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Ce blog est un récit, le carnet de route de mes voyages en Asie du Sud-Est. J'y raconte ma vie en voyage, mes rencontres, mes émotions. Je ne prétends pas donner des conseils aux voyageurs, il y a pléthore de ces blogs-là sur le web. C'est mon journal de bord, j'observe, je note, j'écris surtout pour ne pas oublier.

Cela me fait tellement plaisir quand je voyage de recevoir des nouvelles de vous qui me lisez, ou un petit mot gentil. Me laisser des commentaires, c'est le moyen le plus facile pour moi de communiquer avec vous quand je suis en cours de voyage. Et même quand je suis de retour, car ce blog représente beaucoup de travail.

jeudi 1 août 2024

Mes Vidéos

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THAILANDE


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samedi 1 juin 2024

Enfin c'est arrivé... On pourra rester 60 jours en Thaïlande sans visa à partir du 1ᵉʳ juin 2024 avec juste l'autorisation de séjour

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C’était tellement le casse-tête de tous mes voyages en Thaïlande jusqu’à présent !
Au bout de 30 jours je devais absolument me trouver près d’une frontière et sortir.
Je n’arrêtais pas de compter les jours.

lundi 19 février 2024

Le bilan de ce voyage Hiver 2023/2024


Rédiger chaque jour mon journal, tout en étant en train de voyager, de visiter, d'être toujours en train de préparer la suite, ce n'était pas facile du tout.

Je pense que j’ai fait l'un des plus beaux de mes voyages en Thaïlande. C'est peut-être pas par la magnificence des paysages, mais par l’impact que cela a eu sur moi par mes rencontres et les moments d’intense bonheur que j’ai vécus.

Parce que :
- J’ai réussi à faire des choses très difficiles, et toute seule. 
- J’ai eu des contacts extraordinaires avec les gens. 

En deux mots je peux dire que ce voyage m’a donné une force dingue. Je me suis sentie vivante. Je me suis sentie avec une force que je n'imaginais pas avoir. J’ai repris une confiance en moi. Je me suis sentie tellement heureuse. J’ai réussi les choses que je rêvais de faire, et à des moments où j’ai été à deux doigts d’abandonner parce que c’était très compliqué. Et j’ai réussi. 

Moi qui angoissais tellement de partir seule, j’ai été tellement heureuse d’être seule. Non je n'ai pas voyagé avec des co-voyageurs, ni avec des amis, mais de ce fait j'ai été mêlée avec les Thais. Pour moi c’est ça le voyage. Je n’ai pas voyagé dans une bulle comme d'autres que je connais. Je n'ai jamais souffert d'être seule, j'étais entourée de monde. Je n'ai pas vu les jours passer. J’étais tellement contente d'être là où j’étais.
 
Pendant toutes ces années où j’ai arrêté de voyager, je m’enfonçais à Paris, et là… je me suis sentie heureuse, avec une telle force en moi que j’avais oubliée, car disparue au cours de ces années de pandémie.

J’ai même perdu du poids en Thaïlande !  Alors que cela fait des années que j'y arrive pas.

J’ai été un peu fatiguée certes, parce que j’ai vécu des difficultés là où je suis allée.
Cette région du sud de la Thaïlande où j’ai voyagé est l'une des plus marquantes des régions de la Thaïlande que j'ai connues. J'ai du voir "un" occidental dans chacune de ces villes, un ! A Songkhla c'est moi qui étais l'attraction des groupes d'écolières.

- L’absence de l’Anglais

Mon voyage a été rendu très compliqué à cause que les Thaïs ne parlaient pas l'Anglais. Surtout dans ce Sud, mais je dois dire aussi dans la grande partie de la Thaïlande où je suis remontée, même dans les lieux destinés aux voyageurs, aux touristes, comme les hôtels, gares routières, et même Offices de Tourisme. Aucune aide au touriste occidental voyageant en libre, débrouillez-vous par vous-même, prenez des taxis, affrétez...

Comme touristes là où j'étais, il n’y avait que des locaux, le plus souvent venus en voiture. Toujours en familles ou entre amis. Combien de fois ai-je entendu la phrase "You travel alone ?"... "Oh!"...

Ah! le regard d'affolement des Thaïs quand je m’adressais à eux en Anglais, ça, ça m'a marquée ! Tous prenaient ce regard de panique. C'est bien connu, les Thaïs détestent perdre la face. Dans les Seven Eleven par exemple, c’était dingue. Vite... Google… les plus jeunes saisissent aussitôt leur téléphone. Mais même comme ça, les traductions Google sont complètement absurdes, et on y passait des heures, et on ne se comprenait pas.

Et malgré ça, j'ai eu des échanges, des relations extraordinaires avec les Thais de cette région, alors qu'ils ne parlaient pas l'anglais, que je ne parle pas le thaï au point d'avoir une conversation, je bredouille seulement quelques phrases, et même quelques mots, quelques phrases, cela leur plaisait beaucoup, et cela nous rapprochait énormément.

Je note un "+" pour le personnel des trains en Thaïlande, et des gares, où là l'anglais est le plus souvent parlé et compris, et où, ô miracle, les annonces par haut-parleur sont compréhensibles, dans un anglais parfait.

Parce que j'ai oublié de le noter, que, l'anglais parlé par les Thaïs, j'ai énormément de mal à le comprendre.
Mais combien de fois je les ai fait répéter ! 

- Vivre sans les actualités mondiales

Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde et j’en suis tellement heureuse.
Je n'ai pas regardé une seule fois la télévision qui était dans toutes mes chambres… (d’ailleurs uniquement des chaînes en thaï). Mais j’avais aussi l’accès aux actualités sur ma tablette ou mon téléphone, si je voulais.

Quand j'allumais mon téléphone et que je voyais sur la première page "Macron a dit, Macron a décidé, Macron a"… je passais aussitôt. Et qu'est-ce que j'ai été heureuse de ne pas savoir ce qui se passe dans le monde. Il n’y a rien de pire pour vous déprimer.

Je n'ai pas encore allumé ma télévision depuis que je suis rentrée à Paris...
  
- Le bruit assourdissant de la circulation

J'ai noté une énorme augmentation des voitures. Je pense que les Thaïs achètent de plus en plus de voitures quand ils en ont les moyens, parce que les transports c’est compliqué. D’où ce bruit insupportable de la circulation dans les rues des villes. Sans parler du bruit des motos. 

J'ai constaté : les Thaïs ne marchent plus. Dès qu'ils sont ados, et très jeunes, ils ont leur moto. Le permis moto ? Que dalle. Les contrôle de police, que dalle, ça c'est bon pour les zones où il y a des touristes étrangers à faire payer. Marcher comme moi je le fais dans les villes thaïes est une prouesse, je vous l'assure. Sans parler... des trottoirs...

- Avec ma valise sur la moto

Eh oui, moi aussi je l'ai pratiquée la moto avec mes bagages... La valise entre le dos de mon conducteur et mon ventre, le sac à dos sur mes épaules, mon sac à main en biais sur mon ventre, pas de casque. On est serré sur la moto, mais ça tient ! 

- Le papier toilette feuille à cigarette  

Le papier de toilette qui sont des feuilles à cigarettes, c’est du "une" feuille. On passe les doigts au travers. En Thaïlande on le jette toujours dans une corbeille, et pas dans la cuvette. C'est tellement évident pour eux qu'ils ne mettent même plus, souvent, la pancarte informative dans les toilettes.

Le papier de toilette, il est toutes fonctions. Il sert à tout, aussi bien comme serviette de table au restaurant ou dans la chambre d’hôtel pour se moucher… 

- Les pieds sales tout le temps

On retire ses chaussures sans cesse, dans les temples bien sûr, mais aussi dans les maisons, et dans certaines boutiques, ou même agences touristiques. Je n'ai jamais réussi à les nettoyer correctement sous la douche.

- Le masque

Je n’ai pas compris pourquoi autant de Thais portaient le masque dans les rues quand ils marchaient seuls. Ils le portent pour certains, pas tous, dans les mini-vans, je peux comprendre, dans une boutique où il y a du public, je peux comprendre, mais quand ils marchent seuls dans l’espace extérieur, je n’ai pas compris. 

- La Thaïlande est en travaux !

Il y a d’énormes chantiers partout. Et notamment pour les gares, en province. Il m’a fallu souvent traverser les voies pour passer sur la bonne plateforme, de l’autre côté… Et la traversée les voies, ce n’était pas un parcours facile pour ma valise à roulettes qui est impossible à soulever. De même pour monter à bord des trains, les trois marches… j’ai eu besoin d’aide. Si je me déplace sans problème quand elle roule, dès qu’il faut la soulever, je ne peux pas, trop lourd. Dans les hôtels avec escaliers, on m'a toujours aidée, aussi.

- La météo

* En décembre le froid et le vent très fort. 

Une semaine de vent, très fort vent à Prachuap, en mi-décembre jusqu’à fin décembre. Je n’ai pas pu profiter de la mer, j’y suis allée deux fois seulement à Ao Manao et il n’y avait pas de plage étant donné que la marée recouvrait toute la plage qui habituellement était grande. Même marcher le long de la mer en ville était insoutenable tellement le vent était fort. Et donc vent = froid... Ce n'est pas du vent chaud...

* La pluie

Trois jours entiers de pluie intense à Nakhon Si Thammarat sur les quatre que j'y ai passés. Ça avait commencé le dernier après-midi passé à Phattalung. Cette région où j'ai voyagé dans le Sud est connue pour être très arrosée. Et j’ai eu une chance, mais inouïe, de pouvoir profiter d’un temps magnifique la matinée où je suis allée jusqu’au Thale Noi. Nakhon Si Thammarat est une ville qui déjà n’est pas du tout plaisante, mais où j’ai été carrément bloquée dans ma chambre d’hôtel à cause de déluges de pluie qui m’empêchaient de sortir, même avec un imperméable ou un parapluie (pire le parapluie quand ce sont des déluges de pluie, préférable de l’abandonner).

Mais je n’ai eu en Thaïlande que ces 3 jours 1/2 de pluie, de tout mon voyage en Thaïlande.

- La durée de mon voyage

Deux mois auraient été suffisants, peut-être. A partir de fin janvier j' ai eu une baisse de régime. En plus le choix de ma durée de 67 jours quand j’ai acheté mon vol, a été la cause de mon obligation de sortir de Thaïlande. Non que j’aie été mécontente de passer mes 10 jours à Langkawi, qui ont été l’un des moments de ce voyage des plus agréables et je l'avais choisi, mais cela m’a obligée à descendre près de 1000 km et de remonter les 1000 km, et j'ai fait tout ça par la route.

- Pas de moustiques

Sauf à Khanom parce que j’ai logé dans un bungalow au milieu de la végétation. J’avais emporté plein de stock de produits anti-moustiques qui m’ont pris de la place, et que.. j’ai remporté…

- Mais par contre des méduses

Aussi bien en Malaisie qu’en Thaïlande. On m’a dit que c’était la saison des méduses. Elles vont et viennent dans la mer sans d’explication logique. Selon mes échos sur les groupes Facebook, il y en avait aussi à Koh Lanta, ou à Phuket… et probablement ailleurs en Thaïlande. Par contre là où je suis allée, je n’ai pas eu à faire face aux terribles sand-flies que j’avais connus par le passé en Thaïlande.

- Dans les chambres d'hôtels

* Garder des bouteilles en plastique car la drinking water que l’on trouve maintenant à disposition en arrivant dans toutes les chambres d’hôtels, est parfois dans des bouteilles en verre qu'on ne peut pas transporter.

* Les prises de courant, en effet, dans toutes mes chambres avaient été modifiées, et la prise plate traditionnellement utilisée en Thaïlande de type américaine a été transformée pour recevoir les prises que nous avons en Europe. Cependant le contact est souvent branlant. Les prises plates anciennes entrent encore dans ces nouvelles prises. De même, bien qu’il soit répandu d’avoir une ou des prises à proximité du lit, elles n’étaient souvent pas assez proches pour la longueur du câble de recharge de mes appareils, téléphone et tablette, et la rallonge électrique de 3 mètres que j’ai toujours en voyage, je l’ai bien souvent utilisée.

- Wifi ou données mobiles ?

Le Wifi a beaucoup évolué depuis mes derniers voyages. Dans la plupart de mes hôtels il était super rapide, avec des modems de relais à chaque étage, tout près des chambres. Cependant j’ai eu des arrêts ou chutes de connexions. Je passais alors à ma connexion via les datas de la carte SIM thaïe (True Move j’avais pris), de mon téléphone. Et je dois dire que maintenant que je trouve qu’en Thaïlande les connexions mobiles fonctionnent bien mieux que le wifi des hôtels.

- Pas de laundry

A noter, que je n'ai pas trouvé de laundry au kilo dans tout le parcours que j’ai fait, depuis… Prachuap... la dernière fois que j'ai donné des vêtements à laver.

Il y avait parfois des laveries automatiques avec des grosses machines, mais moi je n'avais que quelques t-shirts à laver, et ça a donc été lavage à la main tout le temps. Je lavais le soir dans le lavabo, ça séchait la nuit, je reportais le lendemain.

- Les plateformes de réservation d'hôtel
 
Je les ai utilisées parce que je suis sensée que débarquer seule, à la nuit tombée, ou dans une ville que l'on ne connaît pas, ce n'est pas agréable du tout, et pour moi angoissant. J'ai besoin de savoir où je vais dormir. J'ai aussi parfois réservé des chambres en téléphonant, quand j'avais les numéros. A Chumphon, où je connaissais l'hôtel et sachant qu'il était très grand, j'ai débarqué sans avoir réservé, et comme j'ai constaté en arrivant que le prix était meilleur sur Agoda qu'en direct, j'ai aussitôt fait une réservation sur Agoda, sur place. A Langkawi, j'ai aussi débarqué sans avoir réservé, mais je connaissais déjà le lieu. J'avais quand même un peu les pétoches, la veille on m'avait dit au téléphone que c'était full. Et non !...

Agoda est meilleur que Booking sur l’Asie. Je l'ai principalement utilisé. Mais dès que on est sur destination de mer, dans des îles ou dans une station balnéaire, Agoda ne propose que des haut-de-gamme et les prix dépassent les 2000 bahts ! Sur les week-ends, c’est aussi plus cher. Booking c'est pire, toujours plus cher qu'Agoda.

- Me nourrir

La nourriture thaïe, j’adore, mais je n’arrive pas à faire deux repas thaïs par jour, c’est trop pour moi. J'ai l'habitude de prendre un petit-déjeuner dans ma chambre dès que je me lève (j'ai tout ce qu'il faut), un repas (midi "ou" soir selon) + un snack, c’était mon rythme.

De quoi j’ai manqué ?

* Les légumes, je n’ai jamais autant aimé les concombres de ma vie ! (si, en Iran). C’est le seul légume que j’arrivais à acheter, marchés quand il y en avait ou chez Lotus où ils les vendent par deux. Quand je pense au prix qu’is coutent à Paris ! Ils s’épluchent, donc ok, ils se gardent très facilement sans s’abîmer. J’ai trouvé à Langkawi une petite épicerie où il y avait des légumes, dont beaucoup étaient importés et donc chers, en plus des concombres, des tomates, des avocats et des poivrons (importés). En Thaïlande, ça s'est limité aux concombres. Pour les fruits ça a été plus facile. Mangue, pamplemousse, melons, papaye, ananas... Souvent découpés, dans des sachets, pratique pour manger en chambre.

* Le fromage (je suis partie avec une grosse boîte de Vaches qui rit. J’ai acheté du cheddar, de l’édam, en tranches sous cellophane, made in Thaïlande, enfin, contenant 20% de fromage, et avec de l’huile de palme ajouté… et j'ai aussi trouvé en Malaisie du genre cottage cheese, importé du Danemark… C'était pas bon non plus...

De quoi j’en ai eu marre !
 
* Le poulet ! Le "kai" ! Je mange de préférence des crevettes, j’adore les crevettes, et j’ai eu la chance de trouver en Thaïlande des fried rice ou des curries, avec de très grosses crevettes, des bouquets comme on dit en France. Mais pendant toute la partie Sud, impossible. Il n’y avait que du poulet. Et en plus la cuisine dans le Sud, ce n’est pas la bonne cuisine thaïe que l’on connait, question d’ingrédients, d’épices, de façon de faire… Si je n’en mange jamais en France du poulet, étant plutôt végétarienne, là, j’ai bien été obligée de faire une exception. Mais il fallait qu’il soit en tout, tout petit, que je ne vois pas que c’est de la viande, on appelle ça le Khao Phrao Kai. C’est presque de la viande hachée… Au moins je ne vois pas que c’est du poulet.

- Mes bagages

Je crois que ce sera le dernier voyage avec ma valise à roulettes il va falloir que j'en change, une de mes roues est complètement foutue. Vu les endroits par lesquels je l'ai fait rouler…

Ma valise de 60 l + mon sac à dos de 30 l, ça a été beaucoup trop lourd à porter.

Si elle ne pesait que 14 kgs au check-in à Paris, elle a pesé beaucoup plus pendant le voyage. J’ai acheté des trucs utiles pour ma vie, dès Bangkok, je me suis déplacée toujours avec deux petites bouteilles d’eau, et un peu de bouffe, car je ne voulais pas être contrainte de devoir sortir pour manger dès mon arrivée dans une ville nouvelle, avant d’en saisir les codes de fonctionnement et étant donné que je ne mange pas de viande, encore moins de ce porc que l’on voit sur tous les étals dans les rues.

NB : à Bangkok, au check-in de mon vol retour, ma valise pesait 17 kgs et quelques grammes... 

- Des mots auxquels vous n'échapperez pas
 
*  "Mi mi" qui est la contraction le "mai mi". "No have". Y a pas !. 
Même si parfois il y a quand même, en cherchant bien.

* "Kai". Le poulet.
Au point que pour chercher un restaurant ou vouloir manger, il suffit de demander "kai" ?

*  "Wait". Attention, vous risquez d'attendre longtemps...

- Les différences dans les rues

* On ne voit pas les gens promener des chiens dans les rues. 
* On ne les voit pas avec de poussettes d'enfants dans les rues comme en France.
Il faut dire aussi que les trottoirs en Thaïlande !... Tout comme en Malaisie d'ailleurs.
En Thaïlande, tout le monde se déplace en en voiture ou à moto.
Dès l'adolescence les tout jeunes se déplacent déjà à moto.

- Je n'ai jamais autant souri aux gens

Je me suis surprise à sourire à tous les gens que je croisais, sans les connaître. Je ne répondais pas à un sourire, je souriais aux gens. Et ils me répondaient tous par un sourire. C’est tellement agréable de se balader au milieu de gens qui sourient. C'est devenu instinctif en moi. Je n'avais jamais autant souri de ma vie.

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En MALAISIE

La surprise a été quand j’ai appris avant de partir que le ferry-boat vers Langkawi avait été supprimé à George Town (Penang) depuis le Covid, ce qui m'a fait tout chambouler mon plan de voyage.

* En Malaisie, on a une heure de plus qu’en Thaïlande, le jour tombe à 19h15 19h30.
Ça change beaucoup de chose. Le jour est long, les gens se lèvent tard, les commerces n'ouvrent pas avant 10 hres. La vie s’arrête l’après-midi et certaines boutiques ferment. Et la vie ne recommence qu’après 16 hres. C'est un peu comme l'Espagne, me direz-vous... Oui, il fait chaud.

* Il a fait très chaud, beaucoup plus qu’en Thaïlande.
Une chaleur difficile chargée d’humidité. L’après midi, quand je ne me trouvais pas dehors par le hasard de mes activités, le plus souvent je restais dans ma chambre à la clim, et je sortais à 15h30 (déjà trop tôt) / 16 hres.

* La présence des méduses. 
J’ai été piquée par une méduse, à la jambe, dès mon premier bain à Langkawi, et j'étais tout proche de la plage. je ne l’ai pas vue, je l’ai sentie, très fort. Je me suis dit immédiatement soit c’est un poisson, soit c’est une méduse. La marque est apparue très vite. je suis allée voir les gardes-côtes (les life-guards), ils m’ont aspergée la jambe de vinaigre, c’est ce qu’il faut faire, je ne le savais pas. Et surtout ne pas y mettre dessus de l’eau douce, ce qui répand le venin, ce que j’avais fait, j’avais nettoyé le sable avec l’eau de me petite bouteille…

* Le papier WC s'appelle ici "tissu" (réminiscence de l’Angleterre…), et il est plus bien épais qu'en Thaïlande, et on ne le met pas dans une corbeille à côté, mais bien dans la cuvette. (C’est un pays bien plus moderne que la Thaïlande).

* On mange beaucoup Indien. 
La nourriture typique malaisienne n'est pas bonne du tout (selon mon avis en tout cas) et très grasse.
Il vaut mieux rechercher ses influences thaïes.

* Les transports se font par taxi. 
Si vous êtes en individuel, il n’y a pas de songteos, ni de tuk tuk, ni de moto-taxis, etc, mais des voitures. Il y a parfois des stations de taxi (à Cenang il y avait), ou on utilise Grab qui est très actif en Malaisie.

* Il pleut beaucoup en Malaisie
Du fait de sa situation géographique proche de l'Equateur. Et quand ça tombe, ça tombe ! Mais j'ai eu beaucoup de chance, car il n'a plu que l'après-midi de mon arrivée et une averse le soir de la veille de mon départ, c'est tout. Sinon, il a fait très, très chaud, trop. J'ai senti la différence dès que je suis revenue en Thaïlande, la chaleur a été tout de suite plus agréable.

* Une grande majorité des Malaisiens parlent l'anglais, et un anglais courant, parce qu'ils l'apprennent à l'école très jeunes. Et ça, c'est un soulagement !

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- My best moments

Mes moments les plus marquants, dans l’ordre chronologique :

* Un très bon séjour en Malaisie à Cenang Beach, à Langkawi. Un bungalow (en dur) avec une petite terrasse où j’ai installé ma vie quotidienne, comme si je vivais là pour de bon, c’était devenu ma nouvelle maison… Avec la présence de mes deux sympathiques voisins, deux frères british, des seniors retraités qui occupaient les deux bungalows voisins, qui avaient été de très grands voyageurs dans leur vie, qui passaient l'hiver pendant plusieurs mois loin de leur pays à la météo détestable, et continuaient dans des pays pas faciles du tout, comme le Népal, ou Bornéo.

* Mon voyage dans Sud de la Thailande. 
Attention je ne parle pas du Sud où tout le monde va. Mais des villes au-dessus de la frontière avec la Malaisie, ces villes que je ne connaissais pas comme Satun, Songkla. Et malgré toutes les grandes difficultés que j’y ai rencontrées, pas d'anglais, pas de touristes, donc pas d'informations, mais qu’est-ce que je suis contente d’y être allée ! Un accueil des Thaïs extraordinaire, des sites naturels magnifiques.

* La longue promenade de plus de deux heures en pirogue que j'ai faite sur le Thale Noi, la petite mer du sud-est de la Thaïlande (mais c'est un lac, immense), seule avec mon batelier au milieu de cette immensité d'eau. Aucun autre visiteur. Une visite que je voulais faire depuis tellement d'années, que je n'arrivais pas à monter par manque d'informations et d'autant plus que j'étais seule.

* Ma traversée de Bangkok à moto la nuit, et sans casque, le soir du Nouvel An Chinois à Bangkok.
J’étais dans un autre dimension. Un sentiment de bonheur, de légèreté, d’envol.
Puis la fête, qui a suivi, le show où j’étais seule, assise par terre sur le bitume au milieu des Thaïs.

- Deux erreurs de parcours

* Khanom où je suis allée pour la deuxième fois, et où je me suis trouvée toujours aussi coincée et isolée, par l’absence de moyen de locomotion (moto, vélo) en ce qui me concerne. En plus, un logement trop rudimentaire, un homestay (je ne trouvais rien), une plage à ce moment-là impraticable à cause d'une marée très haute. Sans parler de la power-cut dans mon homestay en pleine nature, le soir, le noir complet... Le noir complet, d'un coup, c'est impressionnant en pleine nature... Où est ma lampe électrique ???... Khanom, un très mauvais souvenir, je suis partie au bout d'une nuit alors que j' avais payé en avance pour deux.

* Je voulais aller dans les îles et j'ai fini par abandonner, à cause des prix excessifs pratiqués des logements, et en plus à cause de la horde de tourisme de masse. Il y avait beaucoup, beaucoup de monde, me disaient sur les groupes Facebook ceux qui y étaient ou qui en revenaient. J'ai changé mon trajet et je ne suis allée sur aucune île (à part Langkawi en Malaisie, mais là c'est très différent).

- Qu'est-ce que j'aurais changé sur le circuit que j'ai fait  

Sur la descente jusqu'à la Malaisie, j'étais coincée par deux dates. Les 31 décembre/1er janvier il n'est pas recommandable de bouger de ville sans avoir tout réservé bien en avance. J'ai donc attendu que le er janvier soit passé pour bouger. Passer ces fêtes à Prachuap a été un bon choix. J'ai eu la chance d'y faire quelques connaissances et d'avoir passé une super réveillon le 31.

L'autre date butoir était la date limite de sortie de Thaïlande au bout des 30 premiers jours d'autorisation de séjour sans visa. Donc il me restait une semaine pour aller de Prachuap à Langkawi, une grande distance en peu de temps. Je n'ai fait que deux stops, à Surat Thani et à Satun. Et de Surat Thani à Satun, c'est une longue distance aussi.

La remontée a été plus facile car je n'avais pas de dates butoirs en milieu de parcours.

Qu'est ce que j'aurais peut-être aimé faire différemment ? Aller moins vite dans la partie Sud, sur deux villes surtout : Satun et Songhkla. Je ne connaissais pas du tout, personne de mes connaissances n'y était allée, c'était la grande inconnue. Et en fait il y avait énormément de choses à visiter. J'ai beaucoup couru pour visiter,  des journées hyper remplies, et cela aurait été bien d'avoir une journée pleine en plus au moins dans chacune de ces deux villes.

Je suis restée une journée de trop à Chumphon, où je n'avais rien à faire, mais c'est parce que je n'étais pas prête pour poursuivre, passant beaucoup de temps à chercher un logement que je n'arrivais pas à trouver.

- Mon regret : ne pas avoir pu nager dans la mer

* À cause des méduses. J'ai pu nager, de tout mon voyage, uniquement 20 minutes dans une baie au nord de Langkawi, une baie qui était protégée par un filet à cause de la présence d'un grand hôtel de luxe. Car la première fois que je suis entrée dans la mer, à Langkawi, j'ai été piquée, et bien marquée. Ce qui m'a donné une trouille monstre des méduses. Et il y en avait partout en Thaïlande aussi, et pas uniquement là où je suis allée. C'est la saison m'a-ton dit...

* À cause que toute la côte en dessous de Bangkok, il y a des vagues (et il y avait aussi des méduses). 
Au début de mon voyage j'ai eu une semaine de très grande vent, impossible de me baigner. À la fin j'ai pu entrer dans la mer, me mouiller comme on dit au Brésil, il n'y avait que des vaguelettes, mais pas de fond du tout, on racle le fond.

Donc moi qui espérais me muscler le ventre et les cuisses, ça n'a pas été le cas...

mercredi 14 février 2024

Mercredi 14 Février 2024 - De Bangkok à Paris

Mercredi 14 Février 2024

Je suis rentrée à Paris ce soir, à 21 hres, à ma maison, bien fatiguée par le vol bien sûr. (Levée à 5 hres à Bangkok,  21 h ça me fait +6 hres... 3 hres du matin, alors en étant levée depuis 5 hres depuis la veille.... ).

Mon vol de retour



De Bangkok à Muscat

Distance (2855 miles / 4594 km) - Durée de vol : 6h10

Transit : 2h10mn à Mascate

De Muscat à Paris

Distance (3470 miles / 5584 km) -  Durée de vol : 7h50 

Je me suis couchée hier soir dans les 22h30/23 hres. Et je n'ai plus entendu les avions. Et j'ai bien dormi avec mon demi-comprimé. 

Je me suis réveillée dans la nuit à 3h40. Puis à 5h14. Et là, c'est mon heure, plus question de me laisser à me rendormir...

Aussitôt un gars de l'hôtel cogne à ma porte, pour me réveiller (pas par téléphone comme les autres fois,, peut-être que le téléphone n'est plus branché comme dans la plupart des hôtels où j'étais et où il y avait encore un téléphone fixe sur la table de nuit.

Puis mon téléphone mobile à 5h15 a sonné. J'avais mis l'alarme de mon mobile et l'alarme de mon petit réveil, à une minute de différence... celui-là du coup je n'en ai plus eu besoin, j'étais réveillée.

Douche.
Café et gâteau.
Valise.
Je commence à avoir des croûtes à mes sourcils depuis hier déjà.

A 5h50 le gars frappe à ma porte pour prendre ma valise. 
A 5h55 je suis au minivan.
Deux hommes sont déjà là, près du minivan.
On attend une femme avec son bébé, puis son mari.
On ne part qu'à 6h05. 

A l'aéroport de Suvarnabhumi

On nous dépose devant la porte des départs n°4 de l'aéroport.
 




Il est 6h15 juste, quand je me trouve exactement face au check-in Oman Air. 



Le check-in est déjà ouvert. Je prends la file "check-in on-line". Mais on me fait passer au comptoir business où il n'y a pas de queue. 

Ma valise pèse 17 kg et quelques grammes... Bien plus lourde qu'à l'aller. Elle pesait 14 kgs je crois à Paris... C'est que j'ai acheté des trucs en cours de voyage et à la fin. Comme toujours...

J'arrive à me faire avancer un tout petit peu de siège. Il me donne le 38 D, rangée du milieu, mais un siège couloir. Ça n'a pas été trop mal, le couloir, on peut sortir un peu les jambes.



Je demande où se trouve le Fast Track. Oui vous y avez droit me dit le gars !
C'est au Terminal W. Le tout dernier, après le U.


Je trouve le Fast Track, il est tout au bout. 




Là, ça va super vite.
Il y a plein de gens que je me demande pourquoi ils y sont dans le Fast Track..
Pas tous en business quand-même ! 
A 6h 50 j'ai terminé le contrôle des passeports. Je me dirige vers l'embarquement.
Passage de la fouille des bagages cabine. On me fait même enlever mes chaussures, et le monsieur d'avant aussi. Et d'autres aussi.

Je passe en Duty Free.




Je change immédiatement les 2000 bahts qu'il me reste. J'obtiens 50 euros. Je sais, on ne peut changer que contre un billet de 5 euros minimum, car le reste ce sont des pièces. Il me reste 70 bahts, un billet de 50 bahts et un de 20 bahts qu'on vient de me rendre.

Il est 7 hres, le vol est toujours indiqué à l'heure. Boarding 8h30 et départ 9h15.

J'ai du temps, il me reste 70 bahts, je voudrais bien boire un café, et je demande le prix. Le café coûte 100 bahts. 100 bahts... Je n'ai pas assez en bahts.
 
Mais dans un autre café, au Zurich Bread, j'y arrive en mélangeant payement cash et complément avec ma carte Visa. Je prends un café américain et un almonds croisant. 260 bahts au total (6,70 euros), mes 70 bahts en cash + 190 bahts par ma carte Visa, ce qui fait 4,98 euros en plus. Pas données les consos en aéroports. Mais j'en avais tellement besoin ! Le almonds croisant est délicieux et le café infecte, même avec du sucre.



Mon vol est toujours indiqué partir à l'heure. Boarding à 8h30.
Je descends à la porte d'embarquement D7 à 8h - 15.




Et là, toujours pas d'avion en vue...


Et on attend....



J'aperçois ensuite dans un couloir les passagers qui viennent de descendre de l'avion...
Il est 8h 20. On n'est pas près de partir...
Puis je vois par la fenêtre tout le personnel de nettoyage qui monte à bord.





L'équipage ne commence à se diriger vers l'avion qu'à... 9h 20.
On n'est pas prêt de partir... On était censé décoller à... 9h15 !
Enfin on est autorisé à monter à bord.
1er tronçon de vol : de Muscat à Paris


J'ai un siège couloir, 38 D, à côté de deux jeunes Allemands
qui n'ont fait que... dormir.



L'avion ne bouge que vers 10 hres bien 10 passées.




Le temps de rouler longuement sur la piste... l'avion décolle à 10h 30. 
On était censé décoller à... 9h15 ! 1 heure et quart de retard.






Les hôtesses ont un uniforme conventionnel pour un pays musulman,
épaules et genoux couverts.
Mais leur pantalon leur moule les fesses et le ventre à un point !



Repas servi rapidement, à 12 h30. J'avais à nouveau très faim.
Assez bon, poisson/riz, une salade de crudités, et un très bon entremet.
Vin rouge "Chemin du Mazet" pas bon du tout, je ne le bois pas en entier.


Par contre le café est très bon. Et il me réchauffe, car il fait froid dans l'avion.
Et j'en redemande un 2 ème. Je n'ai jamais bu autant de cafés, c'est ma 4 ème tasse,
petites c'est vrai.


A 13 hres ils nous mettent le noir de l'avion !!!! Pourtant c'est pas l'heure de dormir...
Ah si à Mascate il doit être.. 9 hres ?


Et moi en pleine forme, pas du tout envie de dormir.
On traverse le nord de l'Inde. On est au milieu de l'Inde. 

Arrivée à Mascate



Transit à Mascat

Le retard de 1h15 au départ de Bangkok a eu comme conséquence de réduire énormément la durée du transit à Mascate (que l'on appelle "tranfer" en anglais) à moins d'une heure. Inquiète j'avais appelé une hôtesse quand j'étais encore dans l'avion pour lui demander comment ça allait se passer. Elle me dit que l'aéroport a été informé au sol, qu'ils sont au courant du retard de notre premier vol, et qu'il y aura quelqu'un pour nous aider dès la sortie de l'avion. Je lui demande si le second vol, Mascate-Paris, suite à ce retard sera delayed lui aussi. Elle me dit qu'elle ne peut pas savoir parce qu'elle est dans les airs actuellement et ne peut savoir ce qui se décide au sol.

On a atterri, et le temps de sortir il est 13h45, et là personne pour nous accueillir à la sortie de l'avion. Je me suis jointe à un couple de Français qui était juste assis devant moi dans l'avion précédent et à qui j'avais parlé.


 
 

Et là ça a été la folle course dans l'aéroport, vers la porte A8, confirmée... et surtout la queue pour la fouille des bagages où toutes les arrivées de vols sont réunies, très angoissant... Beaucoup de monde mais ça avance. Je bois mon eau à toute vitesse parce que pas le temps d'aller vider ma bouteille, que je veux garder, dans les toilettes. Du coup, envie pressante de faire pipi.

On arrive enfin en salle d'embarquement. C'est en train d'embarquer, c'est la fin de la queue. Mais trop envie d'aller faire pipi. Je suis accompagnée par la dame française, qui a fait la même chose que moi pour vider sa bouteille. Un seul WC, et il est fermé, il y a quelqu'un dedans. Je décide d'aller dans les toilettes des hommes, de l'autre côté, et là il n'y a personne. Il y a même du papier et des toilettes assises.

On a eu juste à temps la connexion pour Paris. On est arrivé dans les derniers dans la queue, et pourtant on a couru. Mais on l'a eue. On n'a eu aucune assistance dans l'aéroport malgré ce que m'avait dit l'hôtesse...
2 ème tronçon de vol : de Muscat à Paris



Cette fois-ci tous les passagers sont déjà assis, on est dans les derniers.



Je suis au siège 23 H, une bonne place, couloir, sur le côté droit.








Ah ! J'aimerais bien explorer le magnificient Oman un jour.
Depuis le temps que je cherche à le faire !




Et pour une fois j'ai un steward homme, qui s'occupe de notre côté. 
Très mignon, très décontracté, et très sympa.


Je suis assise à côté d'un jeune couple qui vient de passer trois semaines aux Philippines.


Direction Paris...



On a droit à un apéritif avant le repas, ce qui est rare de nos jours sur les compagnies.
Je prends du vin blanc avec des glaçons. (Le vin rouge n'est pas bon, j'en ai fait l'expérience
sur le Bangkok-Mascate, le vin blanc a le goût de l'eau au vin blanc...).
Et avec des gâteaux apértif spicy, très bons.


Il est 7 hres à ma montre (heure thaïe).
Repas très bon.
Il n'y a pas de poisson, que le choix entre poulet et veggy, alors je choisis poulet. Un malheureux petit morceau de poulet au milieu de beaucoup de riz. Moi ça me suffit, j'ai assez eu ma dose de poulet en Thaïlande... Mais le riz est délicieux, plein d'épices.


J'en suis à mon 5 ème café. Ce soir je prendrai un cachet pour dormir...
Il est 8 heures à ma montre. Je suis toujours à l'heure thaïe. J'ai terminé mon dîner.

Quelques turbulences, légères.

Le temps est long... Je regarde un film, "Bernadette", sorti en 2023. Je ne l'ai jamais vu...
C'est le seul film que j'ai réussi à choisir parce que tout ce qu'il y avait au programme était vraiment minable.
Ce qui est marrant c'est que, à chaque fois qu'on ouvre un film sur cet écran, apparait cette image ci-desous...
Et quelque soit le film...



Synopsis :

Le film "Bernadette" suit Bernadette Chirac (incarnée par Catherine Deneuve) durant les deux mandats présidentiels de son mari, Jacques Chirac (incarné par Michel Vuillermoz), de sa première élection en 1995, jusqu'à l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007. C'est le premier long métrage réalisé par Léa Domenach. Le premier titre avait été "La Tortue", faisant référence à la façon dont Jacques Chirac surnommait parfois son épouse, qu'il lui arrivait de trouver "un peu trop à la traîne".

Bernadette est éclipsée par Claude (Sara Giraudeau), sa fille, qui la marginalise, moquée tant par les politiques que par le personnel de service de l'Élysée, en particulier par le chauffeur historique de Jacques Chirac, avec lequel il partage une complicité. Bernadette essuie les rebuffades et peine à trouver sa place. Seule sa fille ainée, Laurence, qui vit en retrait du fait de sa maladie, l'anorexie mentale, la traite avec affection et lui offre, pour fêter la victoire, en guise d'animal de compagnie, une tortue...

Catherine Deneuve : Bernadette Chirac
Denis Podalydès : Bernard Niquet
Michel Vuillermoz : Jacques Chirac
Sara Giraudeau : Claude Chirac
Laurent Stocker : Nicolas Sarkozy
François Vincentelli : Dominique de Villepin
Lionel Abelanski : Yvon Molinier, le chauffeur

C'est très drôle. Les personnages sont souvent tournés en ridicule à l'exception de Bernadette et Laurence.
Et cela m'a bien fait passer un bout de temps, car le vol est très très long...

A 22h 40 on nous distribue un petit paquet en carton, sandwich... Je choisis le veggy car l'autre est au mouton, 
+ un gâteau chocolat, bon. Je bois du Seven Up.

Gros coup de fatigue.

On est maintenant proche de l'arrivée.
L'arrivée est prévue à 19h25, mais le commandant nous annonce qu'on va atterrir à 19h - 10. 
Et qu'il fait 15° à Paris... (Pour un mois de février !).



19h - 10 ça fait presque 1 heure du matin pour moi à mon heure thaïe.



Aéroport Charles de Gaulle

Mais cette belle avance ne sera pas répercutée. L'attente des bagages est longue. Et puis voilà qu'une annonce nous dit qu'il y a un problème technique pour la récupération des bagages sur toutes les compagnies !

Ma valise sort assez vite quand le tapis roulant est reparti.

J'ai pris un taxi, prix fixe maintenant aux aéroports de Paris, ce qui est une bonne chose. 
Pour moi qui vais dans la partie Sud de Paris, c'est cher, 62 €.
Trop fatiguée pour traîner ma valise à la nuit tombée par bus et escaliers du métro... 

La première chose que me dit mon chauffeur c'est de mettre ma ceinture, derrière... 
Ça me fait bizarre de mettre une ceinture en voiture, encore plus au siège arrière, moi qui ai traversé Bangkok de nuit à moto et sans casque !... En Thaïlande, des ceintures il y en avait bien dans les minivans, encore fallait-il qu'elle soit extensible à une taille occidentale, et c'était comme qu'on voulait, certains la mettaient, la majorité ne la mettait pas.

Mon chauffeur, très sympa, était Haïtien, et on a causé tout au long du chemin.

Il est passé par la Muette, puis je me suis retrouvée à longer la Maison de la Radio. Étonnant pour mon retour a Paris, il y a bien longtemps que je ne suis pas passée là. Il y a un Monop jute en face maintenant. 

AT HOME !

Il est 21 hres, heure française. +6 hres... ça fait 3 hres du matin à ma montre.
Alors en étant levée depuis 5 hres depuis la veille... Je n'en pouvais plus.




Qu'est ce que je trouve que c'est calme Paris.... Ce qui me chamboule depuis que je suis chez moi, c’est le silence. Je n’entends rien dans mon appart, et je n’entends rien dans les rues. Je crois qu’on est en vacances scolaires... Paris est vide ?

Ça fait un tel changement avec la Thaïlande, où il y a du bruit de motos, de voitures…. J’ai beaucoup souffert de ces bruits de circulation dans toutes les villes. Quand je marchais dans les rues, souvent par réflexe mes mains allaient vers mes oreilles pour les boucher, et ça m’épuisait. Même quand on est en bord de mer, on a toujours une route proche des bungalows, que j’appelais, moi, "la route nationale" :) ... parallèle à la mer. 

Et là, je suis dans du vide. Et c'est presque oppressant. Je ne vais pas me plaindre du silence quand même.😊 moi qui ai tant souffert des nuisances sonores dans mon appart.

Ça me fait tout drôle de jeter le papier toilette dans la cuvette des WC, et de ne pas avoir le papier transpercé par mes doigts !!!!!  😊  

J'ai pris de la mélatonine, et j'ai bien dormi.
Jeudi, ce matin le ciel est tout bleu et il fait soleil. 16°.

En tout cas qu'est-ce que je suis super contente de ce que j'ai réussi de ce voyage.