemin de retour du restaurant.

Quant à la chaleur pour dormir... Eh bien si la première nuit j'ai mis la clim pour m'endormir, parce que la chambre était très chaude à l'arrivée, je l'ai éteinte à 3 hres du matin, j'avais froid, et depuis j'ai toujours dormi sans clim, sans ventilateur, et les fenêtres fermées. Je suis même parfois à la limite, j'ai froid, et parfois envie de prendre la couverture. Alors pour dire, la chaleur en novembre décembre, à Bangkok, c'est bon !

Petit déjeuner

Une petite pancake... et deux cafés... 115 bahts

J'ai été très contente, car j'ai retrouvé à la réception de l'hôtel, la patronne, enfin, la gérante de l'hôtel, avec qui j'avais fait tellement connaissance la dernière fois, et j'étais triste de ne pas retrouver cette fois-ci toute l'équipe de l'hôtel que je connaissais si bien. J'avais eu l'impression que tout le personnel avait changé. Eh non, elle m'a reconnue, en me voyant, et m'a expliqué qu'elle s'était absentée pour assister à un mariage. Et je suis très contente qu'elle soit là.
J'ai reçu ce matin par mail la re-confirmation de notre hôtel de Mandalay. Ouf, ça soulage.

Le temps est toujours gris. On traîne un peu, on prépare notre balade de la journée et on ne décolle jamais avant midi, une heure.... Cool ...

J'ai voulu emmener mes compagnons voir un coin que j'avais decouvert la dernière fois, en me promenant au hasard : un quartier de maisons installées autour de petits klongs, absolument pas marqués sur les cartes.


En balade dans Bangkok

On s'est dirigé vers le Grand palais, la Place du Wat Phra Kheo.


On prend sur la gauche la rue du Ministère de la Défense (où aucun touriste ne passe...)

À la recherche de mes klongs

Oui, mais les petits coins que j'ai découverts la fois d'avant, en marchant au hasard, c'était très difficile de les retrouver... Je ne retrouvais plus où j'avais déambulé.

On a bien pris l'un des nombreux ponts qui enjambent un klong qui lui est un peu plus large, et possède de jolis ponts, on est entré dans les ruelles, très typiques, sans un touriste, avec de vieilles maisons thaïes.


J'ai essayé de demander aux gens, personne ne parlait anglais. Alors je me suis lancée en Thai. Une dame m'a repondu, en me racontant plein de choses... en thaï. Et elle insistait... Alors je disais toujours "Chai, kopkung Ka," pour lui faire croire que je comprenais ce qu'elle me racontait parce qu'elle ne me lâchait pas.



Ce monsieur vendait des petits gâteaux au coco, mais ils étaient chers, 20 bahts pour sept petits gateaux, presque le prix d'un pad thaï pris dans la rue. Nous n'avons pas acheté.

A un moment je vois au travers d'une porte à peine ouverte.

Une femme en costume de danse, et je prends la photo.



On tourne le coin de la rue et on découvre que c'est un spectacle de danse, plutôt de théâtre dansé.


VIDÉO


On entre donc, et on se rend compte qu'on est à l'entrée d'un temple chinois, où de nombreuses personnes sont en train d'offrir des offrandes, de brûler des batons d'encens, et de jeter des papiers brûlés (de voeux je suppose) dans l'urne à l'entrée. Bref on était dans un temple chinois.

Le Temple du Tigre

Mais il n'y a pas de tigre.... Une ou deux personnes thaïes, responsables du temple, nous abordent. Ils nous expliquent que c'est le temple chinois le plus important de Bangkok, "le Temple du Tigre", et que justement ce mois-ci, novembre, s'enchaînent chaque jour des cérémonies. Je crois que le mois de novembre est le 13 ème mois lunaire, si je ne me trompe, et chaque fois que j'étais en Asie en novembre, il se passait des fêtes religieuses spéciales, comme au Laos par exemple.

J'ai voulu en comprendre plus au sujet de cette vénération du tigre dans la religion chinoise. Je cite :


Les tigres étaient anciennement très nombreux en Chine, il en reste aujourd'hui dans certaines provinces comme le Guandong, le Guanxi, le Nord-Est, et les plus grands sont d'une taille impressionnante. En tant que roi des animaux sauvages, le tigre a fait, pour les chinois, l'objet d'innombrables métaphores et illustrations : on le considérait comme l'emblème de la dignité souveraine, du courage et de la férocité (d'où l'appellation de "généraux-tigres donnée à des militaires valeureux). Sa présence ou son rugissement étaient objets de terreur. On peignait des images de tigre sur les boucliers des soldats ou aux murs des villes fortifiées, afin de terrifier les ennemis, et l'on décorait d'insignes analogues les tenues de certains officiers.

Certains astrologues faisaient au tigre la réputation de vivre mille ans, et quand la bête atteignait cinq cent ans, elle devenait blanche. Ses griffes étaient utilisées comme talismans. Rappelons aussi que le tigre blanc (bai-hu) était associé à l'Ouest. Enfin d'après une superstition populaire, l'esprit d'une personne dévorée par un tigre incite ensuite le fauve à en dévorer d'autres, et ceux qui ont ainsi péri de mort violente peuvent revenir au monde à condition de se trouver un substitut. Selon une autre croyance, l'âme d'un homme dévoré par un tigre n'a plus le courage de quitter la bête, et devient un démon-esclave (chang) de cette dernière.

Quand aux autres fauves, le léopard est symbole de bravoure et de férocité martiale, et le lion (shi) est le maître des félins ; le lion peu courant en Chine apparaît tardivement dans l'imagerie et l'imaginaire chinois, mais le bouddhisme l'introduira comme figure de défenseur de la Loi et protecteur des bâtiments sacrés. Des lions se trouvent fréquemment à l'entrée des temples et des résidences, généralement accroupis avec une patte dressée et menaçante. Une des anciennes distractions populaires était la danse du lion (shua-shi-zi), où deux hommes sous un lion de papier ou de tissu dansaient en jouant avec une grosse balle colorée. Une croyance voulait en effet que le lion produisît du lait de ses pattes, et les paysans plaçaient des balles creuses dans la campagne pour que les lions, qui adoraient jouer avec les balles, y laissent du lait.



Le tigre est très vénéré, il y a des images de tigres sur les murs, et dans le temple, sous verre, à gauche de l'autel, une tête de tigre noir, et le spectacle théâtral raconte justement l'histoire du tigre.  



Ce temple est le Tiger Temple, Tanao Road. On peut facilement passer devant sans le remarquer.
S'il n'y avait pas eu de la musique quand nous y sommes passés.....


Il pleut !

Et voilà que la pluie tombe, et tombe comme le premier soir, très très fort. Les rues se sont vite emplies d'eau, et tout le monde est resté s'abriter dans le temple.


Du coup nous sommes restés très longtemps dans ce temple, beaucoup de Thaïs nous ont parlé, (en anglais), ça a été super sympa. On a bien eu près de deux heures de pluie diluvienne, avant de pouvoir tenter de remarcher par les trottoirs, avec le parapluie.


Les klongs

J'ai apercu des arbres, comme une place, et de l'eau, perpendiculairement à la Tanao, sur le chemin. J'ai eu l'envie de me diriger par là, j'ai entraîné les autres.

Eh bien, on est arrivé sur un petit quartier de klongs, avec un marché finissant, quelques restaus le long de l'eau, des vieilles maisons, c'était super. Ce n'était pas l'endroit où j'étais passée l'année d'avant, mais c'était bien aussi.





Le Wat Buranasiri

On est ressorti.... sur une grande avenue. Il y avait un klong plus large et des ponts. On a apercu un chedi, un temple, et on est allé voir. Il s'appelle le Wat Buranasiri. Bon, personne, c'est ce qui faisait son charme, sinon, il est comme tant d'autres.



Rentrer !!!! 

On aperçoit les deux grandes tours que l'on voit de notre quartier, puis le pont suspendu au dessus de la Chao Phraya. Déjà un point de repère, on ne doit pas être tres loin. Une grande artère perpendiculaire, difficile à traverser à cause du trafic, en trois fois, avec des feux interminables, une statue d'éléphants au milieu du rond point, une pancarte qui indique Khao San, le bus 511 que j'ai pris hier, qui passe... je comprends qu'on est dans le haut de la Ratchadamoen, et ensuite j'aperçois le Democracy monument au loin. Et je comprends que ce que nous venons de voir, les klongs sont ce qui était indiqué à un moment par une pancarte comme "Ratchadamoen Klang". 

Pas de panique, nous n'étions pas loin du tout de notre quartier. Comment imaginer qu'il y avait des petits coins cachés comme cela, si près de chez nous !

On est rentré par la Khao San road, et on a descendu notre trajet comme dab. On était.... crevés !!!!!!

Visite du Rambuttri Village 
(L'hôtel)

Sur le passage, on est allé voir à la guesthouse Rambuttri Inn, pour se renseigner. Il y a là des chambres intéressantes quand on voyage en solo, parce qu'il existe des chambres single à 650 bahts, et au New Siam 2, il n'y a pas de prix single. Mais les chambres doubles du Rambuttri par contre sont plus chères, à 940 bahts, alors qu'elles coûtent 840 bahts au New Siam. On n'a pas pu visiter (une fois de plus), une chambre, car il était full (une fois de plus). On m'a expliqué que pour réserver, il faut le faire sur leur site web, et y mettre ses coordonnees de carte de credit, qu'ils ne débitaient pas la carte de crédit, mais gardent le numéro comme garantie. Ils envoient alors un mail de confirmation de réservation, et quand on arrive à l'hôtel, ils débitent la carte.

Fabien avait un intérêt dans cet hôtel : il est allé visiter la piscine qui est sur le toit, et d'ailleurs il a fait un saut dans la piscine du New Siam 2 en rentrant. Mais moi, la piscine, beurk, je n'aime pas nager en piscine. Je ne suis jamais encore allée nager dans la piscine du New Siam 2 depuis que j'y vais, et en plus je n'ai jamais le temps à Bangkok.

Dîner

Douche, un peu de ouf !!! et on part dîner. On était trop fatigué pour remarcher et on a décidé de dîner au premier restaurant où l'on est allé le premier soir, qui a des tables dans la rue, tout près de l'hôtel. C'est un restaurant familial, simple, où l'on est servi très vite surtout. On n'y trouve pas de bière. Mais ils acceptent qu'on aille acheter le bière à côté (au seven/eleven...) et qu'on l'amène à la table. J'ai donc cette fois-ci acheté de la Lao pour tester. Je reviens avec deux grandes bouteilles à 48 bahts chacune, que j'ai fait decapsuler dans le 7/11, et je découvre, qu'il n'y a pas de verres dans ce restau. Je suis donc allée acheter des verres en plastique pour 17 bahts, cinq verres. Bon, on était d accord pour trouver que cette bière Lao, elle était plus fade que les deux autres marques, et qu on ne la reprendrait pas.

Nous avons dîné chacun de sweet and sour chicken, pas excellent, et d'un pad thai pour tous. Pour vraiment pas cher. Quand on a ajouté le prix des bières, on a eu pour 95 bahts chacun ! deux euros, quoi ! Ce restau il est bien pour des fried rice ou des pad thai, mais sans intérêt pour les autres préparations de cuisine thaie.

Eu falo português...

Et voilà qu'une fois qu'on a fini de dîner, on discutait, une fille assise seule à la table d'à côté, sur un bout de trottoir étroit, nous demande si elle peut s'installer à notre table. Comme je la vois seule et que je sais trop ce que c'est d'être seule le soir pour dîner en Thaïlande, eh ! j'ai vécu  ça !!! je lui demande "you travel alone ?"... Elle me dit que oui. Et la traditionnelle question "where are you from ?" Elle me dit qu'elle est Portugaise. Vous pouvez m'imaginer... "eu falo português...." !!!

Et voilà comment s'est engagée une prolongation au dîner, j'étais trop contente de discuter en portugais avec elle. Elle est de Lisbonne. C'est seulement à 22 hres du coup que je suis rentrée à l'hôtel.

En rentrant, je me mets toujours sur l'internet et je rédige mon blog. La connexion n'est pas facile du tout, même ici, à Bangkok. (Qu'est ce que ça va être en Birmanie !!!). Et du coup je me couche chaque soir très tard. Et je suis bien fatiguée, ce qui ne me conduit pas d'avantage au sommeil, car, le décalage horaire....

2 commentaires:

  1. "....mais ils étaient chers, 20 bahts pour sept petits gateaux ...Nous n'avons pas acheté."
    aïe aïe 20 baths = 65 centimes d'euros !!!!!! le pauvre homme … c'est son gagne pain ! vous n'allez pas marchander pour 65 centimes quand même ! MDR ..

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    1. Idem Evlyn, 40 centimes d'euros, il me semble même...Ce n'était pas un prix pour touriste. Farine de riz, coconut, travail ... Normal que les Français se fassent traiter de radin!

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